mahl et les dissertations, ça fait … 10.
C’était écrit là, noir sur blanc : Admis ! Je me suis pourtant démené deux mois durant pour en arriver-là. 6 jours sur 7 à travailler, rentrer chez moi et étudier quelques heures. Je me suis pourtant mis beaucoup de pression. Rater aurait été impardonnable.
J’aurai donc dû hurler de joie et courir à travers toute l’université en apprenant que j’ai obtenu ma licence. Et pourtant, rien de tout cela. En réalité, je suis presque déçu. Peut-être parce qu’au fond, j’étais persuadé d’avoir réussi. Peut-être parce que réussir n’a rien d’exceptionnel. Qu’avoir été obligé de passer en septembre, c’était déjà un échec. Peut-être aussi parce qu’au vu de ce que j’avais étudié, j’aurai peut-être mérité mieux. Ou peut-être tout simplement parce que demain, je pars au bout du monde, que je quitte Paris, que cela signifie qu’une page se tourne, que tout est à refaire. J’ai hâte.