‘Never do, what they do …’
‘Lost generation, fast paced nation. World population confront they frustration …’
C’est maintenant à la mode depuis deux ou trois ans ; Au Nouvel An, faire la queue plusieurs heures avant l’ouverture des magasins pour être parmi les premiers à s’arracher un – ou plusieurs – Fukubukuro, paquets-surprise comprenant un lot d’articles à prix cassés d’une marque ou d’une enseigne de magasin. S’entasser ensuite dans les shopping-mall, mettre une heure rien que pour trouver une place de parking, attendre une autre heure pour trouver une table au restaurant, faire ses courses dans un boucan monstre, et se refiler la grippe en prime. Consommer, consommer, consommer … Argent, temps, énergie, tout y passe. Quelle merveilleuse manière de commencer l’année !
Afin d’éviter la foule et les embouteillages, nous ne sortons pas d’un rayon de 10km autour de chez nous. Nous nous rendons au temple le 4 janvier généralement. Après tout le monde, puisque personne n’a encore été capable de m’expliquer pourquoi il fallait impérativement s’y rendre avant, inutilement bousculé par la foule. Les parcs sont pratiquement déserts. Basket, foot, freesbee et cerf-volant sont au programme. ‘Mais … les enfants n’ont pas froid ?’ me demande-t-on souvent. ‘Froid ? Mais … non. Bien sûr que non !’ A force de courir, c’est à peine s’ils ne se plaignent pas d’avoir trop chaud.
Au Nouvel An, à force de faire tout différemment des autres, c’est à chaque fois la saison des remise en question. A propos de moi, mais aussi de ma famille. Suis-je, sommes nous bien au bon endroit ? Comment va se passer cette année, à l’école, au travail ? Cette nouvelle année nous apportera-t-elle une réponse à ces questions ?