Les difficultés que j’éprouve à écrire quoique ce soit qui puisse avoir un intérêt quelconque a quelque chose d’effrayant. J’avoue ressentir de la gêne à dire pareille chose mais il faut dire ce qui est : Le plus difficile depuis mon retour est sans doute le retour à la banalité, à la vie ‘à la luxembourgeoise’, à cette vie honteusement facile. Au Japon j’ai connu quelques moments pénibles, il m’est arrivé de prendre peur, de paniquer pour de bon à ne pas savoir comment j’allais faire, financièrement parlant. Que je m’en sois finalement sorti n’est pas tant la question, c’est surtout le fait de ne rien devoir à personne qui donne son importance à cette aventure. C’est probablement cela ce que l’on appelle l’indépendance …