‘Dekai Tokyo’ (4) – Tokyo Sky Tree

Posted by mahl on

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En cas de pluie le lendemain, j’avais prévu de faire la tournée des papeteries, notamment du Ginza Itoya et de son Lamy Shop. Mais la pluie a cessé, je décide donc de me rendre au nouveau symbole de la mégapole, le Tokyo Sky Tree.

Je me souviens qu’à son ouverture en mai 2012 il y avait une cohue monstre, 1.6 millions de visiteurs dans la première semaine. Je m’attendais au pire, mais à l’ouverture à 10h il y a tout juste une dizaine de personnes. Au Tokyo Skytree Tempo Deck situé à 350m, la vue est phénoménale, bien qu’à cause de la brume il me soit impossible d’apercevoir le Mont Fuji ou même l’aéroport d’Haneda au loin. Toutes les photos prises sont absolument quelconques. En vérité, mon enthousiasme est érodé par l’exposition tournant autour du jeu vidéo Kingdom Hearts qui s’y tient sous le nom de Tower of Radiance and Shadow. Musique en boucle, voix inutiles de Mickey et compagnie, murs intégralement tapissés de personnages du jeu … On ne peut pas juste s’assoir sur un banc et admirer le paysage au calme ?

Le prix pour monter au Floor 450, le point accessible le plus haut de la tour me semble un brin exorbitant, mais après tout il s’agit de la plus haute tour au monde, ‘il faut y monter une fois dans sa vie’, comme dit l’autre. La montée en ascenseur est soigneusement mise en scène à l’aide d’une petite musique céleste. L’impatience est à son comble, la vue ne peut être que grandiose, nous surplomberons toute la mégapole de cette hauteur. Et là, ce qui s’offre immédiatement à nous alors que les portes s’ouvrent, ce sont deux gugusses qui nous proposent … de prendre une photo souvenir devant un stand en carton tout moche en forme de nuage, et je n’exagère pas en disant qu’ils nous barrent presque le passage. Je refuse peut-être plus sèchement que nécessaire, l’un des employés a le regard mauvais …

Je comprends qu’il faille rentabiliser les 68 milliards de Yens qu’ont coûté ce projet, mais cette obsession à vouloir grappiller la moindre petite pièce m’exaspère. Qu’on me laisse profiter du paysage bon sang !