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la sélection du moi[s] 1811

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The Velvet Underground fait partie de ses albums archi-connus dont je dois avoir entendu plusieurs titres sans savoir qu’ils appartenaient à ce groupe. Séance de rattrapage donc.

Beck – Colors  Je ne suis pas un fan de Beck au point de guetter chaque nouvelle sortie, mais quand je tombe dessus par hasard je m’en empare toujours sans trop réfléchir. C’est sans doute là ce que l’on appelle la notoriété. Et à chaque fois de me répéter : ‘Dire que ce type chantait ‘I’m a loser’ alors que j’étais lycéen !

Wednesday Campanella – Galapagos  C’est un peu la même chose pour chaque nouvelle sortie de Wednesday Campanella, sauf qu’il faut l’impulsion du moment, être un peu high pour ‘oser’ mettre la main dessus. Il y a à chaque cette envie d’être surpris, d’entendre éclater de l’intérieur une bulle j-pop aseptisée. Et se dire chanteuse avec pareille voix de crécelle donne des idées pour les soirées karaoke improvisées.

Utada Hikaru – Hatsukoi (宇多田ヒカル – 初恋) Après ses deux albums justement trop pop, c’est depuis son troisième album ‘Deep River’ que j’ai commencé à apprécier Utada. Ou plutôt ses titres lents et dramatiques, parfois lourdement accompagnés au piano (le sublime ‘dareka no negai ga kanau koto‘), petites perles qui traînent au milieu de morceaux efficacement composés.

Rokuro – Meiso (轆轤- Meiso ) Je cherche toujours un groupe de rap japonais capable de détrôner, non, d’arriver à la cheville de ‘Tha Blue Herb’. Quand le mouvement hip hop japonais ne se ridiculise pas en refusant de sortir de sa phase ‘dûrs, boss et dombis’ [‘des dûrs, des boss, des tueurs à gages des bandits, des médisants et soi-disant dans l’biz depuis qu’ils ont dix ans’] il s’embourbe dans les niaiseries bon-enfant des Seamo, Ketsumeshi et autres Home Made Kazoku. Comme pour mes dernières escapades, cet album était mis en évidence aux rayon recommandations, mais je ne semble pas avoir les même goûts que les gars de chez Tsutaya …

Utada Hikaru – Hatsukoi (宇多田ヒカル – 初恋) Après ses deux albums justement trop pop, c’est depuis son troisième album ‘Deep River’ que j’ai commencé à apprécier Utada. Ou plutôt ses titres lents et dramatiques, parfois lourdement accompagnés au piano (le sublime ‘dareka no negai ga kanau koto‘), petites perles qui traînent au milieu de morceaux efficacement composés.

Pour résumer, dans l’ensemble, une sélection sans grande prise de risque. La fin de l’année approche, je suis trop débordé pour m’aventurer hors des sentiers battus la machette entre le dents. Qui sait, un revival Léo Ferré le mois prochain ?

balades au Japon

Shirakabako > Kurumayama (Chino-shi, Nagano pref.)

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Après le ski en hiver et les randonnées à vélo en été, c’est cette fois-ci en automne, afin de prendre une grande bouffée d’air frais que nous revenons à Shirakabako (白樺湖) en famille. Si le paysage est superbe quelle que soit la saison, la diversité des couleurs en automne me semble plus intéressante que le vert omniprésent et presque oppressant du printemps. Nous nous faufilons à travers la montagne et à chaque descente de voiture le paysage nous offre un autre visage. Bientôt, le Mont Fuji, déjà enneigé, apparait au loin. Il semble flotter dans les airs, au dessus des nuages. Alors qu’ils couraient dans tous les sens il y de cela juste un instant, les enfants sont tout d’un coup bien calmes et rêveurs. A 1,800 mètres d’altitude il ne fait plus que trois maigres degrés. Nous reviendrons rêvasser au printemps, quand le temps s’y prêtera davantage.

sport

‘Whoomp, There It Is …’

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C’est le fait d’avoir été voir un match de basket durant notre séjour en France en avril dernier qui a (re)mis le feu aux poudres. Alors qu’il s’agissait avant tout de passer un bon moment avec quelques potes et membres de la famille, nous avons eu droit a un festival de trois-points et de dunks !! Que s’est-il donc passé pendant mes dix années d’absence dans le milieu du basket pour qu’il ait évolué à ce point ? Léo me parle fréquemment de ce match encore aujourd’hui, avec grande émotion et enthousiasme, comme si ce match avait changé sa vie.

En 2004, Yuta Tabuse fut le premier japonais à jouer (et marquer) en NBA. Les mauvaises langues diront qu’il s’agissait avant tout d’un coup de marketing visant à tirer des sous de ce peuple souvent plus fier qu’il n’est nécessaire de ses compatriotes lorsque ceux-ci brillent à l’étranger, et de surcroît aux Etats-Unis. Bien entendu, le pétard mouillé n’explosera pas, il faut attendre 2016 et une réforme de la ligue japonaise et son changement en B.League pour qu’on entende parler à nouveau de basket dans l’archipel.

Trop occupé pour regarder les play-offs de la NBA cette année, je m’étais donné rendez-vous en octobre pour la reprise de la saison, m’offrant une petite séance de rattrapage des 10 ou 15 années écoulées. Entre-temps, les joueurs que j’admirais quand j’étais lycéen sont tous devenus coachs ou commentateurs. Délors, quelle équipe suivre pendant cette saison ?

Il se trouve que cette année, un autre japonais fait son entrée en NBA. Yuta Watanabe, 2.06m pour 93kg, a joué 4 ans pour l’université George Washington. Bon défenseur, discipliné, plutôt discret, est en ‘two-way contract’ avec les Memphis Grizzlies et les Memphis Hustle en NBA G League, sorte de Ligue 2 de la NBA. Il a notamment fait sensation en marquant 11 points lors d’un match de préparation pour les Grizzlies, dont un fabuleux trois-points d’égalisation qui poussera son équipe en prolongations. Depuis le début de saison il n’a eu droit qu’à une seule sortie sur dix matches, joué 5 minutes et marqué ses 2 petits premiers points … sur lancer-franc. Cet ‘événement’ lui vaudra malgré tout, le lendemain, une demie-page à la page sport du quotidien journal Asahi Shimbun. Vraiment, ce pays est en paix …

Memphis Grizzlies Media Day

 

 

 

balades au Japon

(Pre)Kôyô 2018 @ Expo ‘Moricoro’ Park (Aichi)

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Il fait froid en matinée et en soirée depuis deux semaines, mais il est encore trop tôt pour vraiment apprécier le kôyô à Nagoya et la préfecture d’Aichi en général. Les érables ne sont encore qu’à peine orange, et ce que dans certaines parties. C’est peut-être pourquoi le gigantesque parc, qui abritait l’exposition universelle en 2005 et dans lequel j’ai couru mon premier semi-marathon il y a de cela trois ans déjà est quasiment désert. A moins que ce soit parce qu’il est mal entretenu ? Certains plans étaient tellement illisibles que j’ai bien failli ne pas retrouver le parking où je m’étais garé. Néanmoins, le petit espace autour de la réplique de la maison de Satsuki et Mei qui apparait dans ‘Mon voisin Totoro’ est particulièrement plaisant.

Comme celle des cerisiers en fleurs au printemps, la saison du kôyô se termine aussi brusquement qu’elle débute. En verrais-je quelque chose cette année ?