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balades au Japon

Summertime – (‘Time to sit back and unwind’)

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Une mousson interminable laisse cette fois la place à la canicule. Dans la préfecture à côté, à Hamamatsu plus exactement, on annonce 41.1 degrés. Comme il fait 30 degrés déjà à 7 heures du matin je quitte la maison 10 minutes plus tôt que d’habitude pour pouvoir marcher lentement et ne pas arriver trempé de sueur à la gare. Même en soirée il fait une chaleur insupportable à l’étage, comme il est impossible de se concentrer sur quoique ce soit je me couche de bonne heure.

Avec la crise sanitaire les enfants n’auront que deux semaines de vacances d’été. Nous nous rendons habituellement à la mer à Wakasa, dans la préfecture de Fukui, mais cette année les plages sont fermées ou bien interdites aux touristes des autres préfectures. Quant à celles d’Aichi, elles semblent bondées de jeunes pas toujours regardants envers les mesures. Pour garder quand même quelques souvenirs positifs de cet été particulier, nous achetons une tente pour faire du camping et dormirons même dans le jardin. Quel bonheur d’être réveillé à cinq heures du matin par le livreur de journaux sur sa mobylette !

Nous ferons tout de même quelques sorties : A Atera no Nanataki pour y capturer (puis relâcher) insectes et grenouilles, à Yatomi, ville réputée pour ses poissons rouges, ou bien encore à Asuke pour nous baigner dans une eau d’une revigorante fraîcheur.

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Atera no Nanataki @ Shinshiro-shi (Aichi pref.)

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Après notre promenade aux gorges Kakizore au mois de juin, la présence de cascades, qu’elles soient petites ou grandes, est désormais un nouveau critère de sélection dans nos destinations lorsque nous partons en promenade. Avec tout ce que les préfectures de Nagano et Gifu comptent comme hautes montagnes il n’est guère étonnant d’en trouver de splendides, mais j’ignorais qu’il existait à Aichi des cascades dignes d’être citées dans le classements des 100 plus belles cascades du Japon. 

Nous voici donc à Shinshiro, dans la région autour du temple Hôraiji. Il faut comme d’habitude emprunter d’étroites routes à travers forêts et montagnes. Suite aux pluies diluviennes de la semaine dernière certaines routes sont coupées par les écoulements de terre. Est-il bien raisonnable de se fier au GPS ? Finalement, arrivés à Atera no Nanataki (阿寺の七滝), nous nous enfonçons à pied dans la forêt. Il doit faire 5 degrés de moins que toute à l’heure. L’endroit est un peu moins sauvage qu’à Nagano ; le chemin jusqu’à la cascade est aménagé, même goudronné par endroits. Pas de sangliers cette fois, mais des libellules et des petits lézards. Une petite rivière se fraye un chemin tranquillement sur notre droite, avec un petit bruit des plus rafraîchissants. Je ne peux m’empêcher de penser à quel point il serait agréable de courir le long de ces chemins, et me promet d’y revenir pour faire un trail.

Après un petit kilomètre de marche, nous arrivons à la cascade. Bien qu’elle fasse tout de même 62 mètres de haut, elle reste moins impressionnante que celles vues auparavant, mais son esthétique particulière explique sa place dans le classement cité plus haut. Parmi la dizaine de personnes présentes, trois d’entre-elles la prennent en photo sous tous ses angles en utilisant d’encombrants trépieds.

Les enfants eux ne pensent qu’à une seule chose : se baigner ! L’eau est trop froide pour moi, je me contente de les regarder. Un grand escalier de fer monte le long de la paroi sur la gauche de la cascade. Une butte en son centre ne permet pas de voir jusqu’où celui-ci monte. Le temps de me demander si j’aurai le temps d’y grimper que Louis sort de l’eau en grelottant, les lèvres déjà pourpres. Léo, lui, plonge encore et encore. Mon fils serait-il un kappa, un de ces êtres mystérieux vivant dans les rivières ?