‘J’avais tant de choses à dire mais y’a plus rien’ – Tout ce qui a deux ailes me fait planer (18)

Posted by mahl on

Si l’on trace en direction du sud une ligne parallèle à la piste d’atterrissage de Centrair, on atteint à une centaine de mètres près le phare de Noma. C’est en réalité cette découverte qui m’a poussé à y venir pendant que le vent souffle encore du nord vers le sud. Dans cette configuration les appareils sont en phase d’approche de la piste d’atterrissage et donc assez bas pour pouvoir être pris en photo, contrairement au décollage où ils s’empressent de prendre de l’altitude. N’ayant pas réussi à intégrer les rares avions passant dans le paysage de manière satisfaisante je ne m’attendais pas à un miracle en traitant les photos sur l’ordinateur, et c’est effectivement avec grande peine que je suis parvenu à en extirper cette série de 3×2 photos.

D’habitude je choisis les photos et l’histoire que je veux raconter vient d’elle-même. Cela fait trois soirées consécutives que je m’installe devant mon clavier et suis bloqué au deuxième paragraphe. Le fait que le bleu du ciel soit différent sur chacune des photos semble en être le fil conducteur, mais je n’arrive pas à developper davantage. C’est une sensation très étrange. ‘J’avais tant de choses à dire mais y’a plus rien‘. 


Comments ( 3 )

  1. fgautron
    Bonsoir, en tout ca, j'aime beaucoup cette photo avec les 13 oiseaux dont un légèrement plus gros que les autres volant au dessus du lot en éclaireur!
    • mahl
      fgautron > Merci pour ton commentaire ! J'ai eu beaucoup de chance sur cette 'photo de famille'. Quand j'ai vu apparaître les oiseaux sur la gauche j'ai lâché un 'oooh!!', et tout excité j'ai failli en rater la photo. Je suppose que ce genre de choses t'arrives également ? (voilà ce dont il aurait fallu parler dans le billet...)
      • fgautron
        Salut mahl, Oui, ça aurait pu être le sujet de ton billet avec l’explication sur les nuances de bleu :-) il m’arrive souvent de manquer des "instants décisifs" et je n’ai même pas le souvenir d’avoir pris des photos dont la qualité dépendait d’un bon timing. Je regarde souvent la scène en oubliant de sortir mon appareil photo et quand je m’en rends compte, il est déjà trop tard. Ou alors, je le sors à temps mais les settings de l’appareil ne sont pas adaptés à la situation... les photos manquées pourraient aussi être le sujet de nombreux de mes billets.