Nouvelle virée au Toyota Municipal Museum of Art, que j’avais déjà visité en janvier dernier. Je me balade dans le jardin autour du musée. Il n’est que dix heures mais pour l’heure le soleil est déjà haut dans le ciel comparé à ma dernière visite. Sa lumière est blanche et violente, elle pique les yeux et brûle la peau. Les zones d’ombres sont peu nombreuses mais agressives, elles découpent distinctement en deux les bâtiments tel un katana bien aiguisé. Dans cet environnement hostile, pas étonnant qu’il n’y ait qu’une poignée de visiteurs … Non, en fait le musée est tout simplement fermé jusqu’à la fin du mois en raison de travaux. A l’étage, une partie des miroirs que je m’amusais tant à photographier la dernière fois est recouverte de bâches grises, j’espère que l’installation restera en place. Je me rends compte que sans l’étang – mis à sec par la même occasion et selon toute apparence méticuleusement nettoyé vu la propreté impeccable de son fond -, l’oeuvre architecturale dans son intégralité perd à la fois son reflet et beaucoup de son charme, m’obligeant à prendre du recul pour combler ce vide. Heureusement, la visite du musée n’était pas le motif principal de ma venue …