les CV les plus courts sont souvent les meilleurs.
Qui dit recherche d’emploi, dit envoi massif de CV en bonne et dûe forme. Le CV à la japonaise a un énorme avantage, mais il a surtout un énormissime défaut.
Au Japon, le CV est tout ce qu’il y a de plus carré. Pas de place pour la fantaisie, l’ordre des ‘rubriques’ ( parcours scolaire, expériences professionelles, diplômes … ) est prédéterminé. Il n’y a pas non plus à longuement hésiter quant au choix de ce que l’on devrait ou ne devrait pas y mettre, puisque pour ainsi dire, on y met tout, et ce dans l’ordre chronologique.
Après, évidemment, il reste toujours à se creuser la tête pour trouver des termes japonais correspondant à des diplômes qui n’existent pas au Japon, mais après tout, on rencontre le même problème avec le CV anglophone.
Non, le principal problème du CV japonais, c’est qu’il s’écrit évidemment, en japonais, mais surtout, à la main ! Les feuilles ‘préformatées’, s’achètent dans n’importe quelle papeterie ou même au combini du coin, il n’y’a plus qu’à les remplir. Or, l’utilisation de toute imprimante est très mal vue. Celle de Tip-ex ou autre effaceur l’étant tout autant, il ne vous reste plus à la moindre erreur qu’à tout reprendre depuis le début. C’est donc une bonne trentaine de lignes d’idéogrammes plus ou moins compliqués qu’il vous faudra parvenir à tracer au stylo sans faute aucune.
J’ai passé un après-midi pour le moins laborieux, cela va sans dire.