Tag Archives

One Article

balades au Japon/sport

Je cours toujours … (6) @ Chausuyama (Aichi pref.)

Posted on

img_20200804_100328img_20200804_103943img_20200804_103952img_20200804_105614img_20200804_105639img_20200804_114102

Les marathons de Nara, Matsumoto, le Nagoya Adventure Marathon, Ibigawa (Gifu), le semi de Matsukawa (Nagano) ou bien encore le Ninja Trail (Mie) … Je ne me faisais pas trop d’illusions, mais même les courses reportées en fin d’année sont finalement annulées. Par ailleurs, il en est de même pour toutes les courses de l’UTMB (Ultra Trail du Mont Blanc). Je suis là encore plutôt déçu puisque je pensais pour cette édition prendre congé exprès pour assister à la retransmission en direct en ligne de la principale course qui devait avoir lieu à la fin du mois.  

Alors que la fin de la saison des pluies marque normalement le début des sorties longues de 15 à 20 km, je reste bloqué au footing de 10km du week-end que j’alterne avec des balades et promenades à vélo ou à pied dans la péninsule de Chita. Comme je ne suis pas bien épais, courir pour maigrir n’a jamais été une source de motivation. Comme il semble que je ne sois pas le seul dans ce cas on commence à trouver sur internet des courses virtuelles. Je me suis vite-fait inscrit (gratuitement) à l’UTMB® Virtual 50, qui consiste à courir 50km avec un dénivelé positif de 2,500m, ou bien 75km sur terrain plat -100 mètres de dénivelé positif étant comptabilisés comme 1km sur terrain plat.

Afin de pouvoir courir en évitant la chaleur de la ville, la foule et ses virus, je me suis rendu au Mont Chausu (Chausuyama), plus haut sommet de la préfecture d’Aichi, (1,412m) pour voir à quoi cela pouvait bien ressembler de parcourir 10km dans la montagne dans un lieu qui m’est familier. Au départ j’avais en tête de monter et descendre plusieurs fois la piste de ski, mais après un premier aller-retour je me rends vite compte du peu d’intérêt de la chose, et emprunte pendant 90 minutes les différents sentiers de la montagne située en face. Lors de la montée les chemins sont trop étroits, la pente trop raide pour pouvoir faire autrement que marcher, il en est très bien ainsi puisque je sue à grosses gouttes. A chaque fois que j’atteins le sommet je savoure la vue sur les montagnes alentours et redescends à toute allure en bondissant comme un cabri. C’est grisant, j’exulte.