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Le golf, c’est bonheur !

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L’autre jour, j’ai été assister avec mon beau-père au 39è Coca-Cola Tokai Classic, un tournoi international de golf. Ma dernière expérience en rapport avec le golf remonte à un lointain stage d’une journée au Lac de la Madine il doit bien y avoir de cela une bonne quinzaine d’années, et mes seules connaissances récentes en la matière, je les dois à l’apparition des stars du golf japonais dans des spots publicitaires. Bref, nous nous y sommes rendus en touristes, en évitant les tongues, quand même.

Le golf, c’est agréable. Le parcours est situé quelque part en pleine montagne. Il fait beau. Les portables ne captent pas de réseau et ne sonnent donc pas de manière impromptue, ce qui en plus de ne pas déranger les joueurs, nous fait des vacances. Je n’y connais trop rien mais le parcours m’a semblé particulièrement difficile, l’oeuvre d’un paysagiste fou. Arbres plantés en plein milieu du parcours, qui est en montée, de surcroît. Etang à gauche, bunkers à droite. Mis à part l’une ou l’autre balle perdue dont l’une est quand même passée à trois mètres au dessus de moi, la plupart des joueurs ont franchi les obstacles avec une facilité pour le moins déconcertante ; Des professionnels, des vrais. Tendus, relax, un peu hautains, énervés, fashion victim, souriants ou pas.

Le hasard fait que juste au moment où nous sommes entrés sur le parcours, nous sommes tombés sur le parcours de Ishikawa Ryô, la star montante du golf mondial japonais. Bien que vêtu d’un pantalon sur-mesure orange fluo, nous ne l’aurions sans doute pas reconnu s’il n’avait pas été suivi par un discret troupeau d’au moins deux cents admirateurs. Effectivement jeune, effectivement éloquent. Mister sawayaka* en personne. Et puis doué aussi, un peu quand même.

Par compassion pour les autres participants, qui n’ont eux pour escorte qu’une sexagénaire qui trimballe leurs clubs tout au long du parcours, nous nous sommes installés loin de la foule, à l’ombre, pour applaudir chaque joli shot. Impressionné au début par le bruit provoqué par l’impact du club sur la balle et la vitesse que prend celle-ci lors de son envol, je finis par m’endormir lamentablement, en paix avec moi-même. Le golf, c’est bonheur’.

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Au Japon, l’arbitre reste habillé.

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On m’a gracieusement offert des places pour assister à la semi-finale aller de la Yamazaki-Nabisco Cup, l’équivalent de la Coupe de la Ligue, le 3 septembre dernier. Ces deux dernières saisons, les Nagoya Grampus stagnaient quelque part en deuxième partie de tableau de première division, ce qui ne m’avait que moyennement donné envie d’aller voir le moindre match. Cependant, en bon opportuniste que je suis, maintenant que l’équipe caracole en tête de tableau, je me devais d’aller voir tout cela de mes propres yeux.

1-1. Il serait faux de dire que le match fût de grande qualité. Entre les milieux de terrains des Grampas incapables d’aligner trois passes et un adversaire qui tire des boulets du milieu du terrain, on aura eu droit à peu près à tout ce qu’il ne faut pas faire pendant un match de foot. Néanmoins, je me suis bien amusé. L’ambiance dans les stades japonais est bon-enfant ; Familles avec leurs enfants, troupeaux d’office ladies et autres soixantenaires ivres morts avant même le début du match. A noter que les trois-quarts du public porte le maillot de l’équipe, un affreux maillot sang et or hors de prix, auquel histoire de ne pas me faire remarquer j’ai préféré un bête T-shirt rouge Uniqlo. Le public de Nagoya n’est pas dupe, j’ai eu droit à quelques commentaires.

Le principal attrait du match fût sans doute le groupe de supporters, installé dans le virage à notre droite, les Rosso & Giallo UItras Nagoya. Plus que pour voir le match en lui même, j’ai plus l’impression qu’ils sont là pour s’amuser. Que leur équipe s’échauffe, marque, encaisse, gagne ou perde, les chants scandés sont exactement les même. Quoiqu’il en soit on ne les remerciera jamais assez de leur enthousiasme car sans eux le match aurait été franchement ennuyeux puisqu’à part un ou deux énergumènes un peu agités, le public est plutôt passif. Pas d’insultes, quelques rares sifflements, même pas un ‘à poil l’arbitre’ à se mettre sous la dent. D’où le titre de ce post. CQFD.

travail

je paparazzie, tu paparazzies …

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L’un des choses amusantes lorsque l’on travaille dans un aéroport, c’est que l’on y croise tout un tas de célébrités. ‘Tout un tas’, j’exagère quelque peu puisque toute célébrité qui se respecte emprunte Narita ou Haneda. Du coup, nous a Nagoya, on n’a droit qu’aux miettes, aux stars internationales locales, comme par exemple la patineuse Asada Mao, les joueurs de l’équipe de baseball de Nagoya ou encore l’actuel entraîneur de l’équipe de foot, Stojkovic.

vie du blog

viva ‘viva la vida’ !

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Manifestement, mon collègue n’est pas le seul à être intrigué par l’énigmatique ‘viva la vida’, puisque depuis un mois il ne se passe pas un jour sans qu’une ou l’autre – infructueuse – recherche concernant cette chanson n’aboutisse par mégarde sur ce blog. ‘Traduction viva la vida’, ‘viva la vida signification’ et autres ‘expressions espagnoles viva la vida’ … cet engouement croissant pour la traduction me remplit de joie. Merci Coldplay !

vie du blog

mahl se plie en quatre.

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C’est décidé ! Lorsque je n’aurai rien à dire – ou je trouverai pas les mots pour le dire – pour meubler, vous aurez droit à des photos sur flickr. Tout ce qui touche à la musique aura son doublon sur last.fm, puis vu l’utilité de la chose, le très hype the hype machine devrait également être de la partie. Si je suis motivé, l’une ou l’autre nouvelle carte sur Platial, et qui sait, dans un futur proche, il n’est même pas impossible que je change cette immonde bannière en haut de page.

vie quotidienne

comment se faire de nouveaux clients ?

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En faisant ses courses, par exemple.

L’automne nous est tombé dessus largement plus tôt que prévu, me voilà donc en vadrouille à la recherche de quoi me mettre sur le dos. En général, l’attitude des vendeurs à mon égard peut se diviser en deux catégories : Ceux qui, persuadés que je ne parle pas leur langue, me fuient comme la peste. Et puis ceux qui veulent tout sa voir à mon sujet. Me voilà donc en train d’expliquer que je viens du Luxembourg, et que non, ce n’est pas en Allemagne. Soit, mais quelle coïncidence, c’est justement pour l’Allemagne qu’il s’envole le lendemain soir, de Nagoya. Ah bah tiens, justement, j’y travaille, va falloir passer me voir, lui dis-je. Avec plaisir, me répond-t-il, etc etc …

Je n’ai pas été jusqu’à lui donner ma carte de visite, mais je crois que je travaille vraiment trop.

musiques

Youwarp, Eyelook.

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On ne trouve pas que des bêtises sur Youtube. La preuve, on y trouve par exemple la page officielle du label warp records, qui propose une tripotée de clips, parfois inédits.

‘Our artists create groundbreaking and uncompromising music, short videos and cinema; Aphex Twin, Chris Cunningham, Boards of Canada, Squarepusher, Grizzly Bear, Shane Meadows, Jamie Lidell… to name but a few.’

Chouette !

vie quotidienne

Viva la vida !

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Il doit y avoir de cela deux ans à peu près, lors d’une soirée un peu arrosée j’avais longuement disserté sur la nécessité de la création d’un département de traductologie à l’Université du Luxembourg ou à Tôdai, dont la spécialité serait de traduire l’intraduisible. L’un des principaux avantages de cette section serait notamment que comme par nature aucune traduction n’est jamais tout à fait correcte, aucune traduction n’est jamais complètement fausse non plus.

Par exemple, les onomatopées. Enfant, quel ne fût pas mon étonnement de constater que dans une de mes bande dessinée, éditée en français et en hollandais, le bruit du cheval au galop n’était pas le même dans les deux langues. Plus tard, je suis tombé sur un article dans un journal tout ce qu’il y a de plus sérieux à propos de traducteurs qui rencontraient les pires difficultés à retranscrire ‘en français’ les sons qui parsèment les mangas dans leur version originale, avec cette formidable phrase ‘il est des sons qui n’existent qu’au Japon’. D’où la nécessité d’un ‘dictionnaire multilingue des sons japonais’ dont l’élaboration serait bien évidemment confiée au sus-cité organisme.

Si ce post tout ce qu’il y a de plus stupide m’est venu à l’esprit, c’est tout simplement parce qu’alors que nous parlions musique, un collègue m’a demandé une traduction du titre du nouvel album de Coldplay, ‘Viva la vida’. S’en suit la conversation suivante :

– Une traduction ? Pas besoin, le titre parle de lui-même, non ?

– Euh … ben non ! Jamais entendu. Puis d’abord, c’est quoi comme langue ?

– C’est de l’espagnol. C’est une expression toute faite, on peut l’utiliser telle quelle. Même un anglais ne parlant pas espagnol en comprend la signification.

– Ah … ? Voilà qui est curieux. Ca existe ce genre de choses en japonais ?

– Holà oui. Par exemple, tu utilises ‘don’t mind’, ‘let’s go’ ou encore ‘see ya’. L’expression est anglosaxone, mais utilisée telle quelle, même en japonais. Encore qu’ici c’est différent puisqu’ il existe pour ces trois expressions une expression équivalente exacte en japonais. Alors que pour ‘viva la vida’, euh …

Vu l’enthousiasme que je voue à la chose, j’en viens fréquemment à me demander pourquoi je travaille dans la vente. Qui sait, un jour peut-être …

vie quotidienne

‘Vous utilisez trop votre appareil numérique, bonsoir.’

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Le numérique, c’est génial ! Sauf quand comme moi, trier et redimensionner des flopées de photos même pas réussies n’est pas votre passe-temps favori. Toutes ces photos qui au moment où elles sont prises ont quelque chose de typiquement japonais dans leur sujet, mais qui au final sont tout simplement ratées et/ou banales. Photos de soirées arrosées qui se ressemblent toutes – les soirées autant que les photos. N’est plus qui veut photographe du dimanche puisque l’on peut désormais photographier tout et n’importe quoi n’importe comment, n’importe quand.