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Au Japon, l’arbitre reste habillé.

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On m’a gracieusement offert des places pour assister à la semi-finale aller de la Yamazaki-Nabisco Cup, l’équivalent de la Coupe de la Ligue, le 3 septembre dernier. Ces deux dernières saisons, les Nagoya Grampus stagnaient quelque part en deuxième partie de tableau de première division, ce qui ne m’avait que moyennement donné envie d’aller voir le moindre match. Cependant, en bon opportuniste que je suis, maintenant que l’équipe caracole en tête de tableau, je me devais d’aller voir tout cela de mes propres yeux.

1-1. Il serait faux de dire que le match fût de grande qualité. Entre les milieux de terrains des Grampas incapables d’aligner trois passes et un adversaire qui tire des boulets du milieu du terrain, on aura eu droit à peu près à tout ce qu’il ne faut pas faire pendant un match de foot. Néanmoins, je me suis bien amusé. L’ambiance dans les stades japonais est bon-enfant ; Familles avec leurs enfants, troupeaux d’office ladies et autres soixantenaires ivres morts avant même le début du match. A noter que les trois-quarts du public porte le maillot de l’équipe, un affreux maillot sang et or hors de prix, auquel histoire de ne pas me faire remarquer j’ai préféré un bête T-shirt rouge Uniqlo. Le public de Nagoya n’est pas dupe, j’ai eu droit à quelques commentaires.

Le principal attrait du match fût sans doute le groupe de supporters, installé dans le virage à notre droite, les Rosso & Giallo UItras Nagoya. Plus que pour voir le match en lui même, j’ai plus l’impression qu’ils sont là pour s’amuser. Que leur équipe s’échauffe, marque, encaisse, gagne ou perde, les chants scandés sont exactement les même. Quoiqu’il en soit on ne les remerciera jamais assez de leur enthousiasme car sans eux le match aurait été franchement ennuyeux puisqu’à part un ou deux énergumènes un peu agités, le public est plutôt passif. Pas d’insultes, quelques rares sifflements, même pas un ‘à poil l’arbitre’ à se mettre sous la dent. D’où le titre de ce post. CQFD.

travail

je paparazzie, tu paparazzies …

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L’un des choses amusantes lorsque l’on travaille dans un aéroport, c’est que l’on y croise tout un tas de célébrités. ‘Tout un tas’, j’exagère quelque peu puisque toute célébrité qui se respecte emprunte Narita ou Haneda. Du coup, nous a Nagoya, on n’a droit qu’aux miettes, aux stars internationales locales, comme par exemple la patineuse Asada Mao, les joueurs de l’équipe de baseball de Nagoya ou encore l’actuel entraîneur de l’équipe de foot, Stojkovic.