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Nagoya/Nagoya

Nagoya Castle & Hommaru Palace (Aichi)

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Le ciel bleu est superbe et uniforme. Le violent typhon passé, je me sens obligé d’en profiter pour sortir faire mon touriste. Je décide de me rendre là où tout touriste se rend en premier : au château de Nagoya, où je n’ai pas mis les pieds depuis plusieurs années, du moins pas depuis la renovation du Hommaru Palace.

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Le beau temps aidant, les touristes sont nombreux, bien plus nombreux que lors de mes balades précédentes. Les deux ‘Kin-Shachi’ (金鯱 ) – animal imaginaire mi-tigre mi-poisson en or – qui ornent le toit du château sont éblouissants. Les ninjas et samouraïs qui se baladent dans leurs tenues sont particulièrement populaires. Je souris lorsque j’entends l’un d’eux parler en chinois. Les puristes râlent, moi cela me fait plaisir que les efforts des associations touristiques préfectorales visant à rendre l’endroit plus attractif soient récompensés.

Le Hommaru Palace (本丸御殿 ) est une imposante bâtisse adjacente au château qui servait si l’on peut dire de chambre d’amis aux puissants maitres féodaux de passage à Nagoya il y a 400 ans de cela. Murs et portes coulissantes étaient peintes par les grands maîtres peintres de l’époque. Comme le château, le bâtiment est détruit par les bombardements pendant la deuxième guerre mondiale. Si le château est reconstruit en 1959, il faudra attendre jusqu’en 2009 pour que débutent les travaux de reconstruction à l’identique du Hommaru Palace, travaux qui ont pris fin en juin dernier.

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‘Ces quelque photos prises parlent d’elles-mêmes’ me semble être une manière élégante de me tirer de ce pétrin, mes connaissances en art japonais se limitant à celles de mon année de cursus d’art moderne auprès du passionnant M.Lucken il y a de cela 15 ans. Les peintures me paraissent très modernes dans le trait et dans le choix des couleurs, parfois très vives, sans doute afin de ne pas être noyées par cette couleur dorée omniprésente. Entouré de la sorte d’œuvres d’art et de couleurs lumineuses, il me semble un instant devenir plus sage et créatif : ‘Tiens, et si je reprenais mon blog ?’

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‘Ise plus où donner de la tête’

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Excusez le titre ridicule. La dizaine de photos de pancartes et devantures des magasins ci-dessous ont été prises lors de notre passage dans okage-yokocho à Ise. Je ne m’en étais jamais aperçu auparavant, mais il y a énormément de variété dans les formats et les couleurs utilisées. Alors qu’il me semble normal que les idéogrammes en or des deux premières photos sautent aux yeux, l’impact visuel que peut avoir sur une devanture un seul caractère est fascinant. Des idéogrammes à peine lisibles, non pas imprimées mais incrustées dans des plaques de bois abimées par le temps, laissent à penser que le magasin est là depuis bien longtemps. Parfois on préfère l’image à l’écrit, ou on mêle les deux. Si j’aime beaucoup Snoopy, le voir apparaître ici me fait grincer des dents. J’ai par contre beaucoup d’affection pour le petit tigre de tora-ya, qui me fait penser aux 11 petits chats de la série de livres pour enfants de Noboru Baba du même nom, et que Louis adore.

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Ise Jingu ( Mie )

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Au départ nous pensions faire une balade à Kyôto, mais les embouteillages sur l’autoroute nous ont fait changer d’itinéraire et c’est un peu par hasard que nous nous sommes retrouvés au sanctuaire d’Ise, situé au sud de la préfecture de Mie. C’est la quatrième ou cinquième fois que j’y viens, et chaque venue est une sorte de pèlerinage puisque c’est ici que j’ai fait connaissance avec ma joyeuse compagnonne il y a de cela quinze ans déjà, et c’est sans doute ce qui nous a amené à y revenir après la naissance de Léo puis Louis.

Aujourd’hui c’est le hasard qui nous guide, mais l’endroit n’en reste pas moins sacré. Le superbe cerisier après le pont Uji est en fleurs, l’eau en contre-bas est d’une exceptionnelle pureté, les arbres tous gigantesques. Avec le temps radieux qu’il fait, les couleurs, les reflets des dorures sur les toitures des bâtiments, les ombres des arbres dans la cour, tout est tout simplement ’divin’.

Nous descendons de notre petit nuage et nous baladons dans okage-yokocho, la galerie marchande à l’entrée du sanctuaire, bourrée de monde en ce dimanche. Bouffe et souvenirs. Je n’aime pas trop ce genre d’endroits, on s’y sent toujours obligé d’y acheter des gadgets inutiles ou d’y manger debout, bousculé ou hâté par la foule d’onéreux mets soi-disant locaux que l’on retrouve finalement dans les grands magasins à Nagoya. ’Cela fait partie du folklore’, rouspète Keiko à chaque fois. Au centre de la place on donne une représentation de taiko, les tambours japonais. Le bruit est monumental, les vibrations des percussions me donnent la chaire de poule.

Retour par la route, tout doucement. Matsusaka, Tsu, Yokkaichi … Chaque ville a son lot d’embouteillage, mais l’autoroute est tout autant encombrée, alors pourquoi s’énerver ? Je suis serein, un homme nouveau, un nouveau-né ! Le sanctuaire d’Ise a décidément quelque chose de spécial …

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‘Dans la vallée …’ @ Hôrai-ji (Aichi)

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Depuis l’ouverture de la nouvelle autoroute Shin-Tômei qui relie Tôkyô à Nagoya en passant non pas le long des côtes mais plus à l’intérieur des terres, des lieux touristiques auparavant ’peu accessibles’ se situent désormais à une petite heure de route. C’est notamment le cas de la mystérieuse région autour du Mt.Hôrai (Hôraisan) que je vois souvent apparaître dans les brochures de la préfecture d’Aichi et qui attire mon attention depuis un bon moment.

Peut-être est-ce parce que n’en ai pas assez étudié le contexte historique pour l’apprécier à sa juste valeur, mais je n’ai pas trouvé le temple en lui même exceptionnel. Par contre le paysage est sublime ! Difficile de croire que nous ne sommes qu’à 695 mètres d’altitude tant la vallée semble profonde. Difficile de croire que nous sommes à une heure de route de Nagoya alors que nous sommes entourés de montagnes à perte de vue. Sur la dernière photo, ne se croirait-on pas dans les montagnes en pleine campagne chinoise quelques siècles en arrière ? Il se met à neiger, ce qui ne fait que rendre le lieu encore plus magique, et malgré le froid j’ai beaucoup de peine à partir.

Des brochures parlent d’une randonnée de 4 heures partant du bas de la montagne jusqu’au sommet avec un crochet par le temple avec 1,425 marches de pierre à monter sur le trajet. Il me faudra absolument m’offrir une journée pour y faire un ’pèlerinage’ en solitaire quand il fera un peu meilleur.

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‘Alors qu’ici, a Yabuhara …’

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Avec tout ce que les environs comptent comme montagnes, nous avons l’embarras du choix pour aller aux sports d’hiver. La plupart des habitants de la région semblent privilégier les hautes montagnes de la préfecture de Gifu pour leur proximité, mais pour en profiter pleinement il faut partir au milieu de la nuit afin d’éviter les bouchons au nord de Nagoya et à l’entrée des montagnes. Bien qu’un peu plus éloignées, je préfère les stations de la préfecture de Nagano, dans les ‘Minami Alps’ (Alpes du Sud). La neige m’y semble de meilleure qualité et la clientèle un peu plus âgée, plus expérimentée et moins agressive.

Cette année il neige énormément, on a mesuré plus de 4 mètres de neige à Hakuba au nord de Nagano. Le week-end dernier nous sommes allés a Yabuhara Kogen. Comme il a neigé pendant la nuit, il y avait de le poudreuse un peu partout, ce fût un vrai régal malgré des températures très basses.

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‘Mangez des pommes’ @ Matsukawa (Nagano pref.)

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Sur la route, le paysage est très spectaculaire. Alors qu’il a plu pendant deux jours sans s’arrêter, une fois sorti de l’interminable tunnel Ena qui sert de frontière entre la préfecture de Gifu et celle de Nagano, la pluie se met à cesser. La température monte de quelques degrés et une demie-heure plus tard, peu avant l’entrée dans la ville d’Iida, apparaît une mystérieuse brume (ou est-ce un nuage ?) qui va venir se coller à toutes les montagnes alentours. C’est fascinant, mais je suis sur l’autoroute, je me ressaisis.

La region de Matsukawa est connue pour ses pommes. Si j’avais détourné un peu mon regard des montagnes au loin, j’aurai pu remarquer les champs de pommiers des deux côtés de la route qui se succèdent sur des kilomètres. Le temps est maussade, mais cela fait une semaine que les enfants ne parlent que de cette cueillette de pommes à volonté avec leurs cousines.

Entre deux averses nous choisissons soigneusement nos pommes, auxquelles les gouttelettes d’eau de pluie donnent un air encore plus appétissant. Nous avons l’embarras du choix, après de longues hésitations j’en croque une à m’en décrocher la mâchoire. Je me souviens de l’été de mes dix ans, à Nod, quand je mangeais une pomme matin midi et soir. Est-ce la même année que j’ai perdu une dent en croquant dans une pomme comme je viens de le faire ? Dire qu’il y avait les même champs de pommiers tout près de l’endroit où j’ai grandi sans que je ne m’y sois jamais arrêté pour y goûter. Je m’imagine à l’époque avec mes copains volant chacun sa pomme – la plus grosse possible- et dévalant la longue pente vers Mamer sur nos vélos, le propriétaire rouspétant après nous en courant. Je souris bêtement. C’est absolument délicieux.

 

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‘So get out your seats and jump around !’ @ Minami Chita Beach Land ( Aichi )

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A Nagoya, il y a bien sûr l’aquarium public du port de Nagoya, tellement immense qu’on ne parvient même pas à en faire le tour en une journée. Il y a cet extraordinaire bassin principal où nagent les dauphins, sa gigantesque baie vitrée où il me serait possible de rester pendant des heures si les enfants ne me tiraient pas de mes rêveries pour aller voir les pinguins, les orques ou encore les tourbillons de maquereaux, bien plus divertissants.

Puis il y a Minami Chita Beach Land, au sud de la péninsule de Chita, à une petite heure de route en voiture de chez nous. Plus qu’un aquarium, cela ressemble plutôt à un parc d’attraction  avec sa grand-roue en plein centre. On est à la campagne, c’est très ’at home’, toutes les deux heures on peut serrer la patte aux otaries ou donner à manger aux tortues de mer. Et puis il y a à chaque fois le côté féerique du spectacle de dauphins et d’otaries. Les trois premiers rangs sont pratiquement les pieds dans l’eau, une otarie vient fréquemment se balader au milieu des spectateurs, grands et petits sont ravis ! Cette proximité avec le public me semble inconcevable à l’aquarium de Nagoya …

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Shirakabako > Kurumayama > Kirigamine > Shirakabako (Chino-shi, Nagano pref.)

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Shirakabako

Shirakabako Royal Hill

Vue sur Shirakabako a partir de Kurumayama

Un planeur en haut de Kurumayama

Kirigamine

Kirigamine

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Shirakaba-ko ( Lac Shirakaba ), nous y sommes venus plusieurs fois en hiver. C’est ici que Louis a chaussé ses premiers skis, et la première fois en dix ans que j’ai eu la trouille en voiture quand en pleine montée la voiture devant nous s’est mise à patiner sur une plaque de verglas et  doucement reculer pour s’immobiliser à un petit mètre de nous. Pas de quoi donner envie d’aller ’toujours plus loin, toujours plus haut’ !

J’étais donc plus que ravi d’enfin pouvoir nous balader dans la montagne en voiture sans risquer nos vies. J’emprunte la ’Venus Line’ qui part du lac pour se faufiler entre la plaine de Kurumayama puis celle Kirigamine, entre 1,600 et 1,800 mètres. La route est parsemée de ’view points’, chaque arrêt dure bien plus longtemps que prévu tant la vue sur les plaines et les montagnes au loin est saisissante. Alors que l’UTMB (Ultra Trail du Mont Blanc) à justement lieu dans quelques jours, je m’imagine à quel point il doit être agréable de courir, ou non, de voler plutôt, au milieu de ce décor de rêve.

Retour au lac. Il fait 23-25 degrés, j’en profite pour faire courir deux fois les 3.8km du tour du lac tandis que Léo me suit sur son Mountain Bike loué à l’hôtel. Rapide saut au bain public, buffet -et bière à volonté. Je dors instantanément, me réveille à 5h30. Je me balade aux abords du lac appareil à la main (les deux dernières photos) en rêvassant. De bon matin, pêcheurs, peintres, joggeurs, randonneurs et photographes sont disséminés autour du lac, et ils me semblent avoir tous quelque chose en commun : Ils sont en paix avec eux-même. Et à cet instant, le fait que je fasse pour ainsi dire ’partie du décor’ me rend fou de joie.

Oubliez le Japon et ses temples, allez plutôt à la montagne, c’est tout aussi spirituel !

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Chausu-yama ( Aichi pref. )

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Je ne me souviens pas avoir eu l’occasion de me balader en haute montagne en plein été étant enfant, et les seules images que j’ai en tête sont celles des étapes du Tour de France dans les Alpes. C’est ce dont je me suis rendu compte hier au cours d’une conversation lors du retour de notre escapade. Les larges prairies vertes qui contrastent avec le ciel bleu, les nuages si proches que l’on croirait pouvoir les toucher, les lacets interminables … Si j’ai toujours trouvé la montagne superbe, il aura fallu attendre ma venue au Japon et d’avoir la montagne ‘à ma porte’ pour pouvoir pleinement l’apprécier.

Après un éprouvant week-end passé à la mer il y a une semaine, il me fallait un peu de fraîcheur. Le typhon Noru se trimballe déjà au sud-ouest de l’archipel, la mer est agitée. Le temps est instable, on annonce d’éventuels éboulements de terre en haute montagne. Cependant l’été est trop court pour ne pas en profiter ! A défaut d’aller titiller les nuages comme le mois dernier, nous coupons la poire en deux et nous contenterons des 1.000 mètres du Mont Chausu (Chausu-yama) situé en bordure de la préfecture de Nagano et d’Aichi.

Comme nous ne sommes pas pressés nous préférons à l’autoroute la route 153 qui relie Nagoya à Iida. Cela nous fait traverser la cohue du centre-ville de Toyota, mais nous permet de jouir de cet instant de bonheur au moment de traverser le petit pont rouge qui sert -qui me semble servir- de frontière entre la ville et la montagne. Je coupe la clim’, ouvre grand les fenêtres et au bout de 500 mètres de route à l’ombre des arbres il fait déjà 4 ou 5 degrés de moins.

Arrivés à destination, il fait gris, ce qui accentue encore d’avantage la différence de température. Les gens déjeunent au milieu de la prairie, nourrissent biches et chèvres à la petite ferme improvisée. Le télé-siège est en marche malgré le ciel menaçant. Les enfants attrapent quelques insectes avec leurs épuisettes, nous faisons du canoé sur le petit étang. Toujours ce calme …

Fidèle à ma réputation d’homme-pluie, il se met à pleuvoir. L’averse est assez violente, je me félicite de ne pas être monté au sommet. Lorsque la pluie cesse la brume se lève. Nous sommes dans les nuages, le petit vent est très agréable. Je rêvasse dix longues minutes sur mon banc, si loin des tracas et de la chaleur de la ville.

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‘Fraîcheur de vivre …’ (Kaida Kogen, Nagano)

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35 degrés à l’ombre ? Courage, fuyons ! Pour le ‘plateau de Kaida’, situé à trois heures de route de Nagoya. Le plateau et ses environs sont dominés par l’Ontake-san (3,076m), imposante montagne réputée pour les randonnées et les sports d’hiver.

A l’aller nous faisons un détour par ‘Nezame no toko’, dans le district de Kiso, puis les enfants font du cheval dans le plateau de Kaida. Nous pêchons quelques poissons dans un ‘tsuri hori’ (bassin de pêche) et pendant qu’elle grille au feu de bois ce qui fera un délicieux quatre heures, une sympathique grand-mère nous explique que même en plein été, on n’utilise pas l’air conditionné dans la région. Un ventilateur, pourquoi faire ? A la petite auberge ou nous passons la nuit, en pleine campagne, au dîner tout le monde est en manches longues. Nous fermons même la fenêtre pour dormir la nuit !

Le lendemain matin nous attaquons l’ascension de l’Ontake-san. La montée en cabine téléphérique coûte un bras mais offre 15 minutes de bonheur. La vue est splendide, les enfants sont surexcités, leurs plus beaux sourires aux lèvres. ‘Priceless’, comme dirait l’autre. En haut, a 2,150m il fait presque froid. Je fais le plein d’oxygène, rêvasse, me promet d’aller jusqu’au au sommet dans quelques années.

L’escapade donne faim. A midi, c’est soba. Comme hier midi, et hier soir aussi d’ailleurs. C’est la spécialité a Nagano, mais il y a tant de variétés différentes que l’on ne s’en lasse jamais.

Déjà il faut rentrer, ‘retour a la civilisation’ via un petit crochet au touristique Tsumago-juku. Il refait chaud, quoique la balade soit agréable avec ces petites ruelles et maisons en bois.

Nagoya. 20 heures, 30 degrés. Cette désagréable bouffée d’air chaud quand j’ouvre la porte de la voiture. Le temps de porter les enfants à leur chambre que je suis en sueur. Peut-être ai-je rêvé ?

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