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balades au Japon

‘Dekai Tokyo’ (1) JL200 Nagoya – Haneda

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– Suwatte kara zutto neteta.  (Je me suis assise, et j’ai dormi pendant tout le voyage.)

– Tabun yoppodo nemukattandarô. (Tu devais être vraiment fatiguée …)

La conversation entre les deux protagonistes malgré-elles, dérobée à la sortie de l’appareil, vient merveilleusement ponctuer cette séquence audio et me permet de donner un fil conducteur à ce billet. Car il était impossible de dormir, le signe lumineux indiquant ‘Attachez vos ceintures !’ étant resté allumé pendant tout le voyage en raison des turbulences. Il fallait effectivement être vraiment épuisée, ou alors habituée aux voyages mouvementés pour pouvoir fermer l’oeil … 

balades au Japon

‘Dekai Tokyo’ – prélude

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Tous les 5 ans je suis amené à me rendre à Tokyo pour le renouvellement de mon passeport. J’y vais généralement seul puisque l’ambassade n’est ouverte qu’en semaine, et pour l’occasion j’y passe une nuit. Je suis allé une dizaine de fois à Tokyo pour le travail, seul ou accompagné. Une fois le travail terminé il y a toujours un peu de temps libre. Le trajet se fait la plupart du temps en train, les horaires sont donc flexibles. Mais par peur d’être entraîné dans quelque embrouille ou accident ou bien de perdre mon porte-feuille ou autres documents importants en cours de route, au lieu d’en profiter pour me balader je finis toujours en train de rêvasser sur le toit du KITTE près de la gare de Tokyo pour ensuite me perdre dans le labyrinthe de ses sous-sol.

Lors de mon précédent passage en 2015, en tant que touriste donc, j’avais profité de mes deux journées pour faire le tour de plusieurs papeteries uniques dispersées dans la ville. J’avais alors perdu beaucoup de temps dans les transports et en raison d’un flagrant manque de préparation, à me retrouver à 11h devant un magasin ouvrant ses portes à 12h. Carte à la main je m’étais  perdu dans les galeries marchandes de Nakano-ku et ses magasins spécialisés improbables (dont le ‘Book Garage‘, le paradis des brochures de voitures). J’avais particulièrement apprécié la papeterie ITOYA à Yurakuchô, son ambiance feutrée, la classe, la gentillesse et surtout la disponibilité de ses vendeurs. J’en étais sorti le sourire jusqu’aux oreilles avec mon LAMY Safari Neon Lime Green, et je me remémore avec plaisir ce voyage à chaque fois que je m’en sers. 

J’avais traîné du côté d’Asakusa afin de jeter un oeil au flambant neuf ‘Centre d’information touristiques et culturelles‘ puisqu’à l’époque j’étais en charge du centre d’information touristique à l’aéroport. Alors que j’attendais au feu devant le sanctuaire d’Asakusa j’avais été interpellé par deux énergumènes et m’étais même retrouvé devant la caméra en train ‘d’éplucher’ deux onigiris emballés afin de savoir lequel était le plus facile à éplucher. Vivant déjà à l’époque au Japon depuis quelques années, les onigiris faisaient si je puis me permettre l’expression, partie de mon pain quotidien et je n’avais eu aucune difficulté à défaire l’emballage. Ce qui ne m’empêchera pas la scène d’être diffusée à la télé deux mois plus tard, selon les dires d’un collègue surpris de me voir surgir ainsi au petit écran. Le Tokyo Sky Tree venait d’être achevé, je m’étais contenté de le contempler de loin en me promettant d’y grimper une fois la frénésie calmée. 

Ne voulant pas m’encombrer je n’avais pas pris mon Nikon avec moi. Je n’avais pas encore de smartphone et n’étais revenu qu’avec une vingtaine de photos. J’étais au creux de la vague et loin d’être en état de reprendre mon blog. Mon carnet n°7 accorde trois pages à ce séjour, mais il n’y a presque que du texte, nous sommes bien loin de l’espèce de scrap-book que je peaufine méticuleusement aujourd’hui. J’en suis plutôt étonné car mon enthousiasme pour la chose me semblait à priori être bien plus important que maintenant.  

Bref, Tokyo, c’est la capitale ! Pour le ‘campagnard’ que je suis, y passer deux jours était et est encore un véritable événement. J’y suis retourné ce mois-ci et pense écrire quelques billets à propos de mon séjour. 

※ Le titre fait référence à la chanson ‘Akai densha’ (赤い電車) de Quruli (くるり). Le train rouge qui y apparait part de la banlieue de Tokyo pour arriver à Shinagawa et au fur et à mesure qu’il avance, Tokyo semble de plus en plus ‘dekai’, c’est à dire énorme. On se moque un peu de moi à chaque fois que j’en parle autour de moi, mais cette immensité est fascinante !

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‘Etoile des neiges …’ Yabuhara Kogen (Nagano)

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Le vendeur du magasin de sport m’a longuement expliqué que l’année prochaine, skis et snowboards disparaîtront vraisemblablement des rayons. Qu’en raison du réchauffement climatique (?) il neige de plus en plus tard et la saison des sports d’hiver se fait chaque année plus courte. Que la population de skieurs diminue, que les investissements sont trop importants et risqués … Il m’aurait presque fait pitié ! Mais ce ne seront pas ses lamentations qui me feront acheter une paire de skis. Quoiqu’il en soit, c’est un fait qu’alors que l’année dernière nous passions un Noël blanc sur de belles pistes, il n’y a que 80 petits centimètres de neige à Yabuhara, où nous faisons notre première sortie cette saison. 

Je ne suis pas seulement un ame-otoko (homme qui amène la pluie), mais également un yuki-otoko (homme qui amène la neige) semble-t-il. Alors qu’il a fait beau pendant une semaine, le temps se dégrade au fur et à mesure que nous approchons. Tout au long de la journée il neige et le vent est plutôt violent en hauteur. L’après-midi la neige se fait lourde, nous sommes trempés et grelottons sur le télé-siège avec Léo. D’habitude tout le monde râle lorsque les remonte-pente s’arrêtent, mais aujourd’hui nous levons le camp aux alentours de 15h. Le parking pourtant plein à craquer le matin est déjà presque vide, preuve que nous aurons tout de même été téméraires !

'Tout ce qui a deux ailes me fait planer'

‘Tout ce qui a deux ailes me fait planer’ (6) @ Centrair (NGO)

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A force de contempler les magnifiques photos de Luke Ozawa et autres Charlie Furusho, j’ai décidé que cette année j’allais m’appliquer un peu et faire les choses sérieusement. Délaisser un peu les gros plans faciles intéressants pour les fanatiques, mais moins pour … la famille, entre autre.

J’ai donc pris position en fin de matinée bien loin de mon Sky Deck habituel, en bord de mer en ce froid matin pour une première tentative. La piste étant cachée par les bâtiments je pensais utiliser Flightradar pour au moins connaître l’ordre d’arrivée et de départ des appareils, mais la batterie de mon smartphone me lâche au bout de 10 minutes sans explications. Soit, à l’ancienne alors ! Après tout je connais les horaires départs internationaux pratiquement par coeur. Il y a beaucoup de vent, même les long courriers n’utilisent pas toute la piste et apparaissent soudain au dessus des hangars là où on ne les attend pas. Avec les bourrasques, difficile de prendre une photo sans que l’horizon ne soit plus ou moins incliné. Voilà donc pourquoi Ozawa expliquait qu’il est indispensable d’utiliser un trépied et d’attendre que l’avion entre dans le cadre, au lieu de le chasser …

Je me bats ainsi une heure durant avec le vent, le matériel et mon incompétence. Le résultat est plutôt médiocre, mais je me suis beaucoup amusé. Il faudra également que j’apprenne à retoucher mes photos. A suivre, donc.

sport

‘We are, Sea Horses’

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Cela faisait un petit moment que Léo réclamait pour aller voir un match de basket. Comme j’en parlais ici, depuis le début de la saison NBA en octobre je regarde les highlights des matchs sur internet, à défaut de regarder le match en direct à la télé, j’écoute les commentaires à la radio, prétextant que cela fait progresser Léo en anglais.

Il y a trois clubs dans la préfecture : Les Nagoya Diamonds à Nagoya, Mikawa Sea Horses à Kariya, et les San-en Neophoenix à Toyohashi. Les Sea Horses jouaient à domicile pour le premier match de l’année contre l’équipe d’Hokkaido. J’ai fait monter Léo en voiture sans lui dire où nous allions, à la vue du grand stade et du parking plein à craquer il était tout excité.

S’il parait que le basket à la cote ces derniers temps, je ne m’attendais pas à un tel monde. Le match débute à 14h, l’ouverture des portes se fait à 12h. Comme j’avais pris des places en tribune libre et ne savais pas s’il y aurait du monde je m’étais dit qu’il valait mieux y aller en avance, mais bien que nous soyons arrivés à 11h30 il y avait déjà plus de 100 personnes devant nous ! Comme c’est les vacances et que tout le monde est de retour pour voir la famille, j’imagine qu’il y a un peu plus de supporters que d’habitude ? Quasiment tout le monde est habillé en bleu, couleur du club, et déjà Léo râle parce que nous ne sommes pas habillés pour l’occasion.

12h, les portes s’ouvrent. La tribune libre derrière le banc des Sea Horses est prise d’assaut, nous prenons place dans celle située juste derrière les supporters adverses. Je suis surpris par l’aspect moderne de la salle. Néons et lasers bleus, écrans géants au milieu. C’est là ce que j’ai l’habitude de voir dans mes matchs de la NBA ! Voilà qui explique pourquoi place coûte 20 Euros au lieu des 5 Euros payés lors de notre match en France.

Je ne connais rien de ce club, ni ses joueurs ni son classement. Après vérification je suis rassuré de constater que les Sea Horses sont en milieu de tableau et notre adversaire bon dernier. Peut-être allons nous même assister à une victoire ? Entrée des cheerleaders, entraînement aux chants des supporters, ‘fan service’ en balançant des goods de l’équipe à travers la salle. Présentation des joueurs sous les feux d’artifices et les lasers … Quel show !

Le score est serré jusqu’au dernier quart-temps, mais nous parvenons à gagner, laborieusement, sur le maigre score de 69-59. Ca jouait très lentement et plutôt mal des deux côtés, un vrai festival de passes et de tirs ratés. Mais l’ambiance était excellente, très bon-enfant, et Léo tout heureux de pouvoir crier et chanter. Comme quoi, parfois la foule a du bon aussi !

 

vie quotidienne

‘Never do, what they do …’

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‘Lost generation, fast paced nation. World population confront they frustration …’

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C’est maintenant à la mode depuis deux ou trois ans ; Au Nouvel An, faire la queue plusieurs heures avant l’ouverture des magasins pour être parmi les premiers à s’arracher un – ou plusieurs – Fukubukuro, paquets-surprise comprenant un lot d’articles à prix cassés d’une marque ou d’une enseigne de magasin. S’entasser ensuite dans les shopping-mall, mettre une heure rien que pour trouver une place de parking, attendre une autre heure pour trouver une table au restaurant, faire ses courses dans un boucan monstre, et se refiler la grippe en prime. Consommer, consommer, consommer … Argent, temps, énergie, tout y passe. Quelle merveilleuse manière de commencer l’année !

Afin d’éviter la foule et les embouteillages, nous ne sortons pas d’un rayon de 10km autour de chez nous. Nous nous rendons au temple le 4 janvier généralement. Après tout le monde, puisque personne n’a encore été capable de m’expliquer pourquoi il fallait impérativement s’y rendre avant, inutilement bousculé par la foule. Les parcs sont pratiquement déserts. Basket, foot, freesbee et cerf-volant sont au programme. ‘Mais … les enfants n’ont pas froid ?’ me demande-t-on souvent. ‘Froid ? Mais … non. Bien sûr que non !’ A force de courir, c’est à peine s’ils ne se plaignent pas d’avoir trop chaud.

Au Nouvel An, à force de faire tout différemment des autres, c’est à chaque fois la saison des remise en question. A propos de moi, mais aussi de ma famille. Suis-je, sommes nous bien au bon endroit ? Comment va se passer cette année, à l’école, au travail ? Cette nouvelle année nous apportera-t-elle une réponse à ces questions ?