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architecture

Handa Red Brick Building – Handa, Aichi pref.

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Le Handa Red Brick Building (Handa Aka Renga) est situé dans la ville de Handa, à 40 kilomètres au sud de Nagoya. Au premier coup d’oeil on pourrait croire que le bâtiment est abandonné : Une partie des portes et des fenêtres sont condamnées par des briques et la façade est par endroit criblée d’impacts. Cependant, le bâtiment est fréquemment mentionné dans les ouvrages et sites internet traitant d’architecture contemporaine dans la préfecture d’Aichi, d’où ma venue en cette matinée grisâtre qui lui donne un petit air lugubre de manoir hanté.

Sous l’ère Meiji (1868-1912) l’architecture au Japon est influencée par les nombreux occidentaux qui entrent dans l’archipel et de nombreux bâtiments sont fabriqués en briques rouges à cette époque. Parmi ceux-ci, le Red Brick Building, dont les premiers plans d’architecture sont établis en Allemagne par la Germania Maschinenfabrik, puis c’est l’architecte Yorinaka Tsumaki (surtout connu aujourd’hui pour avoir conçu le Pont Nihonbashi à Tokyo en 1911), qui en fait une brasserie en 1898.

Avec l’aide de brasseurs allemands on y fabrique la bière Kabuto, qui remportera une médaille d’or à l’Exposition Universelle de Paris deux ans plus tard, en 1900. Elle fera partie des quatre grandes marques de bières au Japon : Dai Nippon, Kirin, Teikoku et la bière Kabuto – le Kabuto, effigie de la marque, faisant référence au casque porté par les samouraïs. La brasserie tournera à plein régime jusqu’à sa fermeture en 1921, puis sera ensuite utilisée comme fabrique de fécule de maïs, puis comme hangar. En 1944 le constructeur d’avions Nakajima Aircraft s’implante à Handa et le Red Brick Building est utilisé comme entrepôt, ce qui en fait une cible potentielle pour les forces alliées. La façade du bâtiment est criblée de balles par les P-51 Mustang américains lors d’un raid aérien en 1945.

Les locaux sont restaurés en 2005, on y trouve désormais un beau musée retraçant l’histoire de la brasserie avec de nombreux objets exposés, des vidéos et des photographies d’époque. Le hall à pan de bois abrite un restaurant et un magasin de souvenirs où l’on peut déguster la bière Kabuto, aujourd’hui encore fabriquée par une brasserie locale.

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‘Do not go gentle into that good night’ – Oike Koen, Tokai-shi, Aichi

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Entre deux jours de pluie je suis finalement parvenu à me rendre au light-up show qui a lieu depuis quelques années déjà pendant la période de floraison des cerisiers au parc Oike. Bien que nous soyons en semaine les promeneurs sont nombreux, notamment les étudiants qui profitent de leurs derniers jours de congés. La chanson populaire traditionelle ‘Sakura Sakura‘ jouée à la flûte japonaise shakuhachi résonne dans le parc, puis toutes les cinq minutes le show lumineux se répète.

Avec ses nombreuses variations de couleurs le rendu est superbe, mais même de nuit il m’a semblé que c’est finalement dans leur couleur naturelle rosâtre que les cerisiers sont les plus beaux. En fleurs les arbres prennent du volume, c’est sans doute pourquoi même éclairés de la même manière en plein été le résultat ne serait pas aussi satisfaisant.

J’ai pour l’occasion ressorti mon dictaphone du tiroir en me disant qu’il serait sympa d’avoir le son avec ces quelques images. Il aurait été plus simple de tout simplement prendre la scène en video, mais même si poster quelques courtes scènes de la vie quotidienne au Japon sur mon compte Instagram m’a déjà traversé l’esprit, l’idée est déjà trop largement répandue pour avoir un sens, je sais d’hors et déjà que j’arrêterai au bout de quelques posts. Le son laisse une part importante à l’imagination, c’est pourquoi je préfère trafiquer les sons plutôt que la vidéo.

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‘Noma noma ei’ @ Mihama, Aichi.

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Excursion à Noma, encore un peu plus au sud de la péninsule de Chita que lors de notre escapade précédente, mais toujours en bord de mer. Comme l’endroit est à un peu moins d’une heure de route de la maison et donc facile d’accès, nous venions fréquemment ici l’été pour aller à la mer, mais je ne me souviens pas être venu ici depuis une petite dizaine d’années, et c’est évidemment la première fois que j’y viens en hiver. Le bord de mer est agréable pour se balader en hiver, on a la plage pour soi.

De gigantesques bateaux de cargaison passent au loin sans bruit. Je me balade autour du phare et me perds rapidement dans mes pensées. ‘Vous êtes photographe (vous aussi) ?‘ Un type qui doit avoir quelques années de plus que moi et que j’avais remarqué plus tôt me tire de mes rêveries. Ancien photographe professionnel, il m’explique qu’il photographie les phares dans tout le pays et qu’il est aujourd’hui venu exprès de la préfecture de Kanagawa pour prendre celui-ci en photo ce soir. D’ici là je n’ai rien à faire, alors j’attends ! Nous discutons une dizaine de minutes, l’homme a une manière très adroite de mener la conversation, comme si c’était là sa manière de faire passer le temps en attendant que la nuit tombe. Il ne demande même pas d’où je viens ni depuis quand je suis au Japon. Depuis combien de temps cela ne m’était-il pas arrivé ?

Je fais une brève visite au Fugu Jinja (冨具神社), le sanctuaire en haut de la colline avoisinante. En réalité, le poisson fugu, mieux connu sous le nom de poisson-globe, s’écrit avec des idéogrammes différents mais la prononciation étant la même on retrouve un peu partout autour du sanctuaire des illustrations du poisson rondouillard. J’ai mis un certain temps pour faire le rapprochement car il est mentionné sur Google Maps en tant que Tomigu Jinja. Le sanctuaire n’a rien d’exceptionnel en lui même mais c’est la première fois que je vois l’aéroport sous cet angle.

promenades

Mata kôyô – Sanage-san, Toyota-shi, Aichi pref.

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Mont Sanage Mont Sanage Mont Sanage Mont Sanage Mont Sanage

Mata signifiant ‘encore, à nouveau’, et ‘kôyô’ le rougeoiement des feuilles, le titre de ce billet pourrait se traduire par ‘Encore des kôyô’ (また紅葉), ce serait à point nommé puisque c’est là son sujet. Cependant, (je vous épargne les détails grammaticaux), cela peut également s’écrire また来よう (mata koyô ) et signifie dans ce cas ‘on reviendra’. Depuis mon plus jeune âge les repas de famille ont toujours été le théâtre de joutes ‘humoristiques’ plutôt que verbales (‘je préfère le vin d’ici à l’au-delà’ etc…), et j’ai toujours pensé que ce genre de gymnastique linguistique était la preuve que l’on maitrise une langue. S’il n’est pas forcement drôle, il faut avouer que ce type qui rend folle sa fiancée avec ses calembours à partir des noms de produits IKEA a beaucoup d’imagination et de vocabulaire. A table je fais un peu la même chose, si les enfants rient (j’espère) de bon coeur, Keiko est parfois désespérée …

Bref. Je suis retourné au Mont Sanage. La chasse au koyo n’était pas mon objectif principal, et j’ai d’ailleurs vite compris que les environs ne devaient pas être connus pour cela vu que le parking était pratiquement vide comparé à la dernière fois. Il fait froid en ce début de matinée, surtout à l’ombre. J’emprunte cette fois le chemin qui monte vers ‘Higashi-no-miya‘, comme je ne m’arrête pas tout le temps pour prendre des photos j’atteins le sommet en un peu plus d’une heure. Je suis content d’apercevoir au loin le Mont Ontake, dont pour l’instant seul le sommet est légèrement couvert de neige. Il est prévu d’aller y faire du ski cet hiver mais à une semaine de l’ouverture des pistes la neige n’est pas suffisante. Les feuilles sont colorées, l’air est pur, je me sens bien.

Rassasié et en avance sur mon planning, je décide de redescendre de l’autre côté de la vallée, ce qui m’offre à mi-parcours une superbe vue sur la ville de Seto. Je regrette à ce moment d’être venu en voiture, cela m’oblige à rebrousser chemin en cours de route alors que j’aurai pu pousser le pas jusqu’à Seto puis rentrer en train. Il me faudra vérifier les horaires de train et de bus et voir si le trajet est faisable ou non.

balades au Japon/écriture

Kôyô 2020 (2) – Korankei, Asuke-cho, Toyota, Aichi

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Les gorges de Korankei et sa rivière bordée de chaque côtés d’érables et de gingkos doit faire partie des deux ou trois lieux touristiques de le région Tokai où tout le monde se rend pour chasser le kôyô, même s’il est agréable de s’y promener tout au long de l’année – surtout en été où l’eau y est d’une revigorante fraîcheur.

Cette année, l’endroit me paraît particulièrement saturé. Nous sommes en plein milieu de semaine et à 9h30 je parviens de justesse à trouver une place de parking à proximité de l’entrée. Je suppose qu’avec la troisième vague les gens sont réticents à voyager hors de leur préfecture, tout Aichi semble s’être donné rendez-vous ici.

Il y a deux pièges dans lesquels il est facile de tomber quand on tente de coucher ce somptueux spectacle en photo. Etre tenté de faire ressortir les couleurs en abusant des logiciels de retouche photo, et prendre les même photos que tout le monde. J’ai pourtant fait quelques efforts pour prendre des angles de vues originaux en descendant au bord de la rivière ou en me positionnant en dessous des ponts, mais je suis encore bien loin d’être le prochain Benjamin Beech – le seul photographe au Japon dont les photos parviennent encore à me surprendre.

Quoiqu’il en soit, la beauté des contrastes de couleurs est aussi époustouflante qu’indescriptible. Les mots me manquent, décrire des émotions m’est devenu tellement difficile, d’où le recours à la photo comme excuse. Je me dis parfois que je cours trop de lièvres à la fois, qu’il me faudrait soit apprendre à écrire (à moins que le problème soit ailleurs ?), ou bien à prendre des photos.

balades au Japon

‘Marche madness’ – Horai-ji, Shinshiro-shi (Aichi)

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Depuis notre balade au Mont Horai-ji il y a un peu plus d’un an je m’étais promis d’en faire une fois l’ascension à pieds. Celle se fait en deux parties. Il faut dans un premier temps gravir les 1425 marches qui mènent au Horai-ji Toshogu, une fois celui-ci atteint on suit un sentier jusqu’au sommet.

Je m’attendais à ce qu’il y ait beaucoup plus de monde, je suis étonné de trouver de la place à quelques centaines de mètres de l’entrée. Il n’en sera probablement pas de même dans deux semaines, lorsque les feuilles des arbres seront colorées et que tous les habitants de Mikawa, la partie est de la préfecture d’Aichi, se rueront dans les montagnes alentours.

Au premier abord, l’ascension des marches, la répétition du même mouvement me donne plus l’impression de faire un pèlerinage qu’une balade en forêt. Je me souviens du professeur à l’INALCO, M.Butel, qui participait à ce genre de processions en groupe, tout vêtu de blanc (hakui) et un beau chapeau conique (wagesa) sur la tête. Dans la région Tokai, les marches de Kumano Kodo (Mie) ou bien encore celle qui va de Wakasa (Fukui) à Kyoto sont particulièrement célèbres. Je les rajoute à ma ‘To do list’ qui ne cesse de se rallonger.

Au fur et à mesure de ma lente progression, ponts, toriis et bâtiments aux accents rougeâtres apparaissent au milieu d’arbres gigantesques, à certains endroits le feuillage est tellement dense qu’il fait presque froid. Je ne croise presque personne, on n’entend que le bruit des oiseaux et mon essoufflement. Tout au long de l’ascension l’on peut voir des stèles et des statues, mais elles ne contiennent aucune explication. Je poursuis ma montée en méditant à propos du fait que ce genre de lieux chargés d’histoire doivent prendre une toute autre dimension pour ceux qui prennent soin de s’y intéresser de plus près.

balades au Japon

No music, but life (goes on)- Sanage-san, Toyota-shi, Aichi pref.

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Mt.Sanage 2

Mt.Sanage 1

Mt.Sanage 3

Mt.Sanage 4

Mt.Sanage 6

Mt.Sanage 5

Le Mont Sanage (猿投山) est une montagne située au nord de la ville de Toyota, à l’est de Nagoya. Haute de 628 mètres et comportant plusieurs tracés menant au sommet, elle convient tout à fait aux accro à la verdure dont je fais partie. Les guides mentionnent une durée d’un peu plus de trois heures aller-retour pour faire le trajet, c’est à peu près le temps qu’il m’aura fallu tout en m’attardant à prendre de nombreuses photos.

J’ai immédiatement abandonné l’idée de me garer au pied de la montagne, un grand parking gratuit se trouvant à dix minutes à pieds de l’entrée vers la montagne sur cette carte (A). Tout au long de l’ascension les chemins sont fréquemment flanqués de panneaux de sorte qu’il est presque impossible de s’y perdre, mais j’ai quand même pris avec un moi un plan précis de l’endroit par précaution. Les marcheurs sont nombreux mais toujours très courtois. Voir tout le monde se saluer en se croisant donne du baume au coeur. 

Le Mont Sanage est sacré et abrite en tout trois sanctuaires, dont le principal, le Sanage-jinja se trouve au pied de la montagne. A mi-chemin de la montée le sentier se sépare en deux pour donner accès à deux iriguchi, deux portes d’entrée symbolisées chacune par leur torii respectif (troisième photo, J). Lors de la montée j’ai emprunté le chemin qui mène vers ‘Nishi no miya’ (cinquième photo, I) et celui-ci semble beaucoup moins fréquenté que celui qui monte vers le ‘Higashi-no-miya‘ (G) puisque j’ai à un moment marché pendant presque une demi-heure sans croiser personne. Ce n’est que lors de la descente que je me suis aperçu que le sanctuaire situé à l’est (higashi) est en fait de taille bien plus importante. Quoiqu’il en soit, que pareilles constructions aient pu être bâties en plein milieu de cette foret me fascine.

Il est tellement agréable de marcher au calme. Je suis rapidement perdu dans mes pensées, l’endroit me fait irrémédiablement penser aux balades dans les bois du Bambësch étant gosse les dimanche après-midi. C’est amusant de se dire qu’alors qu’à l’époque je faisais parfois la tête pour y aller je meurs maintenant d’envie d’y retourner, je n’ai pas remis les pieds au Luxembourg depuis 2011. Au fur et à mesure que je monte tous les ennuis du quotidien perdent de leur importance, je me sens bien et plein d’énergie. Sortir, bouger, respirer le grand air et se recueillir un peu vaut mieux que toutes les thérapies du monde.

La vue au sommet donne sur Seto et ses environs et n’a rien de vraiment exceptionnelle. Les jours de grande clarté il parait que l’on peut voir le Mont Haku au loin, mais je préfère déjà m’estimer heureux qu’il ne pleuve pas puisqu’en ce milieu de septembre les typhons rôdent autour de l’archipel. Sur les bancs prévus à cet effet, une dizaine de personnes éparpillées ingurgitent leurs onigiri, une radio branchée sur la NHK gueule du enka.

Lorsque je rejoins ma voiture au parking le vieil homme garé à côté de moi finit lui aussi sa balade et la conversation s’installe. ‘A l’époque je venais une fois par semaine et j’allais jusqu’au sommet ! Pendant que tu es encore jeune (?), vas voir les hautes montagnes, les Alpes japonaises …’ me conseille-t-il …

balades au Japon/sport

Je cours toujours … (6) @ Chausuyama (Aichi pref.)

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Les marathons de Nara, Matsumoto, le Nagoya Adventure Marathon, Ibigawa (Gifu), le semi de Matsukawa (Nagano) ou bien encore le Ninja Trail (Mie) … Je ne me faisais pas trop d’illusions, mais même les courses reportées en fin d’année sont finalement annulées. Par ailleurs, il en est de même pour toutes les courses de l’UTMB (Ultra Trail du Mont Blanc). Je suis là encore plutôt déçu puisque je pensais pour cette édition prendre congé exprès pour assister à la retransmission en direct en ligne de la principale course qui devait avoir lieu à la fin du mois.  

Alors que la fin de la saison des pluies marque normalement le début des sorties longues de 15 à 20 km, je reste bloqué au footing de 10km du week-end que j’alterne avec des balades et promenades à vélo ou à pied dans la péninsule de Chita. Comme je ne suis pas bien épais, courir pour maigrir n’a jamais été une source de motivation. Comme il semble que je ne sois pas le seul dans ce cas on commence à trouver sur internet des courses virtuelles. Je me suis vite-fait inscrit (gratuitement) à l’UTMB® Virtual 50, qui consiste à courir 50km avec un dénivelé positif de 2,500m, ou bien 75km sur terrain plat -100 mètres de dénivelé positif étant comptabilisés comme 1km sur terrain plat.

Afin de pouvoir courir en évitant la chaleur de la ville, la foule et ses virus, je me suis rendu au Mont Chausu (Chausuyama), plus haut sommet de la préfecture d’Aichi, (1,412m) pour voir à quoi cela pouvait bien ressembler de parcourir 10km dans la montagne dans un lieu qui m’est familier. Au départ j’avais en tête de monter et descendre plusieurs fois la piste de ski, mais après un premier aller-retour je me rends vite compte du peu d’intérêt de la chose, et emprunte pendant 90 minutes les différents sentiers de la montagne située en face. Lors de la montée les chemins sont trop étroits, la pente trop raide pour pouvoir faire autrement que marcher, il en est très bien ainsi puisque je sue à grosses gouttes. A chaque fois que j’atteins le sommet je savoure la vue sur les montagnes alentours et redescends à toute allure en bondissant comme un cabri. C’est grisant, j’exulte.

a blast from the past/balades au Japon

‘La nature apaise le cerveau et guérit le corps’ @ Inabu, Aichi pref.

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Nagano et sa verdure nous manquent. Alors que le nombre de personnes infectées (re)explose nous sortons en évitant au possible les endroits fréquentés. Franchir les frontières de la préfecture n’est pas interdit mais les médias rapportent fréquemment que certaines voitures aux plaques ‘étrangères’ sont rayées sur les parkings ou encore menacées à coups d’appels de phare sur les autoroutes.

Situé en bordure de la préfecture de Nagano, Inabu est un discret village campagnard ingurgité par la ville de Toyota en 2005. Aujourd’hui nous ne nous attardons pas au complexe touristique onsen-gare-routière Donguri no Sato mais nous enfonçons un peu plus dans la montagne. Alors qu’il a plu pendant tout le trajet la pluie cesse miraculeusement quand nous arrivons à destination.

Equipés de leurs épuisettes les enfants attrapent tout ce que le petit étang comporte comme petites bestioles. Il faut deux éternités ou encore une chute dans la boue pour qu’ils se lassent finalement de leurs jeux. La verdure est partout, comme ravivée par toute cette pluie dont je me plains à longueur de journée. En contre-bas la rivière gronde,    les éléments sont déchaînés. Toute cette force, toute cette intensité me laisse perplexe, je rentre complètement épuisé et lessivé. C’était si beau pourtant.

balades au Japon

Himakajima (horizontal) – Aichi pref.

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J’aime beaucoup la nature, les balades et les paysages, et prends évidemment de nombreuses photos des montagnes et autres vastes plaines que je visite. Mais une fois chargées sur l’ordinateur celles-ci n’ont que rarement la force ou la beauté que je voulais leur donner. C’est sans doute ce qui fait que si l’on exclut les photos d’aviation, les trois-quarts de mes photos sont prises à l’horizontale. Je ne sais manifestement pas remplir cet espace qu’à la verticale un beau ciel bleu suffit à remplir à moitié. Sans prétention, je persiste, j’apprends. Ce blog pourrait sur une cinquantaine d’années devenir un pour mémoire de mes progrès – ou pas.