‘You have to focus, Trinity’ – ‘Tout ce qui a deux ailes … ‘ (20) @ Nagoya Airport, Komaki, Aichi
Cela faisait un bout de temps que je n’avais pas été à l’aéroport de Komaki, situé au nord de Nagoya. J’entends parfois les gens de Nagoya se plaindre que l’aéroport international du Chubu est trop éloigné de la ville, mais pour les habitants de la péninsule de Chita, située au sud de la ville, se rendre à Komaki relève tout autant du parcours du combattant. Il faut tout d’abord se rendre en train jusqu’à la gare de Nagoya, d’où l’on prend ensuite un bus direct. La grande banlieue nord de Nagoya, (Ichinomiya, Komaki et Kasugai) est constamment sujette à d’importants embouteillages quelle que soit l’heure de la journée, le trajet me semble toujours durer une éternité.
Fuji Dream Airlines, seule compagnie aérienne à opérer à Komaki, a la particularité d’avoir une flotte composée de 16 appareils (des Embrear ERJ-170 et ERJ-175 de respectivement 76 et 84 places) tous de couleur différente. L’un des objectifs de tout photographe d’aviation est bien évidemment de parvenir à tous les ‘capturer’. Le soleil tape déjà fort quand j’arrive à l’aéroport peu après 10 heures, ses rayons se reflètent de manière éblouissante sur le fuselage coloré des avions. Alors que seule la moitié des vols journaliers sont assurés, il semblerait que je sois arrivé juste avant le rush des départs. Ici, pas de déplacement en bus, les passagers ont le plaisir (tout relatif vu la chaleur) de fouler le tarmac avant de monter à bord. Les avions de sont pas cachés par les passerelles d’embarquement pour passagers, il est agréable d’en avoir une vue dégagée même lorsqu’ils sont à l’arrêt. Les aéroports régionaux ont leurs points positifs.
Quand on y regarde de plus près, la dernière photo est vaguement floue, mais je la mets en ligne volontairement, pour mémoire. Un peu assommé par la chaleur et enivré par toutes ses belles couleurs, j’ai en effet maladroitement fait tomber de mon sac à dos laissé ouvert mon objectif 300mm. Une pièce à l’intérieur de l’objectif s’est détachée, arrachée par le choc, et l’autofocus ne fonctionne plus. Je ne prendrais pas la peine d’aller faire le tour des magasins pour tenter de le faire réparer, je sais très bien que les vendeurs feront tout leur possible pour … me refourger leur dernier modèle. On ne peut pas dire que cet incident tombe à point, alors que je me questionne dernièrement à propos du nombre trop important de choses que je souhaite accomplir, et met également encore un peu plus de plomb dans l’aile de ce blog qui vivote vaguement.