En faisant ses courses, par exemple.
L’automne nous est tombé dessus largement plus tôt que prévu, me voilà donc en vadrouille à la recherche de quoi me mettre sur le dos. En général, l’attitude des vendeurs à mon égard peut se diviser en deux catégories : Ceux qui, persuadés que je ne parle pas leur langue, me fuient comme la peste. Et puis ceux qui veulent tout sa voir à mon sujet. Me voilà donc en train d’expliquer que je viens du Luxembourg, et que non, ce n’est pas en Allemagne. Soit, mais quelle coïncidence, c’est justement pour l’Allemagne qu’il s’envole le lendemain soir, de Nagoya. Ah bah tiens, justement, j’y travaille, va falloir passer me voir, lui dis-je. Avec plaisir, me répond-t-il, etc etc …
Je n’ai pas été jusqu’à lui donner ma carte de visite, mais je crois que je travaille vraiment trop.