Bref halte aux abords de l’aéroport, plus précisément à Tokoname Rinkū Beach, la plage qui fait face à l’île artificielle où celui-ci a été bâti. Il fait déjà plus de 30 degrés, une poignée de baigneurs téméraires ont la mer pour eux, tandis que sur la plage des gyaru (jeunes filles japonaises au look tape à l’oeil) parlent et crient à haute voix en gesticulant comme si elles étaient seules au monde. Cela fait longtemps que je n’étais plus venu ici, il faut dire que mon enthousiasme pour l’aviation s’est atténué depuis que Léo ne s’y intéresse plus trop lui non plus. Voir l’aéroport dans sa globalité sous cet angle a quelques chose de rafraichissant, de nouveau presque, ce qui à ce moment ravive la flemme, d’autant plus que j’ai eu la bonne idée d’amener avec moi mon récepteur ICOM, ce qui me permet d’écouter les communications entre la tour de contrôle et les pilotes et me donne la sensation d’être à la fois dans la tour et aux commandes de l’avion. J’ai soudain l’impression d’être doté de super pouvoirs, d’être en mesure de comprendre un language codé connu des initiés uniquement, de détecter les avions bien avant que mon oeil puisse les distinguer dans le ciel, ou encore, malgré la distance, de discerner les mouvements des avions sur le tarmac, comme si j’étais en mesure de voir à travers les bâtiments.
Après le violent tremblement de terre du 1er janvier dans le region Hokuriku, dont nous n’aurons ressenti qu’une secousse certes interminable mais de moindre amplitude, le 2 janvier en début de soirée un Airbus 350 de la compagnie aérienne Japan Airlines percute un petit Bombardier Dash-8 des garde-côtes japonais à l’aéroport Haneda de Tōkyō, tuant 5 des 6 membres de l’équipage de ce dernier. En congé ce jour-là, je reste incrédule devant la télé et Youtube, regardant pendant deux heures au moins en boucle les images de la collision, de l’explosion puis de la miraculeuse évacuation des 379 passagers de l’Airbus, puis celles, irréelles, du fuselage de cette si belle machine se consumant doucement par les flammes. J’essaye d’imaginer la situation si la chose était arrivée à l’aéroport de Nagoya alors que c’était déjà le chaos lorsque l’année dernière vers la même période un avion de la compagnie Jetstar avait dû atterrir d’urgence à Nagoya en raison d’une alerte à la bombe. Bien qu’au final il ne s’agissait que d’une fausse-alerte (seuls quelques blessés pendant l’évacuation de l’appareil sont à déplorer), l’incident a eu de larges répercussions sur l’organisation de l’aéroport au point qu’encore récemment nous ayons eu à passer des exercices de gestion de crise. Je regarde donc inquiet sur Flightradar les avions se voir détourner vers les différents aéroports du pays et écoute sur Liveatc les contrôleurs aériens de l’aéroport de Narita se dépatouiller avec le trafic supplémentaire qu’engendre l’accident. Je suis ébranlé par l’incident et ne dors pratiquement pas, la nouvelle année commence terriblement mal.
En fin de compte le jour même une petite dizaine de vols auront été détournés vers Nagoya et la situation aura été moins pénible que je ne le pensais. Il m’aura fallu tout de même une dizaine de jours pour digérer les informations autour de l’accident et du tremblement de terre, et c’est donc avec un peu de retard que je m’attarde sur le Sky Deck pour le hatsu-dori, les premières photos de l’année, avant de prendre le travail. Je profite du fait que pendant trois jours le ‘ANA Demon Slayer Jet 3‘ (鬼滅の刃 じぇっと ‐参‐ B777-200ER / JA745A) soit utilisé pendant quelques jours pour les séances d’apprentissage des pilotes pour ‘sortir de la spirale’. En fait j’avais eu l’occasion de voir ce bel appareil à Haneda juste après sa mise en service en novembre 2012 avant de partir pour le Luxembourg en janvier 2013. Pouvant transporter autour de 400 passagers il n’est en principe affecté qu’aux lignes principales reliant Tōkyō à Sapporo, Fukuoka ou encore Itami (Ōsaka), l’opportunité de le voir à Nagoya ne se présentera sans doute pas une seconde fois. Il a neigé quelques jours plus tôt de l’autre cote de la Baie d’Ise (伊勢湾), les sommets de la chaîne de montagnes de Suzuka (鈴鹿山脈) sont recouverts de neige, j’attends en espérant que l’avion passe juste entre l’épaisse couche de nuages et les montagnes. Par chance l’équipage semble parti pour une séance de ‘Touch & Go’, une répétition d’atterrissages et de décollages, j’ai donc plusieurs opportunités pour prendre une photo typique pour la saison. Si je parviens à caler l’appareil au centre, celui-ci est trop loin pour que l’on distingue clairement les motifs des personnages sur le fuselage. Cela dit, dans la flotte des 213 appareils de la compagnie ANA la queue de l’avion est blanche et non bleue sur seulement quatre d’entre-eux : les trois A380 et celui dont il est question dans ce billet. Comme dit l’autre, ‘les vrais savent‘ (rien à voir).
Les mois passent et les nouvelles sont plutôt bonnes pour l’aéroport et les fans d’aéronautique avec le retour de nombreuses compagnies aériennes, chinoises notamment. En terme de nombre de passagers et de mouvements nous sommes toujours très loin des chiffres pré-covid mais comme nous manquons de main d’oeuvre, pour être honnête, rien ne presse. Je ne manque donc pas de me balader avec plaisir sur le Sky Deck dés que j’en ai l’occasion, mais curieusement je ne parviens pas malgré tout à retrouver la même ferveur qu’autrefois, que ce soit en terme de soif de connaissance ou encore d’envie à passer de longues heures à attendre qu’un appareil en particulier fasse son apparition ou pour chercher de nouveaux lieux de photographie adéquats. Cela fait deux ou trois ans que j’hésite à m’acheter un nouvel appareil ou un téléobjectif de 300mm ou plus afin de relancer ma motivation, mais je ne parviens pas à me convaincre du bien-fondé d’un tel achat. A condition de se débrouiller avec les réglages, avec un 600mm en prenant 6 ou 8 photos par seconde en mitraillant tout ce qui bouge en mode rafale, il n’y a rien d’étonnant à ce qu’il y en ait une ou deux dans le tas qui soit exceptionnelles, mais je ne sais pas si c’est ce que je recherche. Un peu comme dans tout ce que je fais, il faudrait avant tout que je me concentre sur un seul sujet à la fois …
Quoiqu’il en soit, si dans la série ci-dessus le fait d’avoir deux Boeing 777F de DHL dont l’un dans sa livrée ‘As one against cancer’ dans le même cadre m’a fait trépigner de joie comme cela n’avait pas été le cas depuis un bon moment, c’est la dernière photo que j’ai eu le plus de plaisir à découvrir sur mon écran (car l’on croit souvent avoir pris une photo grandiose … et puis non !). J’ai toujours trouvé que les avions à hélices avaient un côté particulièrement photogénique, mais j’y aime surtout le dynamisme crée par l’avion qui décolle au loin, les bagagistes, agents d’avitaillement et agents de piste affairés autour du Bombardier Dash 8 et les passagers qui empruntent la passerelle pour monter à bord. La qualité de l’image est trop mauvaise pour que l’on s’en aperçoive mais les jeunes filles sortant du bus semblent prendre une photo, ou très probablement une vidéo de leur embarquement. Amusé j’ai passé une dizaine de minutes sur TikTok pour voir s’il me serait possible de retrouver leur trace afin de leur envoyer la photo, mais en vain. Tant mieux peut-être, il est de fortes chances que je passe pour un harceleur maniaque kimoi*.
La première partie du voyage me mène à Tōkyō, à l’aéroport international de Haneda. Je n’ai pas pris l’avion depuis mon voyage à Tōkyō en février 2019. J’ai réservé mon siège au moment d’acheter le billet afin d’être sûr d’être installé à la fenêtre du côté gauche. Cette fois le ciel est miraculeusement dégagé, tout porte à croire qu’aujourd’hui le Mont Fuji voudra bien se livrer à moi. J’ai le nez collé au hublot pendant toute la durée du vol, tel un gamin qui prend l’avion pour la première fois, et le bruit du déclenchement de mon appareil retentit sans cesse. Après le décollage je contemple avec un ravissement certain ‘mon’ aéroport, reconnais le phare de Noma et l’île d’Himakajima, puis bientôt nous longeons déjà de tout leur long les interminables plages de la préfecture de Shizuoka. Lorsque quelques minutes plus tard je lève les yeux le Mont Fuji apparaît distinctement, majestueux, partiellement sous la neige comme on peut le voir sur les plus belles cartes postales. Tout au loin derrière lui on peut également apercevoir ce que je pense être, du fait qu’elle soit déjà enneigée, la chaîne de montagnes des Alpes japonaises.
A défaut de pouvoir assister au match de basket des Mikawa Sea Horses comme les années précédentes, c’est en bord de mer que nous faisons notre premier balade de l’année. Qu’il s’agisse de celui de Kosuzutani (小鈴谷) ou d’Onizaki (鬼崎), la péninsule de Chita est réputée pour sa production d’algues séchées nori, l’on peut apercevoir tout le long de sa côte les longues tiges servant à maintenir les filets sur lesquelles les algues vont être cultivées.
J’ai réussi à convaincre tout le monde de venir jusqu’à Mihama en prétextant que l’on pouvait y acheter du poisson frais et de l’excellent nori grillé, mais l’objectif du voyage est surtout de prendre en photo quelques avions lors de leur approche finale vers l’aéroport en les mêlant au paysage. Les enfants sont maintenant habitués à ce genre d’exercice improvisés et ne traînent toujours avec eux leur petit appareil photo. Alors que la troisième vague submerge le pays, près de la moitié des vols intérieurs sont annulés, je ne suis même pas sûr que le moindre appareil survole l’océan à cette heure.
Par chance il ne faut pas bien longtemps pour qu’apparaissent un B737 de la compagnie Skymark, puis un A320 de Peach Aviation. C’est un réel plaisir d’observer les appareils se déplaçant lentement à une altitude si basse. Les pêcheurs, affairés sur leur barque, ne leur prêtent aucune attention.
Non seulement le Dreamlifter, gigantesque avion-cargo utilisé pour le transport de pièces d’avions entre les différents fournisseurs de Boeing n’existe qu’en quatre exemplaires, mais avec le ralentissement du rythme de production sa venue se fait de plus en plus rare. Je jubile donc en apercevant au loin ce drôle d’oiseau à la forme si particulière. L’année commence de fort belle manière.
Le retour se fait en musique : Good Love 2.0 de la chanteuse Priya Ragu tourne en boucle depuis le deuxième jour de l’année. Les basses entêtantes, le léger grain dans la voix, la partie rap contenue, le refrain parfaitement claqué sur la rythmique, puis au lieu de revenir sur un ennuyeux couplet on change imprévisiblement et très intelligemment de continent en milieu de morceau.
初撮り … Hatsu-tori. Hatsu signifie ‘premier’, et tori prendre (une photo). Me rendre sur le Sky Deck appareil à la main dans les premiers jours de la nouvelle année est désormais un rituel, j’y vais même avant de m’y rendre au temple local ! En fin d’après-midi la lumière est douce et agréable mais le vent est glacial, impossible d’y rester bien longtemps. Les appareils étant de petite taille leur faible vitesse au décollage me permet de m’exercer au flou de filé. Je suis content d’enfin parvenir à prendre en photo l’un des avions roses de la compagnie low-cost Peach, nouvellement établie à Nagoya depuis le 24 décembre dernier.
Je ne me souviens plus de la dernière fois où j’étais en congé le 1er janvier, mais par chance ce fut le cas cette année. Nous avons passé la soirée du réveillon en famille devant le traditionnel Kōhaku-Uta-Gassen. Des chansons enka, quelques groupes d’idoles et beaucoup de pop ; sur le papier rien d’extraordinaire, mais la soirée m’aura permis de mettre des visages sur des chanteurs et chanteuses de tubes entendus bon gré mal gré tout au long de l’année. Et puis j’avoue, voir les enfants entonner en coeur certaines chansons était pour le moins craquant. Si chacun a ses petits favoris j’attendais beaucoup mieux du medley de Perfume, je n’accroche décidément pas à leur dernier titre ‘Time Warp‘. Tokyo Jihen faisait un peu figure d’ovni dans cette liste, le fait que la présentatrice de l’émission, Fumi Nikaido, soit fan du groupe m’a beaucoup amusé. J’ai été impressionné par la chorégraphie des danseurs-démons autour de LiSA, et ému à l’écoute du très beau morceau ‘Hadaka no kokoro‘ interprété par Aimyon, que j’aimais bien sans n’avoir jamais cherché à savoir qui en était l’auteur. La soirée aurait sans doute été encore plus agréable si l’on ne nous rappelait pas entre chaque chanson que ‘cette année, à cause du Covid ceci cela …’ Ne peut-on pas juste oublier ce foutu fléau quelques heures durant et passer un bon moment ?
Entre quelques chansons ennuyeuses nous zappons de temps en temps sur l’incroyable film indien ‘Muthu, Odoru maharaja’ (ムトゥ 踊るマハラジャ, brièvement Muthu, en anglais). Qu’il s’agisse des mimiques des personnages, des scènes de combats mal menées, des prises de vues peu orthodoxes ou encore de l’histoire rocambolesque, nous éclatons de rire, plutôt perplexes, ne sachant s’il s’agit là d’une comédie ou si ce genre de films est un standard du cinéma indien, auquel je ne connais rien à part Koi… Mil Gaya.
Le rituel qui est de regarder l’émission ‘Yuku toshi kuru toshi‘, diffusée pendant les 15 dernières minutes de l’année, est sans aucun doute mon moment préféré du réveillon. Après l’euphorie (?) du Kôhaku, place au recueillement en visitant silencieusement quelques uns des plus beaux temples et lieux touristiques du Japon. Cette année l’émission s’ouvre sur le temple Enryaku-ji situé sur le mont Hiei surplombant Kyoto, où je me suis promis d’aller très prochainement. Les images sont sublimes, les caméras nous amènent souvent dans des endroits auxquels l’on n’a normalement pas accès, nous dégustons chaque minute sans dire mot jusqu’à ce que les moines fassent sonner la cloche du temple Jindai-ji à Tokyo à minuit. A la télé quelques gens applaudissent dans la foule, un feu d’artifice retentit au loin. Nous éteignons le poste et nous souhaitons la bonne année. Plus un bruit ni dans la maison ni au dehors.
Pas grand chose à se mettre sous la dent à l’aéroport ces derniers mois. La plupart des avions sont des petits B737 ou des A320 tous semblables et les compagnies ayant repris les vols internationaux se comptent sur les doigts d’une main. Comme la production de Boeing est au ralenti, même le gros transporteur Dreamlifter n’apparait qu’une ou deux fois par semaine. Le mois dernier trois A330-900neo de Delta Airlines sortis d’usine de Toulouse ont atterri à Nagoya en attendant que de la place se fasse à Tokyo Narita mais je ne suis pas parvenu à les prendre en photo en vol.
Ces derniers jours l’heure où le soleil se couche coïncide avec mes horaires, j’en profite pour faire un tour sur le Sky Deck quand j’en ai le temps. Quand il n’y a aucun vent le température est encore très agréable, les jolies couleurs rougeâtres sont apaisantes. On s’assoit sur un banc cafe à la main, on immortalise ce bel instant d’une photo de groupe. Les avions n’ont pendant une demie-heure que le second rôle.
Evidemment, l’occasion était trop belle. Je me suis installé au point d’observation en haut du Mont Chita Hongu en face de l’aéroport et y ai installé le trépied que j’avais amené au cas où. D’ici je peux balayer l’intégralité de l’aéroport, des arrivées jusqu’au départs qui se feront aujourd’hui dans la direction nord-sud (18). Tarmac et piste d’atterrissage sont cachés par le terminal, le parking et les autres nombreux bâtiments, mais comme je suis aujourd’hui équipé de mon airband portatif qui me permet d’écouter les communications entre la tour de contrôle et les pilotes, je parviens sans difficultés à retracer dans ma tête les mouvements des appareils invisibles. Il ne reste ensuite plus qu’à deviner derrière quel bâtiment l’avion va surgir lors du décollage.
Midi approche, je me rends vite compte qu’avec la chaleur qu’il fait les appareils sont déformés sur les gros plans et me contente donc de plans larges. Comme je n’ai auparavant jamais vu l’aéroport sous cet angle, tout m’est nouveau. J’essaie tout un tas de choses, j’apprends et m’amuse beaucoup. Je garderai encore pour quelques temps comme souvenir de cette balade de vilains coups de soleil sur les bras.
J’en reparlerais probablement dans un prochain post, mais je me suis remis à courir régulièrement depuis trois semaines. Pendant mes deux jours congés je ne fais généralement qu’une sortie longue (de plus en plus longue d’ailleurs) dans la matinée du premier jour, comme pour me débarrasser d’un devoir à faire. Celle-ci me fatigue au point de tomber raide mort le soir, je dors à poings fermés et la fatigue de la semaine passée est oubliée … au point de ne plus tenir en place et de ne pas pouvoir m’empêcher d’aller me balader le lendemain.
A la recherche d’un peu de dénivelé pour marcher un peu, mes recherches sur l’application YAMAP, très utile pour les balades en milieu montagneux me mènent à Tokoname, au Mont Chita Hongu, qui malgré ses 86 mètres se trouve être la plus haute montagne de la péninsule de Chita. Au sommet se trouve un petit temple que l’on atteint en empruntant les escaliers bordés de drapeaux, ou bien en suivant un petit chemin qui se faufile à travers la forêt.
L’endroit est pratiquement désert. Un gros chat gris un peu ronchon qui semble être le propriétaire des lieux scrute le moindre de mes gestes et tourne la tête à chaque fois que je tente de le prendre en photo de face. Si le panorama sur les champs environnants et Centrair est superbe, dommage que le trafic sur la route qui passe juste en dessous fasse autant de bruit. Je me balade tranquillement dans les environs, monte plusieurs fois les escaliers et emprunte tout ce que l’endroit compte comme sentiers. Je découvre ainsi un petit marais, empiète également sans le vouloir dans ce qui semble être un propriété privée. Quel piètre aventurier du dimanche je fais …
Depuis le 1 juin, le Sky Deck est enfin ouvert au public. La plupart des appareils sont bloqués au sol, nez à nez, de loin on croirait qu’ils sont reflétés dans un miroir. On pourrait jouer au jeu des 7 différences. Certaines sont plus évidentes que d’autres. Sur la première photo les 6 roues à chaque train d’atterrissage me font savoir qu’il s’agit de deux Boeing 777, mais en regardant plus attentivement celui qui me tourne le dos a 10 portes, celui en face seulement 8 portes -un 777-300 et un 777-200.
– Et alors ? – Et alors rien ! Je suis tout simplement ravi d’être à nouveau en mesure de contempler les avions, même immobiles. Seuls quelques vols cargos atterrissent puis repartent aussitôt. La plupart des compagnies aériennes ont transformé certains de leurs avions de ligne en avions cargo en en arrachant les sièges par exemple. Le vol Polar Air Cargo décolle d’habitude en pleine nuit, et c’est également la première fois que je vois un A330 de Cebu Pacific. Encore combien de temps pour que tout revienne à la normale ?