Une dernière pour la route.
Tout change très vite. Maisons et autres mansions à deux étages poussent comme des champignons. Une grande chaîne de magasins d’électro-ménager ainsi que quelques restaurants se sont installés à à peine cinq minutes à cloche-pied de chez nous. On trouvait ça chouette jusqu’à ce que l’on apprenne que si tout ce beau monde se pointait dans le coin, ce n’était pas pour nous faciliter la vie mais surtout parce que la route située à 100 mètres de chez nous va doubler en taille, ce qui va fortement augmenter le trafic, et donc la clientèle potentielle.
A la limite, la route en question est située assez loin pour que nous ne soyons pas gênés par le bruit, mais sa construction implique la destruction d’un petit parc situé en plein milieu du trajet, la rénovation de la moitié des maisons qui longent la future route parce que le plan de roses empiète de 10 centimètres sur le territoire de la municipalité, mais également le placement d’un feu rouge qui je le sens va passer au vert pour les piétons une fois toutes les cinq minutes.
Et puis cela implique surtout une augmentation de la faune automobile. Alors que depuis 6 mois on nous rabâche sans cesse que le nombre de voiture vendues sont en baisse, que c’est la crise dans le secteur, mais aussi qu’il faut être éco et ne plus utiliser sa voiture pour aller au combini du coin situé à 300 mètres plus bas, on pourra s’interroger sur l’utilité de construire des routes là où on n’en a pas franchement besoin.