mahl


Uncategorized

Motor Show Nagoya 2013

Posted on

On a tous tout un tas de projets que l’on remet toujours a l’annee prochaine sans veritable raison autre qu’une bonne part de faineantise et de manque d’organisation ou/et de volonte. Cela fait des annees que je dis vouloir aller a un salon automobile, et chaque annee j’ai lamentablement rate ceux de Tokyo et Nagoya. Aujourd’hui, j’ai laisse femme et enfants a la maison, invite un pote et on a fait les beaufs au Motor Show Nagoya 2013. Jolies voitures, superbes filles au sourire ultrabright, que du bonheur !

   DSC_0048

DSC_0131

Cette Crown Athlete rose fluo me fait rever depuis son annonce il y a quelques mois. Le decalage entre le conducteur type de ce genre de voiture ( le nouveau riche, mais pas assez riche pour se payer une Lexus ) et cette couleur ( genre, ‘Ma voiture est rose ? Et alors ! ) est genial. Mes collegues et la plupart des hommes ne semblent pas etre de mon avis, c’est pourquoi il n’en sera fabrique que 500 modeles …

DSC_0271

DSC_0380Une des trois filles de Volkswagen. Vous parlez allemand aussi ?

DSC_0373Subaru …

DSC_0088La plus belle fille du salon roulait pour Porsche.

Vous m’excuserez pour le niveau aux ras des paquerettes. Il fait froid, un peu mal en point ces derniers temps, je tourne au ralenti. Remettre tout doucement la machine en marche.

écriture/vie quotidienne

Choose your weapon ! (2)

Posted on

DSC_0311

Si je suis là aujourd’hui à m’intéresser aux instruments d’écriture et faire régulièrement la tournée des papeteries et éplucher les magazines et livres sur le sujet, c’est probablement la faute à ce stylo.

J’aime écrire depuis l’âge de 10 ans environ, mais n’avais jusqu’à il y a de cela quelques années peu ou aucun intérêt pour les stylos et autres instruments d’écriture. De même, bien que j’aie écrit des centaines de pages au long de mes études, mis à part les stylos à plume Pelikan dont je parlais dans l’article précédent, je suis bien incapable de me souvenir avec quoi je noircissait mes copies.

Si j’avais déjà vaguement entendu parler de la marque auparavant, mon premier contact physique avec Mont Blanc a eu lieu dans le cadre de mon travail. La marque ouvre un rayon dans notre périmètre, ce qui m’amène à vendre de manière maladroite l’un ou l’autre produit à des clients qui en savent souvent bien plus que moi. Mon enthousiasme est réel, les ventes satisfaisantes.

Bien entendu il ne faut pas longtemps avant que je pense à en acheter un à mon tour. Avec ma joyeuse compagnonne nous débattons longuement à propos de cet onéreux achat ( ‘un stylo, aussi cher qu’Il soit, reste un stylo’ )et mes arguments ne sont pas des plus convaincants. Mais peut-on expliquer un coup-de-foudre ?

Il faudra un peu plus de deux ans pour que je fasse main-basse sur le précieux objet : Un vieux Meisterstück Rollerball résine-or bordeaux, qui n’est déjà plus en production à ce moment-là. De manière un peu surnoise, j’en conviens, puisque je me le fais offrir pour mon anniversaire par ma mère lors de notre retour au pays. Est-ce à cause de son statut d’objet de luxe controversé, c’est très cérémonieusement que je m’en sers au début. Gardé précieusement dans son coffret d’origine la semaine, j’écris avec chaque week-end mes lettres dans le silence le plus complet.

Au fur et à mesure de mes lectures à propos de mon nouveau hobby, il semble clair que j’accorde au bon état de mon stylo bien plus d’importance que nécessaire. J’envie l’aisance, la prestance, l’assurance de ces personnes qui sortent leur stylo favori pour noter dans leur calepin une adresse, un nom ou une idée qui leur vient à l’esprit. Il me faut donner une âme à mon bijou en écrivant avec régulièrement, puisque c’est pour cela qu’il a été conçu.

Aujourd’hui je l’utilise quotidiennement et l’emporte partout avec moi. Je change la couleur de l’encre selon mon humeur. Il m’arrive quand je n’ai rien de particulier à faire de prendre une feuille et d’y écrire en vrac tout ce qui peut me passer par la tête. C’est ridicule, mais j’adore cela … Après trois années d’utilisation intensive mon stylo a quelques légères égratignures mais je ne m’en soucie plus.

Parfois, entre deux lignes trop longues, je rêvasse. Je m’imagine céder le précieux objet à Léo quand il aura 18 ou 20 ans. Peut-être lui prendra-t-il l’envie d’écrire. Peut-être pensera-t-il à moi à chaque fois qu’il s’en servira. Il pourrait devenir célèbre et passer à la télé dans une émission consacrée aux livres diffusée tard le soir. L’animateur lui demanderait : ‘Peut-on savoir quel est ce stylo que vous constamment à la poche de votre veste ?’. Et là Léo tirerait fièrement le Mont Blanc de sa poche et expliquerait non sans émotion qu’Il a appartenu à son père etc …

Par contre, pourvu qu’il ne parle pas de ce blog !

promenades

Vous avez dit automne ? (Tokoname, Aichi)

Posted on

Après quelques jours ensoleillés mais légèrement frisquets, il fait à nouveau autour de 30 degrés. Excellente occasion de se balader un peu au bord de la mer en famille, d’organiser un quizz improvisé sur les compagnies aériennes, mais surtout d’inaugurer mon premier téléobjectif.

De nombreuses personnes ont eu la meme idée que nous. Toutes sortes de personnes …

DSC_0068  DSC_0087  DSC_0084  DSC_0090  DSC_0152

vie quotidienne

‘Arrête ton char !’ (que j’y jette un oeil)

Posted on

DSC_0085  DSC_0102  DSC_0224  DSC_0250  DSC_0268

DSC_0259

Owari-Yokosuka Matsuri. Le son aigu des flûtes et des tambours. Les conversations et accalamations de la foule. Les cris, les ‘wasshoi‘ ( ‘oh-hisse’ ) des participants qui tirent et poussent leurs chars en bois qui font plusieurs tonnes. Costumes imprimés d’impressionants caractères afin de se démarquer des autres ‘gumi‘ (clans). Les chars, bien sûr, au centre de la fête. Bois, drâpements rouges et ornements dorés. Je me balade entre les chars à l’arrêt. Les conversations entre participants et spectateurs s’animent. On boit, on prend la pose. L’ambiance est bon enfant, la musique enivrante …

Dans les episodes précédents : Ota Matsuri

[soundcloud url= »http://api.soundcloud.com/tracks/112552300″ params= » » width= » 90% » height= »100″ iframe= »true » /]

vie quotidienne

Push stop to listen (1)

Posted on

Début septembre. Bien qu’il soit dix heures passées, il fait encore autour de 25 degrés. Je rentre tranquillement de la gare à velo.

A force d’avoir en permanence les écouteurs vissés dans les oreilles, je passe (nous passons) à cote de petites choses simples : Le chant des cigales un soir d’été, par exemple.

[soundcloud url= »http://api.soundcloud.com/tracks/111389705″ params= » » width= » 100% » height= »80″ iframe= »true » /]

C’est beau et apaisant ! Mais le chant des cigales au Japon est-il différent de celui des cigales du Midi ? Le chant varie-t-il selon les éspèces ? Et puis d’ailleurs, comment font-elles ce bruit déjà ? Tandis que je me pose ainsi des questions dignes d’un écolier de CM2, je me rends compte de mon ignorance. Serais-je capable de répondre aux questions que Leo et Louis me poseront plus tard, ou seront-ils trop occupés a jouer a leur(s) console(s) pour pouvoir se les poser ?

promenades

‘Shoot, shoot, le ryhtme suit sa route’

Posted on

Pour feter la sortie de reparation de mon cher D40, j’ai traine un peu dans Nagoya. Le ciel bleu etait superbe. Il me fallait le prendre en photo en souvenir avant l’arrivee du prochain typhon.

DSC_0003

Le ciel m’a semble quadrille telle une carte par les trainees de condensation. Je me rappelle de la carte a l’echelle 1/1 d’Umberto Eco. Nous contemple-t-on de la-haut, genre, ‘La tour de Nagoya se trouve sur votre gauche, en H4‘ ?

DSC_0010

J’ai retrouve plus loin quelques nuages, enfermes a l’interieur du Nadya Park.

DSC_0039

Depuis la lecture de ‘Blame!‘, l’interieur des immeubles prend a mes yeux autant d’interet que leur facade. Les architectes sont des malades et c’est tres bien ainsi.

DSC_0044Le sol est archi-propre, pour faire l’economie des miroirs, sans doute.

DSC_0049

balades au Japon

Yunoyama.

Posted on

Yunoyama, dans la préfecture de Mie, se trouve à une petite heure en voiture de chez nous. Si la région est surtout connue pour ses nombreuses stations thermales, les fameux onsen, sa moyenne-montagne ( Gozaisho a 1.212m ) offre d’agréables escapades et un peu de fraîcheur salvatrice alors que l’été commence à se faire long.

DSC_0016DSC_0066

Après avoir été plusieurs fois à la mer avec sa foule, ses luttes pour trouver une place, son sable qui colle aux pieds et les yeux qui piquent, cela nous à fait du bien de nous (re)poser au bord de la rivière, a l’ombre des arbres, au calme.

DSC_0009

DSC_0090

travail

‘Fallait pas m’quitter, tu vois. Il est beau le résultat’

Posted on

Admis !

Quel soulagement de ne plus avoir à trimballer mes lourds manuels ni à subir au quotidien la pression des examens ! J’ai beaucoup appris sur moi-même et surtout gagné en efficacité puisque l’on n’étudie pas de la même manière lorsque l’on est étudiant et lorsque l’on est père de deux enfants et travailleur à plein temps. Avec ces nouveaux ‘acquis’ je me prends à rêvasser à propos du prochain examen à passer, pour le plaisir cette fois.

Après deux mois passés à utiliser le moindre intervalle de 5 minutes pour étudier, la demie-heure de train pour me rendre au travail me semble interminable maintenant que je n’ai aucun objectif concret.

Au travail, cet examen n’est qu’une simple étape, et le commencement d’un paquet d’ennuis …

travail

‘Tu peux pas m’test !’

Posted on

Mon ete a passablement ete gache par quelque odieux examen que l’on me demande de passer dans le cadre de mon travail. Quand j’ai appris la nouvelle il y a de cela deux mois j’ai beaucoup rale. Mais bon, je suis adulte ( mais pas vaccine, oh que non, contre la betise ) et je me suis fait une raison. Non seulement je vais le reussir leur foutu examen, mais en plus je vais leur coller un sans-faute qui va leur clouer le bec !

Motive voire enrage, j’ai meme trouve le moyen de m’organiser un tant soit peu pour etre pret le jour J. Etudier dans le train ou le soir une fois les enfants couches, filer a la bibliotheque le matin les jours de conges. Au bout d’un mois d’etudes, je dois meme avouer que j’ai commence a (re)prendre gout aux etudes.

Je suis arrive serein a l’epreuve. Sur de moi et determine, peut-etre ai-je meme pu paraitre arrogant vis-a-vis de mes deux collegues qui passaient l’epreuve en meme temps que moi.

L’examen ( 70 questions a choix multiples ) commence plutot tranquillement. Surviennent quelques questions sorties de je-ne-sais-ou. Je panique, il me faut deux ou trois longues minutes pour reprendre mon calme. J’ai lu tous les livres en long, en large et en travers mais certains termes me sont completement inconnus, les tournures de phrases m’embrouillent. J’utilise pleinement les 80 minutes que dure l’epreuve et suis le dernier a sortir de la salle. Mes collegues sont sortis quinze minutes avant moi et ne m’ont meme pas attendus. Je suis completement lessive, je tente de verifier quelques reponses dans mes bouquins mais suis incapable de me souvenir des questions. Je saute vaguement dans un wagon, me traine de la gare jusqu’a la maison sous la pluie, un peu desespere. Sans-faute mes fesses, je ne suis meme pas sur d’etre tout simplement admis.

En 7 ans l’examen n’a ete rate que par deux personnes dans notre entreprise. Je vois deja d’ici deux ou trois personnes  intransigeantes me tomber dessus en cas d’echec. Le fait d’etre le premier non-asiatique de la boite a le passer ne me servira pas d’excuse ; On est au Japon et en tant qu’employe d’une boite japonaise ayant pour clients des japonais, je me dois d’etre aux meme niveau que les japonais. Point !

Les resultats seront divulgues vendredi. Alors j’attends.