rdv
Je m’étais donné une heure, une heure et demie grand maximum. Je m’étais imaginé que ce ne serait que successions de silences, invariablement entre-coupes de ‘et sinon ? … ‘, afin de tenter de redonner un quelconque sens à ce rendez-vous rendu sans intérêt par mon manque de conversation et la difficulté de cette langue que je suis loin de maitriser : Meublage, regards gênés et l’impression de lui avoir fait perdre son temps. Je m’étais dit que le tout s’achèverait sur un ‘à un de ces jours’ qui, au Japon comme ailleurs, n’est qu’une forme polie signifiant ‘Merci, mais … on va en rester là hein … !’ …
Mais … ?