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architecture/balades au Japon

Quatre vues du Mont Fuji – Nihondaira, Shizuoka-shi

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Chaque année on peut voir reportages et articles de personnes qui grimpent au sommet du Mont Fuji ou encore prennent l’avion pour le voir pointer le bout de son nez à travers une mer de nuages au premier lever de soleil de l’année. Les années passent, et sans en faire autant, voir le Mont-Fuji reste toujours un événement … ou tient même du miracle, au vu de ma solide réputation d’homme-pluie. Keiko a probablement raison quand elle affirme que le Mont Fuji, le vrai, le plus beau, ne peut être observé qu’en hiver, lorsqu’il est recouvert de neige.

A la fermeture du Shizuoka Municipal Nihondaira Zoo, où nous avons passé une très agréable après-midi, le soleil commence à se coucher. Nihondaira … En dehors du Nihondaira Ropeway, il y avait un endroit où je m’étais dit qu’il fallait absolument me rendre si nous passions dans le coin sans être capable de me rappeler duquel, jusqu’à ce que je tombe sur un panneau indiquant les sites touristiques des environs. ‘Montez vite, on y va !’ Je trace à travers le centre Shizuoka, le Mont Fuji surgit en plein milieu de la route, sublime déjà, à la sortie d’un virage.

Quand nous arrivons à Nihondaira Yume Terrace, il fait déjà sombre. Le bâtiment, qui apparaît vaguement à droite sur la dernière photo, a été construit par le célèbre bureau d’architectes Kengo Kuma & Associates et inauguré il y a un peu plus d’un an. Constitué d’une tour principale en bois de forme octogonale et aux grandes baies vitrées, cette oeuvre d’art vaut le détour à elle même. Mais nous sommes surtout venus pour déguster la superbe vue qui s’offre à nous du haut de la terrasse et de la passerelle surélevée, de forme octogonale également, qui en font le tour.

Au fur et à mesure que le ciel d’obscurcit, outre le Mont Fuji, majestueux comme jamais, ont peut apercevoir en contre-bas les lumières du port de Shizuoka à l’est, celles de la ville de Shizuoka et l’autoroute qui serpente jusqu’au loin au nord, et la mer, noire comme l’encre, au sud. Je lutte du mieux que je peux avec mon appareil, grognant de ne pas avoir pris mon trépied, puis baisse les armes pour savourer la vue. Le froid glacial nous tire bien vite de nos rêvasseries. Il faudra revenir.