Ces trois dernières années …

… dans un rayon de trois ou quatre kilomètres, notre ville s’est métamorphosée. Les routes en mauvais état ont été refaites, le petit parc un peu plus haut a disparu pour laisser place à une bruyante route à deux voies. Les magasins poussent comme des champignons ( empoisonnés ). Leurs prospectus viennent pourrir un peu plus notre boîte aux lettres. Leurs parkings sur-dimensionnés sont envahis d’abrutis qui par un bel après-midi de mois d’août ne trouvent rien de mieux à faire que de piquer un roupillon dans leur voiture avec moteur et climatiseur allumés. Bruit, pollution, croisements, accidents, avec tout ce bitume tout frais il fait inutilement chaud.

Pendant les mois de juillet et août nous n’avons quasiment pas été à la maison, mais toujours en vadrouille, à la recherche de produits frais : mers, rivières et montagnes.