Monthly Archives

3 Articles

balades au Japon

‘Ise plus où donner de la tête’

Posted on

Excusez le titre ridicule. La dizaine de photos de pancartes et devantures des magasins ci-dessous ont été prises lors de notre passage dans okage-yokocho à Ise. Je ne m’en étais jamais aperçu auparavant, mais il y a énormément de variété dans les formats et les couleurs utilisées. Alors qu’il me semble normal que les idéogrammes en or des deux premières photos sautent aux yeux, l’impact visuel que peut avoir sur une devanture un seul caractère est fascinant. Des idéogrammes à peine lisibles, non pas imprimées mais incrustées dans des plaques de bois abimées par le temps, laissent à penser que le magasin est là depuis bien longtemps. Parfois on préfère l’image à l’écrit, ou on mêle les deux. Si j’aime beaucoup Snoopy, le voir apparaître ici me fait grincer des dents. J’ai par contre beaucoup d’affection pour le petit tigre de tora-ya, qui me fait penser aux 11 petits chats de la série de livres pour enfants de Noboru Baba du même nom, et que Louis adore.

DSC_0251

DSC_0246

DSC_0247

DSC_0321

DSC_0256

 

DSC_0322

DSC_0316

DSC_0258 (1)

DSC_0252

DSC_0328

 

balades au Japon

Ise Jingu ( Mie )

Posted on

DSC_0261

DSC_0272

DSC_0280

DSC_0297

DSC_0301

DSC_0306

DSC_0324

DSC_0333

Au départ nous pensions faire une balade à Kyôto, mais les embouteillages sur l’autoroute nous ont fait changer d’itinéraire et c’est un peu par hasard que nous nous sommes retrouvés au sanctuaire d’Ise, situé au sud de la préfecture de Mie. C’est la quatrième ou cinquième fois que j’y viens, et chaque venue est une sorte de pèlerinage puisque c’est ici que j’ai fait connaissance avec ma joyeuse compagnonne il y a de cela quinze ans déjà, et c’est sans doute ce qui nous a amené à y revenir après la naissance de Léo puis Louis.

Aujourd’hui c’est le hasard qui nous guide, mais l’endroit n’en reste pas moins sacré. Le superbe cerisier après le pont Uji est en fleurs, l’eau en contre-bas est d’une exceptionnelle pureté, les arbres tous gigantesques. Avec le temps radieux qu’il fait, les couleurs, les reflets des dorures sur les toitures des bâtiments, les ombres des arbres dans la cour, tout est tout simplement ’divin’.

Nous descendons de notre petit nuage et nous baladons dans okage-yokocho, la galerie marchande à l’entrée du sanctuaire, bourrée de monde en ce dimanche. Bouffe et souvenirs. Je n’aime pas trop ce genre d’endroits, on s’y sent toujours obligé d’y acheter des gadgets inutiles ou d’y manger debout, bousculé ou hâté par la foule d’onéreux mets soi-disant locaux que l’on retrouve finalement dans les grands magasins à Nagoya. ’Cela fait partie du folklore’, rouspète Keiko à chaque fois. Au centre de la place on donne une représentation de taiko, les tambours japonais. Le bruit est monumental, les vibrations des percussions me donnent la chaire de poule.

Retour par la route, tout doucement. Matsusaka, Tsu, Yokkaichi … Chaque ville a son lot d’embouteillage, mais l’autoroute est tout autant encombrée, alors pourquoi s’énerver ? Je suis serein, un homme nouveau, un nouveau-né ! Le sanctuaire d’Ise a décidément quelque chose de spécial …

balades au Japon

‘Dans la vallée …’ @ Hôrai-ji (Aichi)

Posted on

DSC_0222

DSC_0271

DSC_0258

DSC_0229

Depuis l’ouverture de la nouvelle autoroute Shin-Tômei qui relie Tôkyô à Nagoya en passant non pas le long des côtes mais plus à l’intérieur des terres, des lieux touristiques auparavant ’peu accessibles’ se situent désormais à une petite heure de route. C’est notamment le cas de la mystérieuse région autour du Mt.Hôrai (Hôraisan) que je vois souvent apparaître dans les brochures de la préfecture d’Aichi et qui attire mon attention depuis un bon moment.

Peut-être est-ce parce que n’en ai pas assez étudié le contexte historique pour l’apprécier à sa juste valeur, mais je n’ai pas trouvé le temple en lui même exceptionnel. Par contre le paysage est sublime ! Difficile de croire que nous ne sommes qu’à 695 mètres d’altitude tant la vallée semble profonde. Difficile de croire que nous sommes à une heure de route de Nagoya alors que nous sommes entourés de montagnes à perte de vue. Sur la dernière photo, ne se croirait-on pas dans les montagnes en pleine campagne chinoise quelques siècles en arrière ? Il se met à neiger, ce qui ne fait que rendre le lieu encore plus magique, et malgré le froid j’ai beaucoup de peine à partir.

Des brochures parlent d’une randonnée de 4 heures partant du bas de la montagne jusqu’au sommet avec un crochet par le temple avec 1,425 marches de pierre à monter sur le trajet. Il me faudra absolument m’offrir une journée pour y faire un ’pèlerinage’ en solitaire quand il fera un peu meilleur.