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travail

6 mois déjà !

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Demain, cela fera jour pour jour six mois que je travaille à Centrair, six mois que bien entendu je n’ai pas vu passer. Si l’on fait un premier bilan, je reste sur ma première impression. Ereintant, mais passionnant. Pas mal de difficultés et de pressions. Des horaires pour le moins spéciaux, devoir se lever en plein milieu de la nuit un dimanche matin. Perdre toute notion de semaine, de week-end. Travailler dans une langue qui n’est pas la sienne, impératifs de temps ( les clients n’ont qu’un temps limité pour effectuer leurs achats ), de vente ( tout fonctionne par objectif à atteindre ), le fait qu’en cas d’erreur de notre part le client ne puisse pas venir changer son produit contre un autre, qu’il lui est impossible de venir réclamer la monnaie qu’on ne lui aurait pas rendue etc. Avoir affaire à des clients qui ne parlent ni anglais ni japonais, à des clients qui, du fait qu’ ils rentrent au pays, n’ont pas toujours le moral au beau fixe et d’autres encore qui du fait d’être riches se croient tout permis. Des collègues plus ou moins sérieux, plus ou moins jaloux et des petits-chefs. Beaucoup de paperasse, de contrôles, de temps perdu en détails, en choses qui ne servent à rien.

Et d’un autre côté, quoi de plus international qu’un aéroport ? La possibilité de pratiquer plusieurs langues chaque jour, de rencontrer une multitude de clients. Sympathiser avec certains clients réguliers, bavarder avec des pilotes. Etudier des bribes de chinois et de coréen chez soi et les mettre en pratique le lendemain sur son lieu de travail. Traduire, interpréter, téléphoner à Hong Kong, écrire en Allemagne. Regarder passer les gens, rêvasser un peu. Avoir envie de partir à l’étranger à son tour.

Au travail il m’arrive parfois de drôles de choses, parfois il n’arrive rien du tout. Outre des progrès en japonais, je pense que le principal changement est que je suis peut-être enfin parvenu par le biais de ce travail à gagner un petit peu confiance en moi à travers le regard des clients et de mes supérieurs. De plus, l’aéroport est tout jeune, tout change, bouge très vite, et finalement assez ouvert et auto-critique, ce qui donne l’impression à chacun de pouvoir, s’il le souhaite, apporter sa pierre à l’édifice.

musiques

25122 and counting.

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25122, c’est le nombre de chansons écoutées depuis le 10 novembre 2005. J’ai beau être un fan de statistiques, je ne les ai pas comptées moi-même, Last.fm l’a fait à ma place. En fait, à chaque fois que vous écoutez une chanson sur votre ordinateur ou votre lecteur mp3 préféré, le logiciel audioscrobbler envoie ces informations sur votre compte Last.fm. Chaque dimanche à midi, toutes les écoutes sont comptabilisés, compilées, et hop ! vous voilà servies sur un plateau vos statistiques, par artiste, par morceau, par semaine, par mois … Jusque là, soit, pas de quoi s’affoler, j’en conviens.

Par contre, parallèlement, d’après vos goûts musicaux, Last.fm va vous proposer certains artistes qui pourraient vous intéresser car musicalement proches de ceux que vous écoutez. Mieux, vous pouvez écouter en intégralité certains morceaux des-dits artistes. D’autre part, une liste de ‘voisins’, avec qui vous êtes susceptibles d’avoir des ‘affinités musicales’ vous est proposée. Libre à vous de prende contact avec eux. Vous pouvez également créer votre propre station, suggérer des artistes à vos amis, écrire vos réflexion dans un journal, et j’en passe …

Outre la découverte d’un bon nombre d’artistes dont je ne soupçonnais même pas l’éxistence et l’envie de ré-écouter des artistes que j’écoutais beaucoup de par le passé, last.fm m’a surtout amené à écouter de manière plus attentive. Bien que n’ayant aucunement honte de mes goûts musicaux, le fait de les rendre publics m’a probalement poussé à être plus raffiné dans le choix de mes écoutes, ce qui se traduit par exemple par l’écoute de tous mes titres au hasard à une écoute des albums dans leur intégralité.

Et puis, tout simplement, il y a le plaisir de se découvrir soi-même, de se rendre compte que l’on écoute tel artiste ou telle chanson beaucoup plus que l’on ne l’imaginait, et de rentrer en contact avec des personnes ayant les même goûts que vous.

Et puis, surtout, c’est un excellent moyen de trouver une réponse à la question que je me pose depuis un bon moment : Est-ce que ce que la musique que j’écoute change selon mon humeur, ou bien est-ce l’inverse ?

[mon profil sur last.fm]

promenades

Ah, Taiwan ! [1]

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Au mois de janvier dernier, nous nous sommes rendus à Taiwan pour un court séjour de trois jours. Départ prévu le 26 en milieu d’après-midi, j’ai enfin le loisir de me balader au Duty Free en tant que client, sauf que comme de bien entendu tout le monde m’a reconnu. Ma joyeuse compagnonne, elle, avait vu la chose venir et de peur que l’on nous voie ensemble m’a donc fui comme la peste jusqu’à ce que nous embarquions pour le vol Cathay Pacific Nagoya-Hong Kong avec escale à Taipei.

Nous arrivons deux petites heures plus tard. Première surprise, un Duty Free Shop dans le hall d’arrivée. Deuxième surprise, l’examen pour savoir si vous êtes porteur du SRAS. Vous passez une balise et le tout sonne si votre température corporelle est trop élevée. Si c’est le cas, on vous inspecte rapidement les oreilles. La balise a d’ailleurs sonné au passage de ma joyeuse compagnonne, sur quoi j’ai décidé de la fuir comme la peste à mon tour. Troisième surprise, les pencartesle trafic de stupéfiants est passible de la peine de mort’ et autres joyeusetés. Quatrième surprise, une bonne celle-ci, il fait agréablement doux, autour de 15°C.

Le hall est plein à craquer, comme d’habitude dés qu’il s’agit de faire la queue nous sommes dans celle qui n’avance guère et nous sommes donc les derniers à rejoindre la quarantaine de japonais dans le bus. L’aéroport est situé à une petite heure de bus du centre-ville. Une guide taiwanaise en pleine forme parlant parfaitement japonais en profite pour nous donner quelques conseils que nous n’écoutons qu’à moitié, et rackette la moitié des voyageurs avec un taux de change pour le moins bizarroïde.

L’hôtel, rudimentaire, est situé à l’ouest de la ville. Comme le coin semblait fort animé, à peine nos bagages déposés nous sommes partis à l’aventure. ‘A l’aventure’, c’est vite dit, puisque 50 mètres à peine de la sortie nous tombons nez-à-nez avec un Family Mart, une chaîne de combinis omniprésente au Japon. D’ailleurs, à notre grande surprise, on y trouve de nombreux produits de marque japonaise remaniés à la chinoise.

Nous marchons au hasard le long de longues arcades marchandes. Les avenues ne sont pas bien larges, fort bruyantes, et surtout, elles sont bondées de hordes de mobylettes. Il est dix heures passées mais il y a foule. Succession de petites échoppes dont le menu nous laisse perplexe. Il y a bien des idéogrammes connus dans le tas, mais …

Un peu plus loin nous tombons sur une arcade pleine de jeunes, de bruit, de magasins de fringues, de cd, et surtout et encore, d’échoppes diverses. Nous ne sommes ici que depuis quelques heures mais sommes pour le moins étonnés par l’énergie qui se dégage de cette ville. ‘Le Shinjuku taiwanais, dit ma joyeuse compagnonne, mais ils ont l’air plus énergiques que les japonais.’ Plutôt que dynamique, j’aurai plutôt tendance que tout cela est sacrément bordélique. Mais ça, c’est plutôt une excuse pour moi qui suis également bordélique au possible.

Quoiqu’il en soit, il se fait tard et il se fait faim. Dés le départ nous nous étions mis d’accord pour éviter à tout prix les restaurants pour privilégier les mêts typiquement taiwanais, en nous basant sur l’apparente popularité des diverses échoppes. A chaque échoppe dont nous nous approchons nous nous faisons héler en chinois ( forcément ) en anglais ( à la limite ) ou même en japonais ( ?! ). Ce qui n’empêche pas que nous ne comprenons pas grand chose au menu. Finalement, nous nous décidons pour quelque chose d’à peu près sûr, des nouilles chinoises.

Prix dérisoire, volume énorme et surtout, délicieux. De même pour cette échoppe qui proposait des choses pour le moins curieuses. Je pense qu’il s’agissait de poulet, le tout mélangé avec des épices et de la canelle, et de poisson sèché coupé en morceaux ? En tout cas c’était fort bon, c’est bien là l’essentiel.

musiques

Kyle, je te hais !

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C’est l’été, ou le printemps. Quoiqu’il en soit, il fait plus de 20°C depuis plus d’une semaine. Je rentre du travail, il est dix heures du soir mais il fait agréablement doux et les 15 minutes que je prenais pour parcourir le chemin de la gare à chez moi en janvier en prennent désormais facilement 30. J’écoute Kyle Bobby Dunn. Expérimental, éléctroacoustique, mélange de Brian Eno (music for airports), d’Auch (kiss tomorrow goodbye ) et de Sutekh ( periods.make.sense). Chansons interminables, boucles, cacophonie, ambiance de fin du monde, de paradis, de naufragé sur une île. C’est paisible mais loin d’être bien gai.

Je marche lentement et me mets à rêvasser, été oblige, à mes potes, à la terrasse de l’Urb’s, à la fête nationale, à la fête de la musique, au BBQ’s, aux parties de foot improvisées sur le parking de l’Ecole Européenne ou sur la place du théâtre à deux heures du matin, au terrain de foot surpeuplé alors qu’il fait 40°C, aux fins de soirées à la ‘forêt magique’, la station service de l’autoroute dévalisée, aux bains de minuit et à toutes ces choses auxquelles je ne pourrais pas assister cette année et probablement les suivantes.

Je suis ici et le monde continue à tourner. C’est effrayant et rassurant à la fois. A mon retour, je ne comprendrais rien à ce qu’ils diront parce qu’il est des choses qui ne se racontent pas, il fallait tout simplement être là pour les vivre, avec eux. Je suis heureux ici et ils sont, je l’éspère, heureux là-bas. J’imagine que c’est ainsi que les choses devaient se passer.

vie du blog

‘travelling without moving’

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Tout le monde s’accorde à dire que le Japon, c’est dépaysant au possible, surtout ceux qui n’y ont jamais mis les pieds. En Europe Occidentale, la majorité des gens a déjà entendu parler du Japon. Certains auront beau penser que les japonais parlent chinois, être incapable d’en citer la capitale ou la monnaie d’échange ou vous dire le plus sérieusement du monde qu’Hiro Ito est l’actuel empereur du Japon, il n’empêche que, même si parfois erronées, le Japon véhicule une certain nombre d’images.

Mais qu’en est-il alors de pays comme Panama, le Tadjikistan ou le Kirghizstan. Que sais-je d’un pays dont il m’a fallu vérifier par deux fois l’orthographe dans un dictionnaire pour l’écrire correctement ? Pour ainsi dire rien !

Pour ceux qui une fois mis aux fait de leurs lacunes en géographie auront envie d’en apprendre davantage sur ces pays sans avoir à se procurer d’encombrantes encyclopédies, les blogs leur seront pour une fois utile. En effet, Expat-blog référence par continent et par pays les blogs francophones dont les auteurs sont expatriés un peu partout dans le monde, y compris dans les pays cités ci-dessus ( au Tadjikistan, par exemple ). L’occasion de décrouvrir des régions inconnues ou encore de redécouvrir son pays à travers les yeux d’un expatrié ( un français au Luxembourg, entre autres ).

travail

GW, GW, GW.

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En ce début de mois de mai, les japonais bénéficient pour la plupart d’une petite semaine de congés successifs, la Golden Week. D’ailleurs, sur toute l’année, c’est a peu près la seule. Il n’en fallait pas plus pour que la moitié de l’archipel décide de partir en voyage en même temps et j’imagine d’ors et déjà la mine réjouie des otakus parisiens à la vue des bus remplis de japonais débarquant à l’Opéra Garnier, à la Tour Eiffel ou à l’Esplanade de la Défense.

Pour nous, à l’aéroport, c’est bien simple : Du 28 avril au 5 mai, il nous est d’une part interdit de prendre congé, et de l’autre, le Duty Free Shop ouvre ses portes à 7h au lieu de 7h30. Cela signifie que nous commençons à 6h45, et pour la plupart d’entre nous, cela signifie surtout qu’il faut se lever en plein milieu de la nuit, autour de 4h pour ma part. Il faut dire que l’enjeu est de taille puisque le nombre de passagers pour les vols internationaux passe soudainement d’une moyenne de 6.500 par jour à des pointes à plus de 11.000. Sachant que ces même passagers vont pour la plupart claquer en une semaine tout l’argent qu’ils n’auront pas réussi à dépenser étant trop occupé par leur travail le reste du temps, ils dépensent sans compter et nous, nous sommes absolument ravis de compter à leur place.

vie quotidienne

entrez, c’est ouvert (tard) !

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Non seulement les japonais peuvent se vanter d’avoir l’espérance de vie la plus élevée au monde avec 84,7 ans pour les femmes et 77,96 ans pour les hommes en 2001, mais en plus, leurs journées font 26 heures. Sur une vie d’homme japonais moyen, cela fait quand même mine de rien 6 ans et demi de vie en plus.Chaque jour en passant devant cette enseigne je ne peux m’empêcher de penser qu’il est bien beau d’avoir tout ce temps en bonus, mais encore faudrait-il l’utiliser à bon escient. Je suis sans cesse occupé, mais en fait je ne fais rien. J’entreprends tellement de choses qu’au final je n’en finis aucune. Manque d’organisation maladif, sans doute.

En même temps, une librairie et une magasin de location de cd et dvd ouvert jusqu’à deux heures du matin, c’est le pied – surtout en hiver, pour se réchauffer à mi-chemin entre la gare et la maison.

livres

Vous (l)irez mieux demain.

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Le principal reproche que j’aurai à faire aux méthodes d’enseignement de l’INALCO, c’est qu’à aucun moment on ne nous pousse à mettre en pratique nos acquis, et je pense tout particulièrement à la lecture. Soit, on nous fait lire quelques articles de presse à partir de la deuxième année et d’inintéressants et pour le moins illisibles passages de ‘classiques’ de la littérature japonaise en licence, mais pratiquement rien concernant la littérature japonaise contemporaine. Bref, on ne nous donne absolument pas envie de lire de la littérature japonaise, et encore moins de la littérature japonaise en japonais.

C’est regretable parce qu’être capable de lire en japonais était mon principal objectif pendant mes études. Bien sûr je n’ai pas attendu de ‘finir’ mes études pour ouvrir un livre, mais j’aurai aimé être conseillé dans mes lectures par des personnes qui après tout sont censées s’y connaître, plutôt que d’être ici, d’un coup, confronté à une montagne de livres.

Du coup, je choisis mes lectures un peu au hasard en me baladant d’une librairie à l’autre, sans véritables critères de sélection. Il va sans dire que les titres que je ne sais même pas lire me rebutent. De même ceux annonçant en grand caractères blanc sur fond bleu ‘J’ai pleuré en lisant ce livre’, dixit quelque star du showbizz dont on est même pas sûr qu’elle sache lire. J’accroche principalement sur des couvertures, les meilleures ventes, les titres courts. Ma fascination pour l’impact visuel des idéogrammes fait que je me vois d’ailleurs souvent attiré par des titres composés d’un seul ou deux idéogrammes. Je lis parfois le résumé au dos du livre, parfois la première page. J’attire peu d’importance au nom de l’auteur, puisque que je n’en connais pratiquement aucun en dehors de quelques classiques, de Murakami et Ôgawa.

Pour résumer, disons que je subis totalement la machine marketing, et j’ai horreur de cela. En même temps, les quelques livres que j’ai lu était plutôt bons …

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C’est encore meilleur la deuxième fois …

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Clammbon au Club Quattro de Nagoya.

Pendant une heure et demie, nous nous en sommes proprement pris ‘plein la gueule’. Ouverture sur ‘a new song’, le dernier single en date. Un live en forme de Best Off, avec des classiques ( chicago, hanare banare … ) revisités, des titres plus récents ( binsenka, surround, Y.S.G.R … ) rallongés et accélérés, deux nouveaux titres qui paraîtront sur leur prochain album et surtout, une version phénoménale de Karua Milk, une de mes chansons préférées.

Comparé au premier live de clammbon auquel j’avais assisté il y a de cela maintenant 4 ans déjà, quelques constatations : La salle était pleine. Le guitariste/bassiste semble avoir pris une certaine ampleur au sein du groupe puisque ce soir il était complètement déchaîné. Il y a 4 ans il y avait quelques temps morts, des chansons certes fort belles mais trop calmes qui venaient casser quelque peu l’ambiance. ( En même temps, l’album id, suivi de la tournée, est probablement le plus calme des six ) Or ce soir, les chansons étaient plutôt rythmées voire presque cacophoniques, intègrant même quelques discrets effets électros par-ci par-là.

A part cela, l’absence de titre issus de l’album .ten me réconforte dans l’idée que cet album était un ‘accident’, le nouvel album s’annonce fort intéressant et Clammbon repasse à Nagoya le 6 juillet prochain, les places étant disponibles dés demain. Ce sera encore meilleur la troisième fois ?

promenades

été moins le quart.

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L’avantage d’habiter sur une île, même lorsque celle-ci a la taille du Japon, c’est qu’où que l’on se trouve, la mer n’est jamais bien loin. Du coup, vu que nous habitons à 15 minutes de train de la mer, les départs en vacances à la mi-août dans le Sud en même temps que la moitié du Bénélux, la cohue sur l’autoroute, sur la plage et au buffet à volonté ne sont plus que des lointains souvenirs. Mieux, comme Shinmaiko se trouve sur le trajet qui me mène au travail, je ne paie pas le train.

On nous avait annoncé de la pluie, nous avons eu droit à un ciel bleu de toute beauté. Par contre, quel vent ! Les planchistes se sont apparemment régalés. Nous nous sommes régalés aussi, mais d’une toute autre manière, dans ce petit restaurant taïwanais sur lequel nous sommes tombés par hasard.

Ensuite, une promenade digestive sur la plage s’imposait. Il y avait peu de monde bien que nous soyons samedi, mais j’imagine le monde qu’il doit y avoir le week-end en plein été. Les pieds dans l’eau (fraîche), regarder avec amusement le comportement des couples pas encore tout à fait formés ( ‘étais-je moi aussi aussi maladroit ?’ ) et des jeunes parents, écrire quelques mots dans le sable, ramasser quelques coquillages, du sable et des algues et transformer une bouteille en plastique en aquarium, prendre quelques amusantes photos. Toutes ces petites choses qui font des moments inoubliables ..