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vie du blog/daydreamin'

‘In the shape of things to come …’

Posted by mahl on

Plus j’y pense et plus je suis convaincu que je suis vraiment à un tournant dans l’histoire de ce blog. Vu le chemin parcouru il n’est pas question de m’arrêter, mais plutôt de réfléchir à ce que je veux en faire dans les prochaines années. Comme il va tout doucement vers ses 20 années d’existence, peut-être est-ce le bon moment. Comme j’en avais parlé il y a quelques mois j’avais à un moment envisagé de me spécialiser dans le tourisme autour de Nagoya et de ses environs, mais je me suis rendu compte que ce n’est pas forcement la meilleure voie à emprunter : Plus que la crise sanitaire et sa panoplie de restrictions que de toute manière plus grand monde ne respecte, c’est le fait que les enfants préfèrent ces derniers temps rester en famille à la maison ou jouer au parc du coin au lieu de partir en balade qui me semble décisif. Afin de compenser ce manque de balades et donc de découvertes, cette obligation intense que je ressens d’avoir à sortir dés que j’en ai la moindre occasion me stresse plus que nécessaire. Plus que la recherche constante d’un sujet, qui est en soi même plutôt agréable, c’est le fait d’avoir à sacrifier ce temps au détriment d’autres activités qui m’est pénible.

Pour pouvoir écrire ou créer quelque chose qui me satisfasse, il m’est nécessaire de lire davantage, de faire des recherches, de laisser un peu plus de place à l’hésitation et à la réflexion. Le contenu en sera un peu moins spontané et personnel mais j’aurai enfin un ou deux sujets principaux, une ligne éditoriale et serai correctement référencé dans les moteurs de recherche.

architecture/musiques/Nagoya

‘J’veux pas de bouée, bateau sur la mer’ – Meieki, Nagoya

Posted by mahl on

9h30. Gare de Nagoya. J’ai une demie-heure à tuer en attendant l’ouverture des magasins, assez de temps pour trainer autour du Mode Gakuen Spiral Towers et jeter une nouvelle fois un oeil au bâtiment lui-même, mais surtout aux reflets que ses parois de verre projettent autour de lui.

J’ai la chanson ‘Kodak White‘ du rappeur français Népal dans les oreilles. Si l’album ‘2016-18‘ est bon dans son ensemble, je bloque sur ce titre et l’écoute en boucle pendant ma balade. La voix posée, les répétitions, le son aigu qui claque mis en évidence par la basse bien grasse (ou l’inverse) me fait bouger la tête en rythme sur ce flow lent et cadencé. Plus je l’écoute et plus la lente rythmique de style boîte à musique me semble parfaitement coller à cette tour. J’en contemple le sommet et l’imagine tourner sur elle même, les reflets se modifiant peu à peu comme si je me trouvais au centre d’un gigantesque kaléidoscope.