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‘Dekai Tokyo’ (6) – Haneda, deuxième prise.

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Bien que mon vol retour soit prévu en fin d’après-midi, j’arrive à Haneda aux alentours de 13h. Au Terminal 2, le Airport Grill & Bar est un restaurant réputé pour offrir une vue dégagée sur le tarmac et la piste C. La fois précédente, l’endroit était plein à craquer et avec mes collègues nous avions eu une table bien loin de la baie vitrée, mais aujourd’hui, seul et le rush de midi passé, j’obtiens sans difficultés ma place tant convoitée. Je suis sur mon petit nuage. Boire une bière fraîche tout en contemplant les incessants mouvements d’avions est un plaisir divin et le pavé de steak bien épais qui suit est succulent. Je me demande avec quels mots Inogashira Goro, le personnage principal de la série Kodoku no Gourmet (le gourmet solitaire, en français) décrirait la scène.

Rassasié, je me pose au Terminal 2 Observation Deck. La pluie torrentielle de la veille rend l’endroit encore plus appréciable en cette belle après-midi ensoleillée. Les appareils des compagnies ANA, Starflyer et AIRDO se déplacent en tous sens et j’essaie d’imaginer la peine qu’ont les contrôleurs aériens à les orchestrer en évitant tout froissement de tôle. Je m’amuse un temps à prendre le plus d’avion possible de la même compagnie dans le même cadre, parviens à prendre trois 777 aux couleurs d’ANA alors qu’à Nagoya on ne peut apercevoir ce type d’appareil que lors des sessions de Touch & Go.

Au nord, quoique à moitié dans la brume, on peut distinguer la Tokyo Sky Tree. Les avions passent devant lors de leur approche de la piste B (22), permettant de prendre stylées. Volants trop haut, trop bas ou bien trop petits pour être reconnaissables, il me faut plusieurs essais pour obtenir quelque chose de satisfaisant. En fin de compte, l’aéroport est si gigantesque que je n’ai pas la force de visiter le Terminal 1.

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‘Dekai Tokyo’ (2) – JAL Factory Tour Sky Museum

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Une heure après mon arrivée, mon séjour à la capitale commence avec la visite du centre de maintenance de Japan Airlines (JL/JAL), le JAL Factory Tour Sky Museum, situé à une station de train du Terminal 2 de l’aéroport d’Haneda (HND/RJTT). La visite guidée est gratuite, mais nécessite une réservation à l’avance – trois longs mois à l’avance dans mon cas.

Je suis dans les premiers arrivés, ce qui me laisse tout le temps de visiter le musée dédié à la compagnie. Répliques des avions de la compagnie, galerie d’uniformes, ateliers expliquant les divers métiers lies à l’aéronautique, et des explications très détaillées à propos du transport de la flamme olympique lors des Jeux Olympiques de Tokyo en 1964. La cinquantaine de personnes est ensuite guidée vers une salle où une hôtesse de l’air nous donne des explications à propos d’Haneda, de l’histoire de la compagnie et quelques notions d’aéronautique.

Après une courte pause nous sommes ensuite répartis en petits groupes de 10 personnes. On nous met un joli casque rouge de protection sur la tête et c’est l’entrée dans le premier des deux hangars. Que l’on soit un féru d’aviation ou non, on ne peut être qu’impressionné par la taille et la proximité des appareils. Un 767 et un 737 sont entreposés côte a côte, vidés de leur contenu pour une inspection de cabine. Je m’imagine monter sur les échafaudages, grimper sur l’aile pour y faire des sauts périlleux comme un athlète de parkour …

Dans le deuxième hangar, un 777-200 se repose. Nous sommes autorisés à nous approcher de la bête de 64 mètres de long. Je m’avance silencieusement, comme pour ne pas la réveiller. Je contemple longuement, fasciné, ses deux énormes turboréacteurs GE90-94B de 3 mètres de diamètre mis à nu devant nous. Alors que je fais en rêvassant le tour d’un 787 au fond du hangar, une sirène retentit. Un 737 fait son entrée à quelques mètres de nous, tracté par un remorqueur. Les mécaniciens s’affairent rapidement autour de l’avion, comme si nous n’étions pas là. Il me plairait d’être invisible pour rester ici des heures durant mais le temps de visite touche déjà à sa fin. Je me fais prendre en photo devant le Triple Sept, contemple au dehors trois ou quatre avions atterrissant sous les bourrasques de pluie, puis redescends de mon petit nuage. J’ai sur le coup un peu honte d’être venu seul sans Léo, puis me ressaisis. Je tiens là une excellente excuse pour revenir !