Fennesz au Club Quattro le 21 mars.
J’ai découvert Fennesz par hasard l’année dernière au rayon musique alternative du Tsutaya du coin, entre un formidable Mogwai et un glauque Godspeed You Black Emperor! – les joies de l’alphabet japonais. Il se trouve que le Monsieur se produit la semaine prochaine au Club Quattro.
J’ai tenté de rameuter quelques personnes, sans grand succès puisque incapable de répondre à cette banale question : ‘C’est quoi comme musique ?’.
Fennesz, c’est sombre, mais beau. Envahissant. Un son dont je peux comprendre que les japonais puissent l’apprécier. Le son de la ville, un bourdonnement permanent que je n’ai pas ressenti en Europe, même à Paris. Un son éloigné et proche à la fois – djinny m’aurait sans douté parlé d’effet Porcelain. Un son familier, rassurant pour les uns, angoissant pour les autres.
J’attends beaucoup de ce live, sans trop savoir à quoi m’attendre. Peut-on tenir un public éveillé pendant deux heures avec des chansons de dix minutes bourrées de nappes de synthés, de bruits de vagues et de basses saturées, sans l’endormir ?
Quelle sera sa réaction si au contraire on lui sert un set techno ken-ishii-esque ?
fennesz sur myspace avec quelques joyeusetés en écoute.
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