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promenades/vie quotidienne

KOMEDA’s Coffee.

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Pour ma joyeuse compagnonne, le culte que je voue au Shiro Noir, l’une des choses les plus délicieuse que l’on puisse trouver au menu des KOMEDA’s Coffee, chaîne de cafés éparpilés un peu partout dans les environs de Nagoya, relève du plus grand intérêt. Comprenez qu’au Japon, les hommes n’avoueront jamais leur faible pour les choses sucrées. Lors d’un rendez-vous avec sa douce par exemple, l’homme prendra bien garde à se contenter d’un simple café alors que sa moitié s’empiffrera de quelque succulent gâteau. Aussi quel n’est pas son étonnement lorsque je lui raconte qu’il nous arrivait fréquemment d’aller nous offrir quelque ‘glace italienne’ à la terrasse d’un café avec quelques amis après le boulot. Impensable, dit-elle. Ils ne savent pas ce qu’ils ratent, le Shiro Noir, c’est excellent.

le fameux Shiro Noir …

… et une glace pilée géante au thé vert, pour digérer.

a blast from the past

(très)passé.

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En raison de problèmes d’encodage, je suis obligé de corriger peu à peu les anciens posts afin de les rendre lisibles. Au départ je pensais que cela serait tout ce qu’il y a de plus pénible, mais finalement cette relecture me fait surtout l’effet d’un petit saut dans le temps, et je m’étonne parfois moi-même de ce que j’ai pu écrire, dans le bon comme dans le mauvais sens du terme.

musiques

12/4. syrup16g@diamond hall, nagoya.

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Je suis enfin parvenu à mettre la main sur des places pour un concert de syrup16g. Le groupe étant plutôt inconnu du grand public ( aucune apparition télé, quelques rares interviews pour les magazines spécialisés ), j’avais été plutôt étonné les fois précédentes de constater que le concert était déjà complet après trois heures seulement. S’il est si difficile d’obtenir des places, c’est que voilà maintenant trois ans que le groupe n’a pas sorti la moindre nouveauté et ne fait qu’enchaîner les tournées de trois ou quatre dates en parsemant en début et fin de concert l’un ou l’autre nouveau titre, mais aussi parce que depuis tout ce temps les rumeurs de séparation du groupe vont bon train, faisant potentiellement de chaque tournée leur dernière tournée. Plus que toutes ces suppositions, partons du principe que cette popularité provient tout simplement de la qualité de leurs prestations …

vie quotidienne

‘mange un Danny, ça ira mieux !’

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L’hiver est à nos portes ( chez nous, on peut dire qu’il s’est même carrément installé ) et les pubs pour médicaments en tout genres, mais principalement contre le rhume, pullulent dans les journaux et surtout à la télé.

Avoir la crève, c’est pénible. On se sent tout groggy, pas d’appétit, se moucher, tousser à en cracher ses poumons, que du bonheur ! Habituellement, en Europe du moins, dans ces cas là, pour commencer, je prends congé ou je ne vais pas en cours. je vais consulter un médecin, reste au lit et dors pendant un, deux, trois jours. Chaque guérison est une mini-résurrection. On se sent tout frais et plein de vie, que du bonheur là encore. Et il en est de même dans la pub.

Au Japon, que ce soit dans vie réelle ou dans la pub, avoir la crève vous prive surtout de l’immense privilège d’aller au travail. Inutile de ne serait-ce que songer à prendre congé, vos collègues seraient obligés de prendre en charge votre part de travail et vous causeriez grand souçi à tout le monde. Les pubs se déroulent donc la plupart du temps ainsi : L’homme d’affaires, d’habitude tellement heureux de se rendre sur son lieu de travail, se réveille l’air un peu vaseux. Sa femme s’inquiète. Malheur, serait-il malade ?, s’interroge-t-elle. Vite, un $%& ! La séquence suivante voit immanquablement l’homme en pleine forme soulagé de pouvoir aller travailler sans contraintes et sa femme rassurée elle aussi.

La chose serait tout à fait anecdotique s’il ne s’agissait pas du Japon, pays où, c’est bien connu, tout le monde travaille comme des forcenés. Un fait est certain, les heures supp’ sont nombreuses. Encore faut-il les voir à l’oeuvre, nos travailleurs du dimanche. Leurs heures supplémentaires sont dûes la plupart du temps à un manque total d’efficacité et d’organisation, pourraient être diminuées de moitié si ça papotait un peu moins pendant, celles-ci et surtout, elles sont parfois le seul moyen de s’en sortir avec une feuille de paie convenable à la fin du mois. Comme de bien entendu, ce sont ces mêmes personnes qui se retrouvent en train de regarder des pubs qui ne font que les renforcer dans l’idée qu’ils ne sont que des travailleurs exploités harrassés par le travail, mais que d’un autre côté ils n’ont pas le choix puisque le gars de la pub part au boulot gai comme un pinson malgré son rhume. Moi je dis, éteignez votre télé.

sport

Non, l’histoire ne se répète pas, ou si, puis en fait non.

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J’avoue que sur ce coup-là, je suis tout ce qu’il y a de plus opportuniste. Je n’ai été voir qu’un seul match sur toute l’année, c’est tout juste si je connais les noms de cinq joueurs des Chunichi Dragons et l’entraîneur de l’équipe me passerait sous les yeux je ne le reconnaîtrais probablement même pas. Tout au long de la saison j’ai vaguement pu suivre les résultats grâce à la brève page sport en fin de journal télévisé, mais mes commentaires se sont souvent limités à comme d’hab’ lorsqu’ils perdaient et pour une fois lorqu’ils voulaient bien se donner la peine de gagner un match.

C’est donc tout ce qu’il y a de plus opportuniste de ma part que de tout d’un coup me réjouir au plus haut point du fait que les Dragons sont champions cette année, après être venu à bout, en finale des play-offs, des Sapporo Hams, quatres victoires à une, leur dernier titre remontait à 53 longues années en arrière. On se souviendra, pour l’anecdote, qu’il s’agit de la même équipe qui nous avait mis une branlée l’année dernière.

Plus que le titre, ce qui me réjouit surtout, c’est que ça va être la foire à Nagoya ce week-end avec la parade, à laquelle nous allons nous faire une joie d’assister. Ce qui me réjouit largement moins par contre, c’est qu’il va falloir se tapper l’hymne officielle de l’équipe partout où on va aller, et surtout, la Dragons Oên Campaign, la campagne de soutien de l’équipe, qui consiste à faire croire que l’on diminue les prix de plein de produits dans les supermarchés, et qu’en achetant toutes ces choses dont on n’avait pas besoin à la base, on va apporter son support à l’équipe, qui en a bien besoin, la pauvre. En fait, en y réfléchissant bien, il n’y a pas que moi qui soit opportuniste dans l’histoire.