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vie quotidienne

‘Sukoshi mo samukunai wa …’

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L’été au Japon, je ne suis pratiquement jamais à la maison puisqu’il fait trop beau pour s’enfermer. En hiver … je n’y suis pas non plus, puisqu’il y fait quasiment aussi froid qu’à l’extérieur. Oh, attendez …

On sort dehors et il fait froid, c’est normal, après tout, c’est l’hiver. Ce qu’il y a de pénible en hiver au Japon, c’est qu’il fait à peine moins froid dans la maison […] Les constructions en bois n’isolent pratiquement pas, le chauffage central est quasi-inexistant.’ J’écrivais ces lignes il y a de cela presque dix ans sur ce même blog. Nous habitons toujours dans cette même maison, et il y fait toujours aussi insupportablement froid – sans que je puisse vraiment m’en plaindre de peur de me faire mettre à la porte.

Les choses se sont gâtées lorsque j’ai changé de service en 2011. Comme la gare la plus proche n’est pas bien desservie, il me fallait faire 20 minutes à vélo jusqu’à la gare où passe l’express qui me permet d’arriver à l’heure. Je quitte la maison à 5 heures du matin, et si en plein été cette petite balade matinale était même plutôt agréable, au mois de février 2012, j’étais vraiment à deux doigts de la dépression.

L’hiver suivant, je me suis permis de me rendre jusqu’à la gare en voiture. Payer 500 yens de parking par jour même pendant 3 mois valent mieux qu’un congé maladie prolongé ! Seulement voilà, le manque d’effort physique à fait de moi un larve. Je travaille mal et tombe plusieurs fois malade.

L’hiver ’13-’14, j’enfourche à nouveau mon vélo, qu’il neige où qu’il pleuve. Sous le déluge je pédale de toutes mes forces, grillant les feux et hurlant comme un dégénéré. Quand j’arrive à la gare, je suis complètement réveillé. Pour me réconcilier avec les choses agréables qu’offrent l’hiver, je me remets au ski.

Depuis, en été mais surtout en hiver, je marche jusqu’à la gare, rentre du travail en courant ou en marchant, avec même parfois un arrêt à la piscine. Mon T-shirt préféré dit ’Everday Triathlete’ !

Les jours de congés, quand je ne cours pas, je me réfugie dans tout ce que les environs comptent comme cafés, ou mieux, les bibliothèques – gratuites. J’y écris, étudie, lis ou rêvasse, traîne vaguement dehors aux alentours de midi quand il fait bon. L’hiver, même pas froid !

 

 

keeping running

Fuji Marathon Festa 2017 in Fuji Speedway [1]

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La veille de la course, c’est le coup de théâtre : ’J’ai la crève, pas moyen de courir demain.’ Mon collègue, qui devait nous amener en voiture, déclare forfait. En vérité je ne suis qu’à moitié surpris puisque j’avais moi aussi attrapé un gros rhume le week-end précédent. Me voilà seul, obligé de conduire, et cela fait une semaine que la météo annonce de la pluie pour le jour J … J’hésite un moment, mais l’inscription est payée, cela fait deux mois que je m’entraîne pour cette course et mon collègue s’en voudra si je n’y participe pas. Allons-y, cela fera un truc à raconter sur le blog !

J’avais prévu de prendre la route vers 6h du matin avant que tout le monde se réveille, mais j’ai tellement bien dormi que je n’ai aucune peine à me lever tôt et file en douce autour de 5h passées. La course commence à 11h, il faut trois heures pour faire le trajet, j’ai presque le temps de passer faire un tour à l’aéroport de Shizuoka, qui est sur la route ! Si ce n’est que bien sûr il pleut … Si je fais toujours le chauffeur pour la famille, je me demande si ce n’est pas la première fois que je fais un tel trajet tout seul. J’en profite pour faire le beauf, fais gueuler Knights of Cydonia’ (Muse), ’Run Boy Run’ (Woodkid), le temps d’écouter en entier ’Discovery’ (Daft Punk) que je suis déjà à mi-chemin, aux alentours de Kakegawa.

Pause-café. Il ne pleut plus, mais il fait huit maigres degrés à peine. Cela ne m’inquiète pas plus que cela, j’ai préparé mes affaires comme si je partais pour une semaine, afin de pouvoir faire face à tout changement climatique, du beau temps au déluge. En effet, si jamais il m’arrivait la mauvaise idée de tomber malade, je peux être certain de ne plus pouvoir participer à la moindre course de toute ma vie.

De Kakegawa à Shizuoka, un tronçon d’autoroute prototype permet exceptionnellement de rouler à 110km/h au lieu des 100km/h habituels. 110 sur de longues lignes droites à trois voies ! Dans les même conditions, en Europe personne ne roulerait à moins de 130 – et le même trajet prendrait 30 minutes de moins. Alors que je roule déjà ’à vitesse démesurée’, bien sûr l’un ou l’autre fou du volant en voiture de sport me double à vive allure …

Je sors de l’autoroute un peu avant 9h. Je mets la radio locale, la météo annonce des températures bien basses pour la saison et la moitié des noms de villes qui défilent me sont inconnues, preuve que je suis bien dans le Kantô.

Je meurs de faim et la course démarre dans deux heures. Il doit certainement y avoir un stand de nourriture au départ de la course mais en plus d’être horriblement chers, les menus bien gras ne sont pas faits pour les coureurs, mais pour leurs familles qui vont grelotter dans le froid pendant deux heures. Dans une aire de repos j’engouffre vite-fait un plat de soba chaud ou flotte un morceau de tofu frit en forme de Mont Fuji. Vu le temps, c’est peut-être bien sous cette forme uniquement que je le verrai aujourd’hui. 

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vie quotidienne

‘Paysan lëtz !’ (1) satsuma-imo

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Nous tenons depuis à peu près trois ans un petit potager. Vraiment pas grand chose, un petit plan de terre de vingt mètres carrés qu’une amie nous a cédé parce qu’elle n’avait plus le temps de s’en occuper. Je m’en occupe en autodidacte, pioche des informations dans les bouquins à la bibliothèque et demande des conseils à mes voisins de potager expérimentés, mais je reviendrais plus longuement sur le sujet une prochaine fois.

En automne, c’est la saison de la récolte des satsuma-imo, les patates douces ! Pour les enfants il s’agit plus de sucreries que de légumes une fois grillées au four, mais non seulement les patates douces, c’est bon, mais en plus ils peuvent s’en donner à coeur joie au moment de les déterrer. Bottes aux pieds, truelles à la main, il faut les voir creuser à leur recherche en riant, déjà pleins de boue après deux minutes à peine …

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keeping running/sport

‘It’s another day of sun’ (quand je ne cours pas … je pédale) @ Chita

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DSCF6535Nous voilà à moins de deux semaines de ma course. Après une petite période à vide vers la mi-septembre où je stagnais autour de 15km sans être capable de prendre de la vitesse, je me suis fait violence et suis parvenu à parcourir assez de distance pour maintenir un rythme satisfaisant sur 20km. Compte tenu du temps absolument dégueulasse que l’on a eu en octobre, ce n’est pas rien : Vague de froid, pratiquement dix jours de pluie consécutifs, deux typhons ! Si j’avais la même volonté pour effectuer mes tâches au travail …

J’ai couru ma plus longue distance (22km) il y a une dizaine de jours et suis depuis en période de récupération. Pour se changer les idées, mais surtout afin d’éviter de se sentir coupable de ne pas courir sans pour autant se ruiner la santé, avec mon collègue nous nous sommes faits une petite virée de 50 km à vélo dans la Presqu’île de Chita.

Il fait à nouveau très beau depuis quelques jours, quoique frais en matinée, la balade est très agréable. Une fois sortis de la ville et de ses agaçants feux de croisements tous les 100 mètres, nous sommes entourés de champs, longeons les voies de chemins de fer que nous prenons pour aller au travail pendant d’interminables lignes droites. La mer est partout. Pêche, planche à voile ou bronzage. A mi-parcours, au bord de la plage nous ne pouvons résister à l’envie de louer une balle et des gants de baseball pour faire du catch-ball, puis courons cinq petits kilomètres avant de repartir en selle.

Peu après mon retour à la maison ma joyeuse compagnonne rentre du travail, les enfants de l’école. J’ai pleinement profité de ma journée en solitaire. Epuisé, mais heureux.

musiques

La sélection du moi(s) [1017]

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La chose prêtera à débat, mais pour moi l’âge d’or du rap français s’arrête en 1998. Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas eu de pépites par la suite, mais qu’il a fallu se mettre à creuser pour les trouver. Ces deux décennies j’ai suivi à peu près sérieusement Arkanson, Hocus Pocus et 1995 et apprécié quelques morceaux éparpillés aux beats rafraîchissants, aux textes sans prise de tête et sans égos surdimensionnés. Dans le même style, je suis tombé la semaine dernière sur Léon du groupe belge L’Or du commun. Même 20 ans plus tard, le mot d’ordre est le même : ’Tranquille …’

Le skate a le punk rock, le basket le hip hop et le patin à glace la musique classique. Moi la drum and bass, ça me fait courir comme un dératé, et Take you higher de Wilkinson en particulier. A chaque drop je ne cours plus, je vole, gesticulant les bras et la tête et faisant des tours sur moi-même comme un possédé.

Mes enfants ont la tête dans la lune, ma femme vient de Venus. Tandis que je suis chaque lancement de SpaceX, ai presque pleuré en regardant en direct sur internet les derniers instants de la sonde Cassini-Hyugens et suis abonné à la chaîne éducative de la NASA, elle pourrait rester des heures a regarder le live de la Station spatiale internationale. ’Uchu Kyôdai’ (Space Brothers) est la seule et unique série manga que nous possédions en entier, et la chanson qui suit, qui sert d’opening aux premiers épisodes de l’animé, envoie du rêve elle aussi.

'Tout ce qui a deux ailes me fait planer'

‘Tout ce qui a deux ailes me fait planer’ (3) @ Matsumoto

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Comme nous nous baladions près de Matsumoto, chef-lieu de la préfecture de Nagano, j’ai prétexté sur un coup de tête vouloir faire un peu d’espionnage chez la concurrence pour traîner toute la famille à l’aéroport de Matsumoto, Shinshu Matsumoto Airport.

Aéroport construit en 1965 possédant une seule piste de 2,000m (18/36), il est l’aéroport situé le plus haut du Japon à 657m. Matsumoto ne compte que trois vols quotidiens, un vers Hokkaido (Sapporo), deux vers Kyushu (Fukuoka), desservis par la compagnie ’Fuji Dream Airlines’ (FDA) qui m’est bien familière puisque ses avions passent régulièrement juste au dessus de notre maison. Elle est surtout connue pour sa flotte dont chaque engin possède une couleur différente – et une maquette du huitième modèle, vert pomme, trône sur mon bureau si vous jetez un oeil au billet précédent.

Quand nous arrivons, le dernier vol du jour est sur le point de prendre le départ. Je me gare en catastrophe, me rue à l’intérieur du bâtiment et suis tout de suite séduit par la petitesse de l’endroit qui me rappelle le minuscule aéroport de Luxembourg de mon enfance, avant sa rénovation. Je monte l’escalier qui me mène à l’étage en hurlant comme un gosse, tout heureux qu’il y ait un balcon d’où je vais pouvoir prendre quelques photos.

Les arbres qui commencent à prendre les couleurs de l’automne, le soleil qui se couche, le rose de l’appareil, les montagnes au loin lors du décollage. C’était très différent de mes sessions photos habituelles, il me tarde d’avoir assez de temps et de ressources pour prendre des photos des 95 autres aéroport de l’archipel …

 

 

balades au Japon

‘Mangez des pommes’ @ Matsukawa (Nagano pref.)

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Sur la route, le paysage est très spectaculaire. Alors qu’il a plu pendant deux jours sans s’arrêter, une fois sorti de l’interminable tunnel Ena qui sert de frontière entre la préfecture de Gifu et celle de Nagano, la pluie se met à cesser. La température monte de quelques degrés et une demie-heure plus tard, peu avant l’entrée dans la ville d’Iida, apparaît une mystérieuse brume (ou est-ce un nuage ?) qui va venir se coller à toutes les montagnes alentours. C’est fascinant, mais je suis sur l’autoroute, je me ressaisis.

La region de Matsukawa est connue pour ses pommes. Si j’avais détourné un peu mon regard des montagnes au loin, j’aurai pu remarquer les champs de pommiers des deux côtés de la route qui se succèdent sur des kilomètres. Le temps est maussade, mais cela fait une semaine que les enfants ne parlent que de cette cueillette de pommes à volonté avec leurs cousines.

Entre deux averses nous choisissons soigneusement nos pommes, auxquelles les gouttelettes d’eau de pluie donnent un air encore plus appétissant. Nous avons l’embarras du choix, après de longues hésitations j’en croque une à m’en décrocher la mâchoire. Je me souviens de l’été de mes dix ans, à Nod, quand je mangeais une pomme matin midi et soir. Est-ce la même année que j’ai perdu une dent en croquant dans une pomme comme je viens de le faire ? Dire qu’il y avait les même champs de pommiers tout près de l’endroit où j’ai grandi sans que je ne m’y sois jamais arrêté pour y goûter. Je m’imagine à l’époque avec mes copains volant chacun sa pomme – la plus grosse possible- et dévalant la longue pente vers Mamer sur nos vélos, le propriétaire rouspétant après nous en courant. Je souris bêtement. C’est absolument délicieux.

 

écriture

‘Pourquoi j’écris, autant me demander pourquoi je respire …’ (2)

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Depuis mon premier post sur le sujet, au bout d’un peu plus de 6 ans j’en suis au douzième tome, au douzième carnet ou au douzième volume. Je ne sais trop comment nommer mes cahiers, parler de mémoires me semble un peu trop ambitieux et arrogant, parler de tomes laisserait penser qu’un jour le tout sera publié alors que c’est là le dernier de mes souhaits.

Après diverses escapades j’ai fini par adopter un format unique, les somptueux Traveler’s Notebook. J’utilisais déjà auparavant les produits Midori pour écrire mes lettres. Le papier est de très bonne qualité, léger, doux au toucher sans pour autant absorber l’encre de ma plume. Le format me laisse donner libre cours à mes pensées sans être encombrant à transporter.

Il me faut plus de place qu’auparavant depuis que j’y colle des photos, des billets d’entrée, les petits mots d’adieux des collègues qui quittent leur poste, les cartes routières où je marque les itinéraires lors de nos promenades, les cartes de visite et les reçus des restaurants qui m’ont marqué. Cela me prend aussi de plus en plus en temps, mais je prends beaucoup de plaisir, une fois tout le monde couché, au calme, à m’asseoir à mon bureau et écrire, découper, coller ou même dessiner.

C’est certes très agréable, mais à force de ne penser qu’à ce que l’on a fait de sa journée, à la décortiquer pour n’en noter que les moments que l’on aura envie de se remémorer dix ou vingt ans plus tard, cela manque de critique et de synthèse. Pour donner un exemple concret, je prends note par exemple de chaque nouvel album ou livre et rédige un court commentaire de 3 ou 5 lignes, mais cela n’entraîne aucun débat puisqu’il n’y a personne pour le lire. De même

Reprendre l’écriture de ce blog est une façon de me secouer les puces. Regarder un peu plus autour de moi, les gens, les paysages ou les architectures. Ne plus me contenter de raconter les choses, mais me forcer à trouver des sujets et des histoires à raconter, avoir des photos à montrer et partager le tout avec les quelques personnes qui voudront bien m’accompagner. Bon, un jour il faudra quand même que je change l’interface du site …

travail

Le mot du jour : Idô

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Chaque année, pendant la deuxième moitié des mois de mars et de septembre, au travail on a notre ’mercato’ à nous. Pendant cette période les RH rôdent dans les bureaux et les supérieurs sont de mauvais poil, embarrassés d’avoir à faire des choix difficiles. Chacun est à l’affût de la moindre information, les rumeurs vont bon train … Plus personne ne travaille, c’est plutôt contre-productif en vérité.

aseri

Afin que tout ne se fasse pas dans notre dos, au début du mois on nous a demandé notre avis ! Chaque employé, et ce quelque soit son grade, se voit envoyer un formulaire en ligne : ’Est-ce que mon poste actuel me satisfait ? Quel sont mes objectifs ? Est-ce que je souhaite changer de service ?’ Chacun remplit son formulaire en douce afin de ne pas vexer les collègues : Ouvertement avouer vouloir se faire muter, c’est un peu comme hurler ’je n’en peux plus de vous tous !’ au milieu du bureau.

Après de longues délibérations, les mutations sont généralement officialisées le 20. Ce jour-là chaque employé retient son souffle au moment d’entrer au bureau. A peine assis qu’un haut-placé débarque de nulle part : ’Tu as cinq minutes ?’ Tout le monde se regarde tandis que tu es entraîné vers une pièce à part … Certains supérieurs semblent prendre plaisir à ce petit jeu, comme ce type qui d’habitude ne t’adresse pas la parole mais qui ce jour-là viens vers toi pour … te demander un service. D’autres encore sont plus discrets, te donnent rendez-vous par téléphone.

Alors que la journée se poursuit et que la Terre continue à tourner, il suffit de voir les mines réjouies, les figures décomposées pour savoir qui va bouger ou non.

Quant à moi ? Cela fait 6 ans que je suis dans le même service, 3 ans que je demande à me faire muter, mais toujours rien. Il est vrai que je ne vaux pas 222 Millions de Yens ! On verra en mars …

vie quotidienne

’Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose …’

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… qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre’.

Après avoir profité de chaque opportunité pour me balader à droite et à gauche pendant tout l’été, puis achevé par des horaires plutôt corsés, je suis sur les rotules depuis le début du mois. Je suis lessivé, mais ne parviens pas à rester en place plus de deux heures. La télé m’ennuie, m’agace, m‘écœure. Même mon simulateur de contrôle aérien me lasse au bout d’une heure. Quand je bouquine je ne peux m’empêcher de prendre des notes, j’étudie plus que je ne lis, c’est épuisant !

Alors quel que soit le temps, je finis par sortir de chez moi. Avant-hier je suis allé à l’exposition intitulée ’Old Masters from the State Hermitage Museum’, regroupant de superbes toiles de la collection du Musée de l’Ermitage. Hier j’ai fait 13km de cross-country, montant et dévalent tout ce que compte comme côtes et pentes le plus grand parc alentours.

Et là, le temps de concocter cet article que je sens déjà des démangeaisons dans les mains, dans les jambes. Il fait 30 degrés, le ciel est bleu et sans un seul nuage … C’est épuisant !