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promenades

Chita Hongu, Tokoname, Aichi

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J’en reparlerais probablement dans un prochain post, mais je me suis remis à courir régulièrement depuis trois semaines. Pendant mes deux jours congés je ne fais généralement qu’une sortie longue (de plus en plus longue d’ailleurs) dans la matinée du premier jour, comme pour me débarrasser d’un devoir à faire. Celle-ci me fatigue au point de tomber raide mort le soir, je dors à poings fermés et la fatigue de la semaine passée est oubliée … au point de ne plus tenir en place et de ne pas pouvoir m’empêcher d’aller me balader le lendemain.

A la recherche d’un peu de dénivelé pour marcher un peu, mes recherches sur l’application YAMAP, très utile pour les balades en milieu montagneux me mènent à Tokoname, au Mont Chita Hongu, qui malgré ses 86 mètres se trouve être la plus haute montagne de la péninsule de Chita. Au sommet se trouve un petit temple que l’on atteint en empruntant les escaliers bordés de drapeaux, ou bien en suivant un petit chemin qui se faufile à travers la forêt.

L’endroit est pratiquement désert. Un gros chat gris un peu ronchon qui semble être le propriétaire des lieux scrute le moindre de mes gestes et tourne la tête à chaque fois que je tente de le prendre en photo de face. Si le panorama sur les champs environnants et Centrair est superbe, dommage que le trafic sur la route qui passe juste en dessous fasse autant de bruit. Je me balade tranquillement dans les environs, monte plusieurs fois les escaliers et emprunte tout ce que l’endroit compte comme sentiers. Je découvre ainsi un petit marais, empiète également sans le vouloir dans ce qui semble être un propriété privée. Quel piètre aventurier du dimanche je fais …

promenades

‘Ame ni mo makez’ – saison des pluies

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C’est la saison des pluies. J’ai le sentiment de me répéter chaque année, mais c’est la saison que je déteste le plus. Les années ont beau passer, mon corps ne semble jamais pouvoir s’habituer à cette étouffante humidité, pendant un mois pars au travail équipé contre les soudaines pluies torrentielles comme si j’allais en excursion à la montagne.

Après trois longs mois bloqué dans un périmètres de 5km autour de la maison, les balades sont enfin possibles, bien que par précaution nous évitons les espaces fermés. Si l’on contemple les cerisiers en fleurs au printemps, les momiji en automne, ce sont les nombreuses variétés de chrysanthèmes en fleurs qui serviront de prétexte pour sortir malgré la pluie à l’espace vert d’Odaka, ou faire comme l’année dernière le tour du temple Otsuka Shokai à Inazawa.

Les enfants réclament depuis quelques temps des médakas. Les médakas sont des petits poissons de 2 à 4 cm de longs que l’on trouve généralement dans les rizières, mais que l’on peut évidemment tenir comme animal de compagnie. Il y a quelques mois j’adulais les somptueuses videos d’aquariums et de biotopes sous fond de musique classique de Foo the Flowerhorn et pensais un jour faire la même chose, mais me connaissant j’aurai tout abandonné au bout d’un mois. Un petit bassin extérieur demandera moins de travail et donnera un petit air rafraîchissant au jardin. Nous partons ainsi pour Tokoname, ville célèbre pour ses poteries afin de trouver un récipient adéquat. Encore un loisir de plus !

aviation/promenades

‘Fuyu yo, boku ni koi’ – Kakuozan, Chikusa-ku, Nagoya

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Il fait froid, enfin ! Que l’hiver soit clément cette année ne me réjouit guère. Non seulement le manque de neige nous empêche d’aller au ski, mais bien que j’aie horreur du froid l’hiver me semble être un mal nécessaire afin d’apprécier pleinement le printemps.

Je pars de la gare de Kakuôzan, située dans Chikusa-ku. Cela doit faire une dizaine d’années que je n’ai pas mis les pieds dans le coin et suis bien incapable de dire si le quartier à changé ou non. Il parait que l’on y trouve de nombreuses petites boutiques dites zakkaya et des petits cafés sympas, mais j’ai plutôt envie de marcher et de profiter du froid. Les rues sont désertes. Je me dirige tout d’abord vers le temple Nittai-ji (日泰寺), puis me balade complètement au hasard.

Dés que l’on s’écarte un peu des voies principales, c’est le silence le plus complet. Où sont donc passés tous les habitants de cette ville ? Le calme me fait hésiter à franchir les portails des temples Sôô-ji (相応寺) et Zentoku-ji (善篤寺) que je croise sur mon chemin. Je visite les lieux en prenant soin d’éviter de marcher sur les graviers qui parsèment ce genre d’endroits afin de ne pas faire de bruit inutile, mais le déclencheur de ma caméra à chaque photo fait un vacarme épouvantable

Je marche, perdu dans mes pensées et plus épuisé que nécessaire. Un bruit sourd et familier me ramène à la réalité. Je cherche au sommet de la colline une vue dégagée à partir de laquelle prendre en photo les avions en phase d’approche de la piste d’atterrissage de l’aéroport de Komaki (NKM), mais le moindre mètre-carré de terre est couvert d’habitations gâchant la vue, et la moindre parcelle de ciel quadrillée par les câbles électriques.

promenades

Vous avez dit automne ? (Tokoname, Aichi)

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Après quelques jours ensoleillés mais légèrement frisquets, il fait à nouveau autour de 30 degrés. Excellente occasion de se balader un peu au bord de la mer en famille, d’organiser un quizz improvisé sur les compagnies aériennes, mais surtout d’inaugurer mon premier téléobjectif.

De nombreuses personnes ont eu la meme idée que nous. Toutes sortes de personnes …

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promenades

‘Shoot, shoot, le ryhtme suit sa route’

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Pour feter la sortie de reparation de mon cher D40, j’ai traine un peu dans Nagoya. Le ciel bleu etait superbe. Il me fallait le prendre en photo en souvenir avant l’arrivee du prochain typhon.

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Le ciel m’a semble quadrille telle une carte par les trainees de condensation. Je me rappelle de la carte a l’echelle 1/1 d’Umberto Eco. Nous contemple-t-on de la-haut, genre, ‘La tour de Nagoya se trouve sur votre gauche, en H4‘ ?

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J’ai retrouve plus loin quelques nuages, enfermes a l’interieur du Nadya Park.

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Depuis la lecture de ‘Blame!‘, l’interieur des immeubles prend a mes yeux autant d’interet que leur facade. Les architectes sont des malades et c’est tres bien ainsi.

DSC_0044Le sol est archi-propre, pour faire l’economie des miroirs, sans doute.

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promenades

Onoura 2013.

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Situee a un peu moins d’une heure de route au sud de la presqu’ile de Chita, la plage d’Onoura est devenue un classique, un peu comme le midi pour nos amis belges -que je salue au passage.  Ce n’est pas le paradis non plus, mais on ne peut pas non plus s’offrir Honolulu ou Guam chaque annee.

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C’est la troisieme annee de suite que nous nous y rendons, et chaque annee notre equipement est de plus en plus complet. Cette anne, comme la famille s’est agrandie nous avons fait l’acquisition d’une sorte de tente de 4 metres carres afin que chacun ait son coin d’ombre, et d’une rudimentaire chaise longue afin de papa puisse faire sa sieste sous la-dite tente.

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Comme il fallait s’y attendre, pas moyen de fermer l’oeil ne serait-ce que deux minutes. Faire des chateaux de sable, courir sur la plage, jouer au ballon, s’eclabousser dans la mer, plonger dans les vagues etc. La mer, c’est partout pareil, c’est universel … Pendant ce temps c’est Louis qui roupille tranquillement sur la (ma) chaise longue, et ce n’est qu’apres avoir bu la moitie de la mer en tombant de sa boue que Leo m’accorde un peu de repos.

J’avais pourtant mis de la creme solaire mais rien n’y fait. Il doit y avoir un micro-trou dans la couche d’ozone juste au-dessus de cette plage puisqu’a chaque fois je rentre d’Onoura dans le meme etat, rouge comme une ecrevisse. Meme le petit vent frais qui souffle par la fenetre alors que j’ecris ces lignes me fait grimper aux rideaux …

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Kôyô 2010.

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Kôyô, le changement de couleur des feuilles d’arbres est à l’automne ce que la contemplation des cerisiers en fleurs est au printemps. Parcs, temples et autres sites touristiques sont investis par les touristes de tous poils, japonais ou non.

Si la région de Kyôto est connue pour la beauté de ses paysages en cette saison, nous avons préféré cette année un endroit un peu moins fréquenté, histoire de pouvoir à loisir profiter des lieux. Pour cela, nous avions choisi un petit temple inconnu perdu au milieu de la montagne. A peine mentionné sur les cartes, peut-être même est-il entre-temps enfoui sous les eaux du barrage situé non loin de là, plaisante ma joyeuse compagnonne. Agréable surprise une fois sur les lieux puisque l’Eigen-ji ( préfecture de Shiga, à deux heures en voiture de Nagoya ) était bourré de monde, soit, mais les feuilles d’arbres de toute beauté.

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Gai-shutsu-chu – De sortie.

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Je parle dans mon post precedent d’excursion, mais il faut savoir que nous n’avons pas de voiture. Pour le moment nous n’en avons pas besoin puisque l’on trouve a ‘relative proximite’ tout ce dont nous avons besoin. En fait, nous beneficions deux-trois fois par mois des services de deux boites de rent-a-car locales. Comme je suis incapable de prevoir quoique ce soit plus de deux jours a l’avance il arrive souvent qu’on appelle le matin meme. Comme une voiture est disponible neuf fois sur dix je me demande si nous ne sommes pas leurs seuls clients. On part souvent sur un coup de tete, le programme de papy s’en trouve frequemment bouleverse – mais il ne l’avouera jamais.

La location nous donne l’occasion d’essayer plein de modeles, et en un peu moins d’un an nous avons eu droit a un peu de tout. De la voiture en carton avec un moteur de tondeuse integre ( la Nissan March, Micra en Europe ), l’incontournable Toyota Corolla ou encore le mini-van Voxy. Conduire au Japon est globalement agreable et facile … a condition d’avoir un bon GPS, et beaucoup de patience.

J’insiste ! Non pas un GPS, mais un bon GPS. Up-to-date, avec des cartes recentes, parce que la route dont je parlais l’annee derniere ici est terminee entre temps et que tout change tres rapidement. De la patience, il en faut puisqu’il est en theorie IMPOSSIBLE d’effectuer plus de 90 km en une heure. Les limitations de vitesse me semblent ridicules : 40/50km/h en ville, 80km/h sur les autoroutes, parfois a trois voies. 100km/h sur certaines zones ! Il faut le voir le Jacky nippon, concentre, au volant de sa BM noire, vitres tintees, qui pique une pointe a 105 ! Loin de moi l’idee de faire l’apologie de la vitesse. Cependant, avec des limitations pareilles en Europe, faire Luxembourg – Cap Esterel en voiture -quelle qu’elle soit, du coup- prendrait plus de temps que de faire Luxembourg – Nagoya en avion. On va donc preferer le train …

Il faut egalement de la patience parce que les japonais ne connaissent pas le rond-point. Cela nous donne des croisements un peu partout, dont la longueur du feu rouge semble dependre directement du fait que vous soyez presse ou pas – comme partout. Mais surtout, cela donne libre cours a la creation de carrefours qui sont parfois d’une telle complexite qu’il m’est deja arrive une ou deux fois de bruler le feu rouge en etant persuade qu’il etait dans mon droit de passer. Plutot que de la patience, c’est une bonne assurance-vie qu’il faut.

Je me plains, mais ces excursions sont exquises. Le mois dernier est passe a une vitesse folle car nous voulions en profiter pour nous balader le plus possible avant que le temps se gate et qu’il commence a faire froid et grand bien nous a pris : Le temps s’est degrade d’un coup, impossible d’aller ou que ce soit puisqu’il en est toujours un pour tomber malade.

promenades/vie quotidienne

Appareillage.

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Au début, on pensait plutôt à acheter une caméra. S’encombrer d’un truc hors de prix, prendre tout et n’importe quoi en vidéo pour que la pile de cassettes traîne entassée au fond du placard. Puis avec les changements vers le Blu-Ray, que va-t-il advenir de nos précieux films ? En fin d’compte, on a opté pour un réflex numérique. Un modèle soit-disant dépassé ( un Nikon D40 ) puisque dépourvu de tout un tas d’options qui ne servent à rien, le tout pour le tiers du prix du très populaire Canon Eos Kiss, l’appareil photo que papa se doit de posséder pour faire le beau à la fête du village.

Mise en jambes au parc du coin.

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promenades

‘Quand t’en as vu un, tu crois que tu les as tous vus, et puis en fait non.’

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Les cerisiers en fleurs, c’est beau et féerique, mais comme chaque année, c’est surtout LE prétexte ultime pour aller se goinfrer dans tout ce que les environs compte comme parcs, d’où une semaine pour le moins chargée. Cette année, mes jours de congés tombent tous en semaine, nul besoin donc de passer la nuit au parc pour être sûr de trouver une place le lendemain.

Nous sommes entre autres allés à Iwakura pour aller contempler les cerisiers en fleurs de nuit, le tout étant éclairé pour l’occasion. On a bien mangé, je n’ai pas trop bu histoire de ne pas tomber dans la rivière, et pris plein de photos qui rejoindront le déjà imposant paquet de celles prises lors des hanami précédents

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