mahl


promenades/vie quotidienne

Appareillage.

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Au début, on pensait plutôt à acheter une caméra. S’encombrer d’un truc hors de prix, prendre tout et n’importe quoi en vidéo pour que la pile de cassettes traîne entassée au fond du placard. Puis avec les changements vers le Blu-Ray, que va-t-il advenir de nos précieux films ? En fin d’compte, on a opté pour un réflex numérique. Un modèle soit-disant dépassé ( un Nikon D40 ) puisque dépourvu de tout un tas d’options qui ne servent à rien, le tout pour le tiers du prix du très populaire Canon Eos Kiss, l’appareil photo que papa se doit de posséder pour faire le beau à la fête du village.

Mise en jambes au parc du coin.

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vie quotidienne

Le monde appartient à ceux qui se lèvent, tout court.

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Je vois venir ceux qui me connaissent – et ils sont la bienvenue.

‘Mahl, qu’est-ce que c’est que ces bêtises ? 10 ans durant tu t’es réveillé chaque dimanche à midi après être rentré à 4h du mat’. Un jour d’été ’98 tu étais tellement décalé qu’alors qu’il était 5h de l’après-midi tu as dit le plus sérieusement du monde ‘les cinémas sont ouverts le matin maintenant ?’, et tu viens nous pondre un post genre top-santé ? Mahl, reviens, tu te fais du mal !’

Me traîner jusqu’à la gare, lutter pour trouver une place assise et m’endormir avant même que le train n’ait démarré. M’écrouler devant la télé et dormir du sommeil du juste. M’assoupir dans le bain. Incapable de lire ou d’écrire quelque chose plus de dix minutes sans bailler à m’en décrocher la mâchoire. Cela ne pouvait plus durer, sans compter qu’avec la naissance toute proche du petit, il fallait entreprendre quelque chose si je ne voulais pas passer pour un odieux père paresseux.

J’ai longtemps rejeté la faute sur mes horaires, qui m’obligeaient à dormir 4 heures par nuit 3 nuits de suite puis 10 heures la nuit suivante, pour récupérer. Avec un rythme pareil, le corps ne sait plus trop où il en est. A 20 ans, passe encore, mais dans mon état avancé de décrépitude …

Nous avons profité du fait qu’avril soit le mois du re-nouveau pour nous faire violence et nous lever chaque matin à 7h01, et ce qu’il pleuve, qu’il neige, que je sois de service le soir ou en congé. A l’heure où nous nous levions habituellement il y a de cela deux mois à peine, ménage et lavages sont déjà faits, ma joyeuse compagnonne s’est mise au jardinage et de mon côté je me suis relancé dans l’étude du coréen en utilisant cette fois les cours de la NHK à la radio, qui m’étaient jusqu’ici inaccessibles puisque diffusés en plein milieu de la nuit, à 7h15.

Promis, je reviens au pays une fois que je me serai mis au yoga, serai devenu végétarien et écrit un livre sur le bien-être au Japon.

vie du blog

Même pas né, et déjà un blog ?

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D’ici quatre à huit semaines, c’est la neuneuification ici aussi. Je dis ici aussi, parce de notre côté, irl (in real life, comme on dit), on est déjà dans tous nos états.

Au programme, photos du nouveau-né assis, couché, bordé par maman, par papa, par la voisine, par le coiffeur même. Nouveau-né qui pleure, qui sourit, qui gigote, qui dort, qui mange. A la maison, au parc, dans le jardin, dans sa poussette. L’insoutenable bonheur de l’autre, en large, en travers, en couleurs, et même traduit en japonais !

Que demande le peuple ? Qu’un site à part soit crée pour l’occasion. Puis s’il s’avère qu’il est surdoué, dés deux ans le petit dissertera lui-même sur son blog à propos de la niaiserie de ses parents, photos à l’appui.

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‘Quand soudain, c’est le drame !’

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Ce soir commence la nouvelle saison des dorama, les feuilletons japonais. Je n’ai pas suivi de trop près ce que nous préparent les diverses chaînes télévisées, mais après une saison hiver assez moyenne ( avec un parfois irritant Voice et un compliqué Triangle ) la saison printemps semble comme à son habitude quelconque. Sans compter qu’avec la crise économique, les budgets n’ont pas dû être des plus faramineux. Au programme donc, ambiance morose et dernier épisode bâclé. A suivre …

musiques

Live au Club Quattro, 21 mars, 1/2 : Défennesztrez Aoki !

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Ce qui est sûr, c’est que l’habit ne fait pas le fan d’électro. Nous sommes samedi soir mais j’ai l’impression que tout le monde sort du travail tant tout le monde est bien habillé, comme si les workaholics du tout-Nagoya s’étaient donnés rendez-vous pour une orgie auditive dont la direction se serait réservée le droit d’entrée. La direction en question a mal fait son boulot puisqu’elle a laissé Aoki Takamasa assurer la première partie du concert.

Le bonhomme ayant de par le passé collaboré avec Sakamoto Ryuichi, je m’attendais a un truc plutôt soft, mais de qualité. Une rapide recherche sur Youtube venait confirmer mes attentes. Le son m’a instantanément rappelé deux-trois morceaux de l’excellent Incest/Live de Sutekh. Chouette !

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=1f2SJR0HljM]

Ce que j’ai retenu de la première partie, c’est que chez Aoki tout est dans l’exagération ; les batteries sont trop claires et les basses vous retournent l’estomac 50 minutes durant. Abus abusif de distorsions ‘vocales’. Prenez un cri de tyrannosaure dans Jurassic Park, extrayez-en les aigus, ajoutez-y un petit effet métallique, amplifiez le tout et mettez en boucle sur le morceau qui joue. Le son en question m’a vrillé la cervelle 10 minutes durant par intervalles de 15 secondes et sur la fin je me suis même surpris à l’appréhender, un peu comme cette désagréable sensation lorsqu’on regarde un film à suspense au cinéma, que l’on sent que quelque chose de terrifiant va arriver, sans savoir quand ni quoi – ni pourquoi.

promenades

‘Quand t’en as vu un, tu crois que tu les as tous vus, et puis en fait non.’

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Les cerisiers en fleurs, c’est beau et féerique, mais comme chaque année, c’est surtout LE prétexte ultime pour aller se goinfrer dans tout ce que les environs compte comme parcs, d’où une semaine pour le moins chargée. Cette année, mes jours de congés tombent tous en semaine, nul besoin donc de passer la nuit au parc pour être sûr de trouver une place le lendemain.

Nous sommes entre autres allés à Iwakura pour aller contempler les cerisiers en fleurs de nuit, le tout étant éclairé pour l’occasion. On a bien mangé, je n’ai pas trop bu histoire de ne pas tomber dans la rivière, et pris plein de photos qui rejoindront le déjà imposant paquet de celles prises lors des hanami précédents

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sport

Po-si-ti-vons !

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Cher compatriote, ton équipe nationale a été non pas mise en échec, mais matée même par une redoutable équipe lettone ( 0-4 ). Cependant, inutile de te lamenter ! La revanche est pour bientôt ( mercredi prochain ), et les pubs de La Luxembourgeoise sont disponibles sur Youtube.

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=adzt07iw0MU&hl=fr&fs=1]

sport

‘zu gudder Lescht, dach déi Bescht !’

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Je vais me lever demain matin le teint pâle, les yeux injectés de sang, épuisé d’avoir cherché le sommeil sans ne jamais l’avoir trouvé. Irritable à souhait, sans appétit bien que le ventre creux, je vais engloutir mon petit-déjeuner en cinquième vitesse. C’est la gorge serrée, le ventre noué, dans un état second que je vais consulter la page sport du Wort.

Ce soir le Luxembourg joue contre la Lettonie dans le cadre des qualifications pour la Coupe du Monde de foot 2010. Alors que le Luxembourg affiche actuellement quatre miraculeux points au compteur en quatre matches, tout est permis ! Luxembourg, la Coupe du Monde est à deux doigts de tes pieds !

promenades

On dirait le sud …

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Le ciel est bleu, la mer est verte. Ma joyeuse compagnonne dévore sa glace pendant que je pique un somme, bercé par le bruit des vagues …

Les lecteurs attentifs de ce blog – et Dieu sait ô combien ils sont nombreux – vont penser que je leur refait le coup de l’escapade à Shinmaiko-sur-plage. Cette fois-ci, nous sommes partis loin ! On a même pris le bus, c’est pour dire. Deux trépidantes heures de route nous ont conduits à Gamagori, au sud de la péninsule de Chita, pour un week-end en amoureux dans un onsen. Roupiller, manger, se baigner, se promener, manger, roupiller. Parfois même roupiller dans le bain ! Tout un programme.

Pour résumer, Gamagori, c’est comme Saipan, quelques degrés et les poissons en moins.

on se croirait presque pas au Japon.

On se croirait presque pas au Japon ...

la mer et nous, rien que nous.

La mer et nous, rien que nous.

nous, puis quelques oiseaux ...

Nous, puis quelques oiseaux ...

des (petits) crabes, aussi.

Des (petits) crabes, aussi.

au loin, on pourrait presque voir le Mont Fuji ...

Au lointain, on croirait presque apercevoir le Mont Fuji ...

musiques

Fennesz au Club Quattro le 21 mars.

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J’ai découvert Fennesz par hasard l’année dernière au rayon musique alternative du Tsutaya du coin, entre un formidable Mogwai et un glauque Godspeed You Black Emperor! – les joies de l’alphabet japonais. Il se trouve que le Monsieur se produit la semaine prochaine au Club Quattro.

J’ai tenté de rameuter quelques personnes, sans grand succès puisque incapable de répondre à cette banale question : ‘C’est quoi comme musique ?’.

Fennesz, c’est sombre, mais beau. Envahissant. Un son dont je peux comprendre que les japonais puissent l’apprécier. Le son de la ville, un bourdonnement permanent que je n’ai pas ressenti en Europe, même à Paris. Un son éloigné et proche à la fois – djinny m’aurait sans douté parlé d’effet Porcelain. Un son familier, rassurant pour les uns, angoissant pour les autres.

J’attends beaucoup de ce live, sans trop savoir à quoi m’attendre. Peut-on tenir un public éveillé pendant deux heures avec des chansons de dix minutes bourrées de nappes de synthés, de bruits de vagues et de basses saturées, sans l’endormir ?
Quelle sera sa réaction si au contraire on lui sert un set techno ken-ishii-esque ?

fennesz sur myspace avec quelques joyeusetés en écoute.