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sport/Nagoya

‘SHO-TIME’ – Atsuta-ku, Nagoya

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Le bâtiment que l’on peut apercevoir au loin sur la première photo est le Nagoya Congress Center, un centre de congrès polyvalent situé au sud de la Nagoya. Le centre a été construit pour l’Exposition mondiale du design, ‘Design-Haku’ (世界デザイン博覧会), qui s’est tenue à Nagoya en 1989. En fait je triche un peu puisque ces photos ont été prises l’année dernière à la même date à quelques jours près. Je finissais alors ma visite du Parc Shirotori, j’avais encore un peu de temps de libre et pensais jeter un oeil sur le Congress Center que je n’avais jamais visité. En me baladant dans le petit parc qui sépare les deux endroits je suis aguiché (décidément!) par des voix et des cris provenant du stade de baseball sur ma droite. J’entre à l’intérieur, un match opposant deux équipes amateurs s’y déroule. Je m’assois un instant dans les gradins presque vides, le match est sans grand intérêt mais le temps bien agréable.

J’évite le sujet afin de ne pas me faire des ennemis au travail (rires) mais je n’ai absolument aucun intérêt pour le baseball, pourtant probablement le sport le plus populaire au Japon même si depuis une décennie le foot est parvenu à se faire une place dans le coeur des japonais grâce aux prouesses de son équipe nationale. J’ai été voir pourtant deux ou trois matchs des Chunichi Dragons, l’équipe professionnelle de Nagoya. L’ambiance est sympa, ça chante, ça crie, le tout dans une ambiance bon enfant, mais les matchs sont interminables, les cassures, les temps-morts, les feintes tout le temps, la totale absence de rythme … déjà que je m’ennuie sur place, alors je n’ose pas imaginer ce que cela donne à la télé ! Je dis cela parce qu’à l’heure où j’écris ces lignes la finale des World Baseball Classics (sorte de Coupe du Monde de Baseball ?) a lieu entre les USA et le Japon, mais cela ne me laisse ni chaud ni froid. Assis à la terrasse d’un café des cris proviennent régulièrement de la résidence en face, la plupart des personnes fixent leurs portables et la serveuse ne peut s’empêcher de lorgner le sien entre deux commandes. Tout est si paisible.