‘Fraîcheur de vivre …’ (Kaida Kogen, Nagano)
35 degrés à l’ombre ? Courage, fuyons ! Pour le ‘plateau de Kaida’, situé à trois heures de route de Nagoya. Le plateau et ses environs sont dominés par l’Ontake-san (3,076m), imposante montagne réputée pour les randonnées et les sports d’hiver.
A l’aller nous faisons un détour par ‘Nezame no toko’, dans le district de Kiso, puis les enfants font du cheval dans le plateau de Kaida. Nous pêchons quelques poissons dans un ‘tsuri hori’ (bassin de pêche) et pendant qu’elle grille au feu de bois ce qui fera un délicieux quatre heures, une sympathique grand-mère nous explique que même en plein été, on n’utilise pas l’air conditionné dans la région. Un ventilateur, pourquoi faire ? A la petite auberge ou nous passons la nuit, en pleine campagne, au dîner tout le monde est en manches longues. Nous fermons même la fenêtre pour dormir la nuit !
Le lendemain matin nous attaquons l’ascension de l’Ontake-san. La montée en cabine téléphérique coûte un bras mais offre 15 minutes de bonheur. La vue est splendide, les enfants sont surexcités, leurs plus beaux sourires aux lèvres. ‘Priceless’, comme dirait l’autre. En haut, a 2,150m il fait presque froid. Je fais le plein d’oxygène, rêvasse, me promet d’aller jusqu’au au sommet dans quelques années.
L’escapade donne faim. A midi, c’est soba. Comme hier midi, et hier soir aussi d’ailleurs. C’est la spécialité a Nagano, mais il y a tant de variétés différentes que l’on ne s’en lasse jamais.
Déjà il faut rentrer, ‘retour a la civilisation’ via un petit crochet au touristique Tsumago-juku. Il refait chaud, quoique la balade soit agréable avec ces petites ruelles et maisons en bois.
Nagoya. 20 heures, 30 degrés. Cette désagréable bouffée d’air chaud quand j’ouvre la porte de la voiture. Le temps de porter les enfants à leur chambre que je suis en sueur. Peut-être ai-je rêvé ?