Situee a un peu moins d’une heure de route au sud de la presqu’ile de Chita, la plage d’Onoura est devenue un classique, un peu comme le midi pour nos amis belges -que je salue au passage. Ce n’est pas le paradis non plus, mais on ne peut pas non plus s’offrir Honolulu ou Guam chaque annee.
C’est la troisieme annee de suite que nous nous y rendons, et chaque annee notre equipement est de plus en plus complet. Cette anne, comme la famille s’est agrandie nous avons fait l’acquisition d’une sorte de tente de 4 metres carres afin que chacun ait son coin d’ombre, et d’une rudimentaire chaise longue afin de papa puisse faire sa sieste sous la-dite tente.
Comme il fallait s’y attendre, pas moyen de fermer l’oeil ne serait-ce que deux minutes. Faire des chateaux de sable, courir sur la plage, jouer au ballon, s’eclabousser dans la mer, plonger dans les vagues etc. La mer, c’est partout pareil, c’est universel … Pendant ce temps c’est Louis qui roupille tranquillement sur la (ma) chaise longue, et ce n’est qu’apres avoir bu la moitie de la mer en tombant de sa boue que Leo m’accorde un peu de repos.
J’avais pourtant mis de la creme solaire mais rien n’y fait. Il doit y avoir un micro-trou dans la couche d’ozone juste au-dessus de cette plage puisqu’a chaque fois je rentre d’Onoura dans le meme etat, rouge comme une ecrevisse. Meme le petit vent frais qui souffle par la fenetre alors que j’ecris ces lignes me fait grimper aux rideaux …