‘Dekai Tokyo’ (2) – JAL Factory Tour Sky Museum

Posted by mahl on

 

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Une heure après mon arrivée, mon séjour à la capitale commence avec la visite du centre de maintenance de Japan Airlines (JL/JAL), le JAL Factory Tour Sky Museum, situé à une station de train du Terminal 2 de l’aéroport d’Haneda (HND/RJTT). La visite guidée est gratuite, mais nécessite une réservation à l’avance – trois longs mois à l’avance dans mon cas.

Je suis dans les premiers arrivés, ce qui me laisse tout le temps de visiter le musée dédié à la compagnie. Répliques des avions de la compagnie, galerie d’uniformes, ateliers expliquant les divers métiers lies à l’aéronautique, et des explications très détaillées à propos du transport de la flamme olympique lors des Jeux Olympiques de Tokyo en 1964. La cinquantaine de personnes est ensuite guidée vers une salle où une hôtesse de l’air nous donne des explications à propos d’Haneda, de l’histoire de la compagnie et quelques notions d’aéronautique.

Après une courte pause nous sommes ensuite répartis en petits groupes de 10 personnes. On nous met un joli casque rouge de protection sur la tête et c’est l’entrée dans le premier des deux hangars. Que l’on soit un féru d’aviation ou non, on ne peut être qu’impressionné par la taille et la proximité des appareils. Un 767 et un 737 sont entreposés côte a côte, vidés de leur contenu pour une inspection de cabine. Je m’imagine monter sur les échafaudages, grimper sur l’aile pour y faire des sauts périlleux comme un athlète de parkour …

Dans le deuxième hangar, un 777-200 se repose. Nous sommes autorisés à nous approcher de la bête de 64 mètres de long. Je m’avance silencieusement, comme pour ne pas la réveiller. Je contemple longuement, fasciné, ses deux énormes turboréacteurs GE90-94B de 3 mètres de diamètre mis à nu devant nous. Alors que je fais en rêvassant le tour d’un 787 au fond du hangar, une sirène retentit. Un 737 fait son entrée à quelques mètres de nous, tracté par un remorqueur. Les mécaniciens s’affairent rapidement autour de l’avion, comme si nous n’étions pas là. Il me plairait d’être invisible pour rester ici des heures durant mais le temps de visite touche déjà à sa fin. Je me fais prendre en photo devant le Triple Sept, contemple au dehors trois ou quatre avions atterrissant sous les bourrasques de pluie, puis redescends de mon petit nuage. J’ai sur le coup un peu honte d’être venu seul sans Léo, puis me ressaisis. Je tiens là une excellente excuse pour revenir !


Comments ( 3 )

  1. ‘Dekai Tokyo’ (3) – ‘Haneta haneta, boku ha haneta …’ – lasting translation
    […] Après ma visite j’ai trois heures à passer à l’aéroport avant mon rendez-vous à l’ambassade. Je file rapidement au Terminal 1 Observation Deck. Il pleut des cordes, la piste d’atterrissage 34L est pratiquement inondée. Lors de l’inversion de poussée, les avions éclaboussent tout autour d’eux de manière très spectaculaire et utilisent pratiquement l’intégralité de la piste pour s’arrêter. C’est fascinant, mais j’ai rapidement les doigts gelés – nous sommes en février. […]
  2. fgautron
    Salut mahl, mon fils a déjà visité ce musée avec quelques copains d'école il y a plusieurs années mais je n'y suis moi-même pas encore allé. Cette photo de turbine me donne maintenant très envie d'y aller avec un appareil photo, mais j'imagine que tout est fermé maintenant pour un bon petit moment en raison de l'état d'urgence. Cette photo me fait indirectement penser à la couverture du morceau électronique Atlas de Monolake (Robert Henke, lui-même apparemment fasciné par la beauté des objets technologiques) que je me mets du coup à réécouter: https://www.youtube.com/watch?v=gppQg5W7veE En te souhaitant ainsi qu'à ta famille de garder une bonne santé!
    • mahl
      fgautron > Merci pour ton commentaire. Une fois le calme revenu, si tu as l'occasion d'y aller n'hésites pas une seconde ! Je te souhaite d'avoir plus de chance que moi avec le temps, sous la pluie l'endroit est plutôt sombre. Pas facile de prendre de bonnes photos. Merci pour le lien. Je n'ai pas pu m'empêcher, le temps de l'écoute, de chercher de quelle moteur il s'agissait -sans réussite. Il me plairait d'étudier le dessin industriel pour m'amuser à dessiner ces engins avec plus ou moins de réalisme, en écoutant de l'électro, bien évidemment ! J'espère sincèrement que tout se passe bien pour toi et ta famille également.