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ACO > Golden Pink Arrow

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Je me demandais ce qu’il advenait d’ACO depuis son dernier album. Si je savais qu’il était prévu qu’elle se produise au sonarsound tokyo 2006 début octobre, j’ignorais par contre que c’était sous le nom de golden pink arrow, un groupe formé par Taeji Sawai, son producteur pour les albums ‘irony’ puis ‘mask’, un dénommé Tanaka-kun, batteur  du groupe lostage, et elle-même. Excellente nouvelle donc.

Mieux encore, vous pourrez ici écouter 4 chansons-démos qui n’ont apparemment pas encore commercialisées, ainsi que le-dit concert au sonarsound. N’ayant pas encore eu l’occasion d’écouter le tout, je reviendrais dessus  un de ces jours. Vos commentaires sont  évidemment les bienvenus

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Nippon series finals.

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Nous avions prévu que la série se termine par 4 victoires à 2 pour les Dragons avec le dernier match se déroulant à Nagoya, histoire d’assister à celui-ci sur quelque écran géant puis que la ville soit mise sens dessus dessous par une foule euphorique. Au lieu de cela, c’est une sévère défaite en 5 manches et 4 défaites consécutives.

Je ne suis pas spécialement fan de baseball, mais tant qu’à faire, s’il y a de l’animation dans les environs, ce serait dommage de ne pas aller faire la fête avec tout le monde. Maintenant, je suis tout de même étonné par l’ampleur qu’a pu prendre cette finale. Banderolles, stands de goodies, musique un peu partout. Mine de rien, tout cela m’a bien donné envie d’aller assister à l’un ou l’autre match la saison prochaine.

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Vu à la télé.

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De passage dans un forum de l’emploi destiné aux étudiants étrangers au 23è étage de quelque immense immeuble proche de la gare de Nagoya, voilà que je me vois filmé à mon insu par la chaîne de télévision de Nagoya, Me-tele dans mon costume tout neuf tout beau. Le soir, regardant distraitement les infos, voilà que j’apparais à l’écran pendant quelques  interminables secondes. Si jamais je retrouve le reportage sur le site, on pourra s’amuser à me chercher dans la foule. A vrai dire, cela n’a rien de bien compliqué, je devais être le seul non-asiatique, la salle étant squattée par une majorité d’étudiants chinois et coréens parlant un japonais parfait.

Au passage, n’étant absolument pas étudiant, je me suis fait recaler dés l’inscription. Ce qu’il ne faut pas faire pour passer à la télé.

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les CV les plus courts sont souvent les meilleurs.

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Qui dit recherche d’emploi, dit envoi massif de CV en bonne et dûe forme. Le CV à la japonaise a un énorme avantage, mais il a surtout un énormissime défaut.

Au Japon, le CV est tout ce qu’il y a de plus carré. Pas de place pour la fantaisie, l’ordre des ‘rubriques’ ( parcours scolaire, expériences professionelles, diplômes … ) est prédéterminé. Il n’y a pas non plus à longuement hésiter quant au choix de ce que l’on devrait ou ne devrait pas y mettre, puisque pour ainsi dire, on y met tout, et ce dans l’ordre chronologique.

Après, évidemment, il reste toujours à se creuser la tête pour trouver des termes japonais correspondant à des diplômes qui n’existent pas au Japon, mais après tout, on rencontre le même problème avec le CV anglophone.

Non, le principal problème du CV japonais, c’est qu’il s’écrit évidemment, en japonais, mais surtout, à la main ! Les feuilles ‘préformatées’, s’achètent dans n’importe quelle papeterie ou même au combini du coin, il n’y’a plus qu’à les remplir. Or, l’utilisation de toute imprimante est très mal vue. Celle de Tip-ex ou autre effaceur l’étant tout autant, il ne vous reste plus à la moindre erreur qu’à tout reprendre depuis le début. C’est donc une bonne trentaine de lignes d’idéogrammes plus ou moins compliqués qu’il vous faudra parvenir à tracer au stylo sans faute aucune.

J’ai passé un après-midi pour le moins laborieux, cela va sans dire.

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sortir du train-train quotidien.

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En me baladant au hasard à travers Nagoya, je suis tombé sur un jardin d’enfants pour le moins original, comprenant une base lunaire (?) en guise d’aire de jeu, un bus déguisé en locomotive et, surtout, un rare spécimen de chat-bus. Je n’ai pas osé pousser le vice jusqu’à aller voir en quoi étaient déguisées les institutrices, de peur de voir dans la cour des lapins roses courrir après des pandas ou des bisounours, ou que sais-je …

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au boulot !

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Venant de moi cela pourra paraître bizarre, mais j’ai hâte de travailler. Je suis là depuis une semaine et je n’ai rien fait de particulier. Des vacances, en somme. Je me suis donné un mois pour trouver un travail. Non pas un job temporaire, mais un travail, un vrai, avec un plan de carrière, les augmentations mais aussi des responsabilités et les heures supplémentaires qui vont avec. Cela dit, il va me falloir attendre encore une semaine pour obtenir tout un tas de documents qui me seront indispensables: visa permanent, permission de travail, et surtout la carte de résident.

Passé le 20 octobre, date à laquelle je reçois cette dernière, tout devrait aller très vite. L’habillement du parfait demandeur d’emploi et les CV sont prêts, il ne me manquera plus qu’un numéro de téléphone et un compte en banque.

A vrai dire, deux entretiens d’embauche sont prévus la semaine prochaine. Ma polygloïte aigue est mon seul atout. A part parler 5 langues, je ne sais rien faire. Keiko me dit de ne pas m’inquiéter pour le reste, en cas d’embauche, je vais de toute manière tout apprendre sur le tas. Je tente de vaincre ma peur en repansant à mon poste à la Banque des Bermudes. A peu près n’importe qui aurait été capable de faire mon travail. L’on m’avait à l’époque soit-disant choisi pour mes notions d’économie. Il s’est avéré que mes notions d’économie ne m’ont été d’aucune utilité. Tant mieux, peut-être ?

L’avantage des langues, c’est qu’il est impossible de tricher. On sait parler anglais, ou on ne le sait pas. On peut former quelqu’un à un programme en une semaine ou deux, mais allez enseigner le japonais à quelqu’un en deux semaines …

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raté !

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Ha ! Tristesse ! Je viens de me rendre compte que le 10 octobre dernier, Fiona Apple, artiste que j’apprécie énormément, donnait un concert au Club Quattro de Nagoya, concert que j’ai bien évidemment raté. Comme elle sort ses albums au compte-gouttes, je risque d’attendre un moment avant qu’elle refasse une tournée et repasse par ici …

Quoi qu’il en soit, le 25 novembre, ce sont les Sparta Locals qui sont de passage au Club Quattro. Paraît-il que c’est un groupe qui prend toute sa dimension en live. Hors de question que je rate cela !

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c’est la rentrée.

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C’est aujourd’hui la rentrée à l’INALCO. J’aurai pu en être, j’ai longuement hésité avant de me décider si j’allais continuer ou non mes études au sein de ce ‘prestigieux’ Institut. J’aurai probablement continué s’il n’y avait pas eu cette réforme LMD. J’aurai probablement eu ma maîtrise en 2007 – au lieu d’un master en 2008. L’envie et le goût pour les études était bien présent, les recherches, cela m’aurait probablement plu, mais je ne me sentais pas de suivre encore pendant deux ans un train de vie éreintant où je n’avais plus de week-end, ne faisais plus rien en dehors de travailler et étudier, le tout avec ma femme au bout du monde …

Sur quoi l’on m’a fait souvent remarquer qu’au Japon, il y a des chances pour que les conditions de travail soient les même sinon pires. Soit, mais au moins je ne suis pas seul, et convenablement payé.

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souvenez vous !

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Lorsque je suis venu pour la première fois il y a quatre ans, il y avait surtout le plaisir de la découverte. Faire mes courses, c’était faire de nombreuses découvertes : Supermarchés gigantesques, produits inconnus, horaires d’ouverture hallucinants. Des odeurs, des sons inconnus. Des regards, des gestes … Faire mes courses, comme tant d’autres choses au Japon, c’était surtout l’aventure, parce que je n’en connaissais pas la langue.

Quatre ans plus tard, le plaisir est différent. Il y a d’un côté le bonheur de retrouver certaines choses ( lieux, plats, boissons, personnes, atmosphères … ) mais, surtout, et c’est cela qui est nouveau, il n’y a plus la barrière de la langue. Tout comme il était agréable d’être dans un premier temps noyé dans ce flot de paroles incompréhensibles, il est au moins tout aussi agréable de comprendre et d’être compris par presque tous. Il est plaisant d’aller faire faire des photos chez le photographe du coin et de discuter de choses et d’autres pendant 20 minutes, le temps que les photos soient développées, ou de se faire comprendre à la mairie. Et puis, par dessus tout, il y a le visage soulagé de la personne en face de vous lorsqu’elle voit qu’elle ne va pas passer une demie-heure à expliquer quelque chose qui devrait normalement prendre trois minutes.

Cependant, mon japonais étant encore loin d’être parfait, je pense – j’éspère – que mon séjour me réservera encore de nombreuses surprises …

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mahl et les dissertations, ça fait … 10.

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C’était écrit là, noir sur blanc : Admis ! Je me suis pourtant démené deux mois durant pour en arriver-là. 6 jours sur 7 à travailler, rentrer chez moi et étudier quelques heures. Je me suis pourtant mis beaucoup de pression. Rater aurait été impardonnable.

J’aurai donc dû hurler de joie et courir à travers toute l’université en apprenant que j’ai obtenu ma licence. Et pourtant, rien de tout cela. En réalité, je suis presque déçu. Peut-être parce qu’au fond, j’étais persuadé d’avoir réussi. Peut-être parce que réussir n’a rien d’exceptionnel. Qu’avoir été obligé de passer en septembre, c’était déjà un échec. Peut-être aussi parce qu’au vu de ce que j’avais étudié, j’aurai peut-être mérité mieux. Ou peut-être tout simplement parce que demain, je pars au bout du monde, que je quitte Paris, que cela signifie qu’une page se tourne, que tout est à refaire. J’ai hâte.