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promenades/sport

Dragons vs. Seibu [1]

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On a coûtume de dire que le baseball, c’est loin d’être le sport le plus excitant qui soit. Après avoir enfin assisté à un match en vrai, je peux affirmer que cela n’est qu’à moitié vrai.

Ce qui est sûr, c’est que les habitants de Nagoya aiment leur équipe. Il suffit de se rappeller la folie qui s’était emparée de la ville lorsqu’ils avaient atteint la finale l’année dernière. De même, l’interminable couloir blanc et bleu qui mène de la sortie du métro au Nagoya Dome est-il rempli d’affiches et d’articles de journaux retraçant l’histoire de l’équipe, de portraits des joueurs, et puis surtout, rempli de gens qui à en juger par leur accoutrement, semblent être des fans de l’équipe locale, preuve irréfutable que nous ne nous sommes pas trompés de station.

Tout désireux nous aussi d’avoir l’air bien ridicule et surtout de passer inaperçus, nous nous devions tout d’abord de nous rendre au magasin de goodies de l’équipe pour nous munir d’écharpes, de T-shirts et de casquettes.

Je ne sais pas combien de places fait le Dôme, mais y entrer est assez impressionnant ; Beaucoup de gens, de bruit, et le vert fluo du terrain qui saute aux yeux. Nous étions idéalement placés, au dizième rang à peu près, avec vue sur la première base. Les joueurs s’échauffent, les gradins sont encore à moitiés vides. Le match n’a pas encore commencé mais les deux vieillards à notre droite sont déjà ivres morts. Des vendeurs ambulants nous proposent leurs produits. Pop-corn, bières de toutes sortes, bentô …

Soudain retentit une musique assourdissante, l’écran géant brille de mille feux, des pom-pom girls et des mascottes débarquent de toutes parts en jetant dans le public des balles de base-ball signées par les joueurs, que tout le monde s’empresse d’attrapper, ce qui entraîne l’une ou l’autre chute spectaculaire. Je n’ai trop rien compris à ce qui s’est passé qu’il semble que le match ait déjà commencé. Une diversion.

L’une des choses fort drôle au baseball, c’est que lorsque c’est l’équipe adverse qui attaque, le public semble se moquer littéralement de ce qui se passe sur le terrain. Tout le monde papotte, se dépêche d’aller aux toilettes ou de filer acheter ses frites ou sa bière au stand le plus proche. Juste quelques encouragements discrets pour le lanceur, de rares applaudissements à chaque strike mais tout de même pas mal de mécontentement à chaque point que marque l’adversaire. [ la suite pour bientôt. ]

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stay tuned !

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Ces deux dernières semaines ont été pour le moins chargées, d’où un manque flagrant d’activité sur le blog. Néanmoins, j’ai plein de choses à raconter, et peut-être même l’une ou l’autre bonne nouvelle à annoncer également. Bref, stay tuned !

vie quotidienne

Choc culturel mes fesses !

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Il existe sans doute des sujets inévitables pour tout occidental qui tient un blog au Japon. Après tout, il est normal que dans une certaine mesure les chocs culturels soient plus ou moins identiques ; langue, coûtumes, architectures, nourritures différentes et j’en passe. En gros, pour peu que l’on ouvre les yeux, on s’en prend plein la figure à longueur de journée.

Ainsi, parmi le sujets que l’on retrouvera sur tout blog digne de ce nom, on peut citer dans le désordre : le hanami ( dont je traite moi-même brièvement ici ), le quartier de Shibuya à Tôkyô, le pavillon d’or de Kyôto, les mini-jupes des lycéennes, les kogaru, le base-ball, la Wii, les trains bondés et les wagons réservés au femmes. Puis, on pourra surtout s’étonner de la vive émotion que suscitent les toilettes japonaises, souvent photographiées, parfois dessinées, mais toujours sujets à de longues explications, avec parfois même de formidables trouvailles, au point que je suis presque étonné qu’elles n’aient pas droit à une petite minute de gloire au sein du film de Sofia Coppola.

Maintenant, il ne reste plus qu’à chercher s’il existe sur les blogs japonais une tendance qui consisterait à se plaindre du manque de toilettes publiques et de l’état de celle-ci en Europe, voire à les prendre en photos. La belle image qu’à l’Europe au Japon en prendrait un sacré coup.

balades au Japon/vie quotidienne

Ce train va bien à … ?

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Dans la série ‘vous savez que vous travaillez trop lorsque … ‘, vous savez que vous travaillez trop lorsque par mégarde vous manquez de peu de monter dans le train qui vous mène à votre lieu de travail alors que vous vouliez vous rendre dans la direction opposée.

En même temps, le système ferroviaire japonais est pour le moins complexe. Pour donner un ordre d’idée, on pourrait le rapprocher du RER parisien, c’est vous dire. Pour résumer grossièrement, cela signifie que certains trains s’arrêtent à toutes les gares les futsû densha ), d’autres que dans les gares principales ( tokkyû etc … ), d’autres encore sont directs. Pour rajouter un peu de piment à tout cela, une poignée d’entre eux bifurque ou passe de futsû à tokkyû à mi-chemin, voire même s’arrête là où vous ne vous y attendiez pas. Cela dit, j’ai de la chance, dans les alentours de Nagoya on ne compte que trois compagnies ferroviaires.

Si l’on ajoute le fait que les annonces sont majoritairement en japonais uniquement, monter dans un train au Japon, c’est un peu l’aventure, et il m’est arrivé déjà un paquet de fois de partir dans la direction inverse, de prendre un train direct au lieu d’un futsû, et surtout, le classique d’entre tous les classiques, monter dans le dernier train, s’endormir, et être réveillé par le contrôleur ( qui soit dit en passant porte mal son nom tant les personnes qui ne paient pas le train sont rares ) une fois arrivé au terminus, c’est à dire 50 petits kilomètres de chez vous. Avec 7.500Y de taxi pour ma pomme, mon porte-monnaie s’en souviendra toute sa vie.

En fait, quand j’y repense, je suis incapable d’expliquer comment j’ai réussi lors de ma première venue au Japon à arriver du premier coup de l’aéroport de Narita à Okazaki alors que j’avais trois correspondances dont une dans l’immense gare de Tôkyô, le tout alors que je n’avais pas dormi depuis au moins 30 heures et ne parlais à l’époque que quelques mots de japonais. Si je devais le refaire aujourd’hui, je ne peux pas affirmer à 100% que j’y parviendrais du premier coup.

D’ailleurs, je pense me rendre à Tôkyô sous peu. Que d’aventures en perspective …