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musiques/vie quotidienne

Bref. Merci Nova !

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Quand je sature musicalement, que je ne sais plus trop quoi ecouter, j’adule Nova. Une petite heure d’ecoute suffit generalement pour tomber sur un ( ou plusieurs) morceau(x) coup de coeur/foudre. Morceau qui vous fait decouvrir un artiste, qui vous fait decouvrir un label etc … Ce mois-ci :

David Lemaitre – ‘Megalomania’. L’ete approche …

Hanni El Khatib – ‘Head in the dirt’. Pour le riff tres efficace …

Flume – ‘What you need’. Pour ‘l’effet Porcelain’ ( sur lequel je reviendrai prochainement … )

vie quotidienne

National Feierdaag 2013.

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Aujourd’hui, au Luxembourg, c’est la fête nationale ! Pour l’occasion on a hissé haut le drapeau luxembourgeois dans le jardin. J’éspère que les voisins, interloqués, ne se seront pas donnés la peine d’ouvrir leur atlas du monde puisque ce drapeau, bien qu’il soit tout a fait officiel, ne s’y trouve pas, ou pas encore. En effet, le débat autour de l’adoption du Roude Leiw ( le lion rouge ) à la place du drapeau actuel jugé comme trop semblable a celui des Pays-Bas, fait rage au pays. Enfin, fait rage, c’est beaucoup dire. La dernière fois que je me suis rendu au pays il m’a semble que la meilleure manière de montrer sa position sur la question consistait a coller un sticker ‘Ech sin dofier’ ( ‘Je suis pour !’ ) a l’arrière de sa voiture.

Maintenant que j’y pense, pour bien faire les choses, en plus du drapeau on aurait pu nous faire envoyer quelques bières luxembourgeoises, griller quelques mettwurst dans le jardin et inviter les voisins, s’organiser une journee d’échange culturel avec une compilation des meilleurs morceaux de la fanfare de la ville de Luxembourg en fond sonore. Tip Top !

Au lieu de cela, nous sommes allés au port de Nagoya pour participer a la fête de la musique organisée par l’Alliance Francaise : Tambours japonais, chansons françaises chantées en japonais, du koto, du jazz et de la musique balinaise. Finalement on y aura eu droit, a notre dose de culture !

 

balades au Japon

Gujo → Takayama

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Au debut il n’etait pas prevu de passer a Takayama, mais vu qu’on etait ‘dans le coin’ autant en profiter ! Pour rejoindre Takayama a partir de Gujo, il faut traverser une epaisse foret pendant un peu plus d’une heure. Superbe ciel bleu sans nuages, foret d’un vert eblouissant, la balade toutes fenetres ouvertes est un regal. On est tous d’accord pour dire que l’abondance de verdure nous rappelle le Luxembourg, le beau temps en prime.

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A mi-chemin, nous nous arretons a Pascal-Kiyomi, une oasis au milieu des montagnes avec sa rafraichissante petite riviere a l’eau claire qui se faufile a travers la foret. Cela faisait un bout de temps que je voulais y aller puisque Pascal, c’est justement mon prenom. Je relate ce fait avec enthousiasme a la serveuse du restaurant ( ‘si si, regardez mon permis de conduire !’ ) qui s’en moque eperdument, comme si tous les etrangers de passage lui faisaient le coup. L’air de repos fourmille d’adeptes du touring ; Motards barbus et golden boys qui ont toutes les peines du monde a faire rentrer leurs grosses voitures de sports dans l’etroite aire de stationnement qui fait pour l’occasion surtout aire d’exposition.

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Nous arrivons a Takayama en fin d’apres-midi, flanons a travers les rustiques avenues marchandes. Beaucoup de touristes et d’echoppes attrape-touristes, mais la promenade est agreable, le temps comme suspendu. Il faudra y retourner une fois avec un peu de temps devant nous pour mieux profiter des nombreux sites touristiques que propose la ville …

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écriture/vie quotidienne

Choose your weapon ! (1)

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Dans ce pays où les petits écoliers écrivent tous au crayon, utiliser un stylo à plume est pour certains un peu snob, pour d’autres c’est la classe … Pour moi c’est juste une habitude, et surtout agréable.

La gamme de stylos à plume Pelikano Junior descend des vieux modèles Pelikan que j’utilisais à l’école primaire. Oui, je parle bien de ces formidables stylos qui se mettaient soudain à couler de toutes parts, quand il ne vous explosaient pas entre les mains en plein cours. Depuis beaucoup d’eau a coulé sous les ponts et autant d’encre éclaboussé nos cahiers.

Les modèles récents, largement plus sophistiqués sont de très bonne qualité pour un prix dérisoire. Couleurs très pop, bonne prise en main. Le débit d’encre est correct, la pointe juste un peu trop souple peut-être ? Il en traîne un peu partout à travers la maison, au grand dam de ma joyeuse compagnonne

vie quotidienne

Tel fils, tel père.

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Un parc par une radieuse après-midi de printemps. Une superbe pelouse verte en pente légère. En son centre, une allée en graviers. Un escalier, deux marches. Un couple, deux enfants qui descendent l’allée. L’un deux prend son élan, d’un bond saute les deux marches. Il atterrit de travers, tombe lamentablement, ruine son pantalon tout neuf. Il se met à pleurer, la mère accourt en hurlant et traite son fils de tous les noms d’oiseaux qui lui viennent à l’esprit. En un instant la journée du gosse est pourrie, la suite de la promenade un calvaire pour toute la famille.

La plupart des gens donneront raisons aux parents. J’ai plutôt envie de secouer les puces aux adultes. Tout d’abord à ceux qui ont décidé de construire un escalier là où il n’y en avait nul besoin. Puis à ceux qui préfèrent se préoccuper de l’état du pantalon que de celui de leurs enfants.

Si le petit est tombé, est-ce par pure maladresse, ou pour cause de manque d’exercice ? A chaque rentrée scolaire le gouvernement japonais nous fait remarquer que les capacités physiques des enfants sont en pleine régression. Quand j’étais petit on jouait au foot jusqu’à la tombée de la nuit. On dévalait des pentes improbables à vélo ou en skateboard. On grimpait mains nues des mûrs de 5 mètres de haut. On rentrait souvent mains et genoux écorchés, mais nous étions content d’aller nous coucher, épuisés par nos aventures. Demandez aujourd’hui à un enfant s’il sait construire une cabane, en guise de réponse il vous demandera en retour où se trouve le bois le plus proche.

De même, ce ne sont pas les cinglés qui foncent en voiture au milieu des aires résidentielles, mais les gosses qui jouent au ballon ou font du tricycle devant leur maison qui sont fautifs quand l’un d’eux se fait presque écraser. Le bitume ayant remplacé la plupart des petits squares autour de chez nous il n’y a plus nulle part où jouer, mais il ne faut pas courir dans la maison, rire aux éclats ou chanter, cela dérange les voisins du dessus, du dessous ou/et d’à côté. Sales gosses !!!

Nous demandons à nos enfants d’être polis avec les gens, et d’être gentils avec leurs petits camarades et leur maîtresse. Il faut cependant nous voir nous, adultes, au supermarché, muets, incapables de dire ‘bonjour’ ou ‘merci’ mais toujours à râler en nous-même parce que la caissière est lente ou que la file d’à côté avance plus vite que la nôtre. Il faut nous entendre dire du mal des collègues et des supérieurs à table. Voir nos têtes à la gare le matin, à croiser pendant des années au même endroit, à la même heure les même personnes sans même échanger la moindre parole.

Ces derniers temps je me demande si c’est nous qui éduquons nos enfants, ou bien l’inverse.