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musiques/vie quotidienne

Complètement à l’est ! (1)

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Musicalement parlant du moins. Rectifions ! La majorité des artistes du top 50 des charts de la radio luxembourgeoise eldoradio ( LA référence en matière musicale ! ) me sont connus. Sur quoi l’on me rétorquera qu’il n’y a là rien de bien sorcier puisque qu’il s’agit plus ou moins toujours des mêmes. Si l’on jette un oeil au titres par contre, hormis la chanson ‘viva la vida’, qui me vaut par ailleurs la moitié du trafic sur mon blog depuis deux mois, rien ! Du coup, j’en viens à me poser quelques questions simples : A quoi est-ce dû ? Est-ce grave ? Est-ce irrémédiable ?

A quoi est-ce dû ? L’Oricon, classement des meilleurs ventes au Japon est squatté à 90% par des oeuvres japonaises. Bien que de nombreuses chansons occidentales y soient diffusées, je n’écoute pratiquement pas la radio puisque chaque titre est coupé en son milieu par cinq minutes de pubs. Pas le câble et donc accès ni à Spaceshower, WOWOW et autres MTv Japan. Niveau magazines, entre Rockin’on Japan qui fait un numéro sur deux avec une interview à chaque fois inédite de 20 pages sur soit Radiohead, soit Oasis, soit Coldplay, et tout le reste qui ne traite que de musique japonaise, il ne me reste guère plus qu’internet pour me tenir au courant.

Jusqu’à il n’y a pas si longtemps je consultais régulièrement le site des inrocks, mais sa crédibilité en a pris un coup depuis qu’il adule la détestable nu-rave et accordé d’excellentes chroniques à des albums que je n’ai pas appréciés du tout. N’ayant pas le courage d’éplucher les milliers de webzines consacrés à la musique, j’ai quelque peu abandonné l’idée de me tenir au courant de ce qui fait de soi-disant mieux pour me fier, comme au bon vieux temps, à mon instinct, au hasard, à last.fm et aux CDs de la Chronique automatique, un blog dont la sélection est d’excellente qualité. Le tout m’amène quelque peu en dehors des sentiers battus, bien loin des Peter Wolf, Kate Perry, Amy McDonald et autres Donots qui semblent populaires au pays.

sport

Le golf, c’est bonheur !

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L’autre jour, j’ai été assister avec mon beau-père au 39è Coca-Cola Tokai Classic, un tournoi international de golf. Ma dernière expérience en rapport avec le golf remonte à un lointain stage d’une journée au Lac de la Madine il doit bien y avoir de cela une bonne quinzaine d’années, et mes seules connaissances récentes en la matière, je les dois à l’apparition des stars du golf japonais dans des spots publicitaires. Bref, nous nous y sommes rendus en touristes, en évitant les tongues, quand même.

Le golf, c’est agréable. Le parcours est situé quelque part en pleine montagne. Il fait beau. Les portables ne captent pas de réseau et ne sonnent donc pas de manière impromptue, ce qui en plus de ne pas déranger les joueurs, nous fait des vacances. Je n’y connais trop rien mais le parcours m’a semblé particulièrement difficile, l’oeuvre d’un paysagiste fou. Arbres plantés en plein milieu du parcours, qui est en montée, de surcroît. Etang à gauche, bunkers à droite. Mis à part l’une ou l’autre balle perdue dont l’une est quand même passée à trois mètres au dessus de moi, la plupart des joueurs ont franchi les obstacles avec une facilité pour le moins déconcertante ; Des professionnels, des vrais. Tendus, relax, un peu hautains, énervés, fashion victim, souriants ou pas.

Le hasard fait que juste au moment où nous sommes entrés sur le parcours, nous sommes tombés sur le parcours de Ishikawa Ryô, la star montante du golf mondial japonais. Bien que vêtu d’un pantalon sur-mesure orange fluo, nous ne l’aurions sans doute pas reconnu s’il n’avait pas été suivi par un discret troupeau d’au moins deux cents admirateurs. Effectivement jeune, effectivement éloquent. Mister sawayaka* en personne. Et puis doué aussi, un peu quand même.

Par compassion pour les autres participants, qui n’ont eux pour escorte qu’une sexagénaire qui trimballe leurs clubs tout au long du parcours, nous nous sommes installés loin de la foule, à l’ombre, pour applaudir chaque joli shot. Impressionné au début par le bruit provoqué par l’impact du club sur la balle et la vitesse que prend celle-ci lors de son envol, je finis par m’endormir lamentablement, en paix avec moi-même. Le golf, c’est bonheur’.