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vie du blog/Nagoya

‘Une nouvelle ère, révolutionnaire (?)’ – Meieki, Nagoya

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Les visiteurs réguliers auront sans doute remarqué que j’ai modifié l’interface de mon blog. A l’instar du dicton qui dit ‘Pour changer d’humeur, va chez le coiffeur’, changer de coupe m’a semblé être un moyen de donner un nouvel élan au blog.

Hormis l’aspect graphique, la principale nouveauté est l’apparition du menu en haut de page. C’est encore un peu le fouillis dans les catégories et les étiquettes, je comptais attendre d’y avoir mis de l’ordre avant d’utiliser le nouveau thème mais ai finalement décidé d’effectuer la mise à jour pour voir à quoi cela ressemblait. Il y aura encore probablement de nombreux changements à l’avenir.

Je voulais un design simple au possible, juste de quoi publier les photos et le texte de manière cohérente. Je pense avoir bien cherché mais n’ai trouvé aucun thème gratuit qui permette aux photos de prendre plus de place que le thème que j’utilise actuellement. Malheureusement, même en enlevant la colonne sur la droite la moitié de la largeur de la page reste désespérément vide et je n’ai pas l’intention de la remplir de widgets divers. Il faut apparemment traficoter dans les codes css du thème pour régler les paramètres, mais seul un abonnement payant permet d’y avoir accès ! Soit, sur ma lancée je m’offre ce foutu ‘Plan Personnel’ qui me nargue chaque jour depuis plus de 15 ans pour finalement me rendre compte trois minutes plus tard que la modification du css n’est possible qu’à partir du ‘Plan Premium‘. Plus de dix-mille yens par an juste pour pouvoir afficher mes billets de manière satisfaisante (et encore, je n’en suis pas certain) ! J’ai immédiatement résilié mon plan, il y a vraiment d’autres priorités …

Les photos très colorées ci-dessus ont été prises autour de la gare de Nagoya le mois dernier. J’ai toujours beaucoup de mal à photographier des inconnus, j’ai dû me faire violence pour ne serait-ce que furtivement prendre en photo ces jeunes filles en fleurs. Si cette expression qui fait référence à l’oeuvre de Proust me vient en tête, c’est que ces derniers temps à défaut de pouvoir lire les classiques de la littérature française j’en écoute les adaptations en podcast sur France Culture pendant la pause-déjeuner afin d’éviter d’avoir à subir les débilités à la télévision. L’envie de lire m’assaillit toujours en été, sans doute le souvenir du bonheur ressenti lors de mes lectures au petit Square Louvois, près de l’Opéra à Paris, assis pieds nus dans l’herbe à l’ombre des arbres.

balades au Japon/Aichi

Ajisai no sato, Gamagori, Aichi pref.

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Katahara Onsen est une station thermale située à Gamagori, dans la baie de Mikawa, au pied du Mont Sangane. L’endroit est réputé pour son parc floral Ajisai no Sato, où fleurissent 50,000 ajisai (hortensias) de couleurs et variétés diverses. Pendant tout le mois de juin a lieu le festival des hortensias ‘ajisai matsuri’, et à cette occasion le parc est illuminé en soirée jusqu’à 21 heures.

Comme nous sommes proches de la mer il souffle une petite brise rafraîchissante, un air de musique jouée au shamisen s’écoule dans le parc, quelques couples qui passent sans doute la nuit dans l’un des somptueux hôtels alentours sont vêtus de yukata. Pour une fois j’avais pris avec moi mon trépied afin de prendre des photos, mais les enfants se faufilent trop rapidement entre les promeneurs, à force de trop jouer avec le temps de pose de mon appareil je me retrouve bientôt perdu dans la foule.

Outre les hortensias, juin est également la saison où l’on peut si l’on a de la chance contempler le vol des lucioles. Sous un pont plongé dans le noir coule une rivière qui est censée en abriter mais les conditions climatiques ne sont pas adéquates, nous n’en verrons finalement qu’une demie-douzaine. Nous nous rendons chaque année à un endroit different pour aller à la chasse aux lucioles, mais rien ne semble égaler l’émotion ressentie lors de notre balade près de Maibara, dans la préfecture de Shiga, il y a dix ans déjà.

'Tout ce qui a deux ailes me fait planer'/Aichi

‘You have to focus, Trinity’ – ‘Tout ce qui a deux ailes … ‘ (20) @ Nagoya Airport, Komaki, Aichi

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Cela faisait un bout de temps que je n’avais pas été à l’aéroport de Komaki, situé au nord de Nagoya. J’entends parfois les gens de Nagoya se plaindre que l’aéroport international du Chubu est trop éloigné de la ville, mais pour les habitants de la péninsule de Chita, située au sud de la ville, se rendre à Komaki relève tout autant du parcours du combattant. Il faut tout d’abord se rendre en train jusqu’à la gare de Nagoya, d’où l’on prend ensuite un bus direct. La grande banlieue nord de Nagoya, (Ichinomiya, Komaki et Kasugai) est constamment sujette à d’importants embouteillages quelle que soit l’heure de la journée, le trajet me semble toujours durer une éternité.

Fuji Dream Airlines, seule compagnie aérienne à opérer à Komaki, a la particularité d’avoir une flotte composée de 16 appareils (des Embrear ERJ-170 et ERJ-175 de respectivement 76 et 84 places) tous de couleur différente. L’un des objectifs de tout photographe d’aviation est bien évidemment de parvenir à tous les ‘capturer’. Le soleil tape déjà fort quand j’arrive à l’aéroport peu après 10 heures, ses rayons se reflètent de manière éblouissante sur le fuselage coloré des avions. Alors que seule la moitié des vols journaliers sont assurés, il semblerait que je sois arrivé juste avant le rush des départs. Ici, pas de déplacement en bus, les passagers ont le plaisir (tout relatif vu la chaleur) de fouler le tarmac avant de monter à bord. Les avions de sont pas cachés par les passerelles d’embarquement pour passagers, il est agréable d’en avoir une vue dégagée même lorsqu’ils sont à l’arrêt. Les aéroports régionaux ont leurs points positifs.

Quand on y regarde de plus près, la dernière photo est vaguement floue, mais je la mets en ligne volontairement, pour mémoire. Un peu assommé par la chaleur et enivré par toutes ses belles couleurs, j’ai en effet maladroitement fait tomber de mon sac à dos laissé ouvert mon objectif 300mm. Une pièce à l’intérieur de l’objectif s’est détachée, arrachée par le choc, et l’autofocus ne fonctionne plus. Je ne prendrais pas la peine d’aller faire le tour des magasins pour tenter de le faire réparer, je sais très bien que les vendeurs feront tout leur possible pour … me refourger leur dernier modèle. On ne peut pas dire que cet incident tombe à point, alors que je me questionne dernièrement à propos du nombre trop important de choses que je souhaite accomplir, et met également encore un peu plus de plomb dans l’aile de ce blog qui vivote vaguement.