Tout en me baladant parmi les bâtiments cités dans les billets précédents je tente de me fondre dans la foule afin de prendre en photo les gens autour de moi. Affairés qu’ils sont à prendre leurs propres photos, à discuter entre eux ou à être comme figés sur place par la beauté du lieu personne ne fait attention à moi, mais cela ne m’empêche pas d’être réticent à pointer mon appareil vers eux. Comme le fait le brillant photographe Bruno Quinquet dans sa série de photographies salaryman project, il suffirait que le visage du sujet ne soit pas reconnaissable pour que je ne me sente pas coupable de faire quelque chose de mal, mais je n’ai ni les idées ni la spontanéité nécessaire et me contente (mais c’est déjà beaucoup pour moi) de prendre les sujets qui m’intéressent de dos ou de loin.