Nagoya … etcetera

téléphone rouge.

– Salut George !
– Hey, salut Shinzô, comment vas depuis hier ?
– Ho, pas trop la forme tu sais …
– Ouais … moi non plus je sais pas comment tu t’es débrouillé pour chopper ce rhume en Autralie …
– Non, c’est pas ça George. Tout va mal, mes citoyens me détestent !
– Ah ouaaaais ! T’inquiètes, moi c’est pareil. Tu t’en fous, t’es payé pareil.
– Mon peuple, mon parti, ils ne veulent pas que j’envoie mes troupes se balader en Inde, je ne comprends pas trop pourquoi.
– Quelle importance ! Tu fais comme moi, tu les y envoie quand même, qui s’en soucie ?
– Les scandales se sont succédés durant mon mandat …
– Si c’est de l’argent que tu veux, je peux t’en filer ! C’est que j’ai fait fortune ces dernières années …
– Non, justement George, c’est là tout le problème. Les élections perdues, Tout ça, ça me pèse.
– Les élections ? Ca se truque, ces choses là, fallait me demander conseil. Mais qu’est-ce que t’as Shinzô ? Si tu t’ennuies, viens faire un tour dans mon ranch, on invitera ceux du G8, pour tuer le temps.
– Bof, un ministre s’est suicidé durant mon mandat, ça me suffit. Sérieux George, Je pense que le temps est venu de me retirer …
– Quoi ? Tu prends ta retraite ? J’éspère que tu n’as pas perdu ton carnet, hahaha !
– Très drôle George, très drôle !
– Hey, tu vas pas me lâcher maintenant ! On a des grands projets ensemble. Systèmes anti-missiles, petites gué-guerres à droite à gauche, de la grande déconnade. Puis j’attends toujours ma Toyota toute neuve. C’est que tu nous as foutu en l’air General Motors, enfoiré !
– George, j’en peux plus, vraiment. Demain, je démissionne …

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