livres

La course au mouton sauvage

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Même si dans l’ensemble le livre m’a quelque peu déçu, ‘la course au mouton sauvage’ contient quelque passages forts rigolos. Il a bouffé du Devos, Murakami ?

Minou minou minou, dit le chauffeur au chat, en se gardant bien d’y porter la main. Comment s’appelle-t-il ?
– Il n’a pas de nom.
– Comment faites-vous alors pour l’appeler ?
– On ne l’appelle pas, dis-je. Il est là, c’est tout.
– Mais il ne reste pas tout le temps immobile. Il bouge sous l’effet d’une volonté. Ça ne vous semble pas bizarre qu’un être qui agit de par sa volonté n’ait pas de nom ?
– Les sardines aussi bougent selon leur volonté, et pourtant on ne leur donne pas de nom.
– Oui mais il n’y a aucun échange affectif entre une sardine et un être humain. D’ailleurs une sardine ne comprendrait pas son nom. Cela dit, rien ne vous empêche de lui en donner un.
– Si je vous comprends bien, pour qu’un animal puisse prétendre à un nom il faudrait qu’il se meuve de sa propre volonté, qu’il soit capable d’échanges affectifs et, qui plus est, qu’il soit doté du sens de l’ouïe. N’est-ce pas ?
– C’est cela, oui, dit le chauffeur qui opina à plusieurs reprises, l’air convaincu. Dites, ça vous dérangerait si je luis donnais un nom ?
– Absolument pas. Comment l’appelleriez-vous ?
– Que diriez-vous de ‘Sardine’ ? Puisqu’au fond vous l’avez traité comme une sardine jusqu’à présent.
– C’est pas mal, dis-je
– N’est-ce pas ? fit-il fièrement.
– Qu’en dis-tu ? demandais-je à ma girlfriend.
– Pas mal du tout, dit-elle. On croirait assister à la création du monde.
– Et la Sardine fut ! dis-je.
– Viens, Sardine, dit le chauffeur en prenant le chat dans ses bras.

vie du blog

Nouvelle tête

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Conformément à quelque convention blogosphérique destinée à l’usage des lecteurs dotés d’un sens de l’observation relativement moindre et aux deux personnes à travers le monde qui en guise de protestation s’obstinent à utiliser le système lynx ( sytème qui n’affiche que le texte ) je me permets de faire remarquer au cas où vous ne l’auriez pas remarqué que le blog a changé de tête.

J’avoue, ce n’est absolument pas terrible, mais en 10 minutes sous un Fireworks à peine régistré et sans un bon verre de coca pur sans glaçons, il ne faut pas trop m’en demander non plus. Provisoirement …

Cette photo de Shiina Ringo est tirée du magazine Gb d’avril 2003 pour la promotion de son -excellent- troisième album ‘Karuki Zaamen Kuri no Hana’.

langue japonaise/Luxembourg/langue japonaise/Luxembourg

INALCO en octobre

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En octobre prochain, c’est le retour à Paris. Rentrée universitaire à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales ( INALCO ) Possédant déjà quelques connaissances en japonais, je vais devoir me soumettre à la rentrée à un test d’évaluation qui déterminera en quelle année je ferai ma rentrée. A priori, je devrais pouvoir rentrer directement en deuxième année, chose qui m’arrange au plus haut point, les étudiants de première année en général et ceux de l’Inalco en particulier m’effrayant au plus haut point …

vie quotidienne/langue japonaise

DALF & JPLT

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Pendant que je comate musicalement en sirotant un coca pur sans glaçons, à l’instant même où j’écris ces quelques lignes un événement qui pourrait se révéler lourd de conséquences se déroule à l’ambassade de France à Kyoto. L’obtention du DALF ( diplôme d’aptitude en langue française ) que Keiko passe aujourd’hui lui permettrait d’effectuer sa rentrée à Paris X en octobre prochain. En cas d’échec par contre, d’une elle sera terriblement déçue de s’être donnée tant de mal pour rien, et surtout il faudra trouver une solution de rechange.

De mon côté je suis censé recevoir cette semaine les résultats du JPLT2 passé en décembre dernier, qui pourrait si les résultats sont bons me faciliter grandement les choses. Une chouette semaine en perspective …

travail/Luxembourg

L’économie …

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Dans l’immédiat, je tente de trouver un emploi. Comme il s’agit de ne pas avoir fait 15 mois d’études au Japon pour finir par vendre des glaces aux deux ou trois touristes japonais égarés dans notre joli pays, je me permets même de poser mes conditions : il faudra que mon travail nécessite l’utilisation de langue de Murakami !

Les recruteurs des différentes boites d’intérim se sont passés le mot et me répondent en choeur que ‘ça va être difficile’, mais à chaque entretien il m’a semblé les entendre penser, assez fort pour que je les entende : ‘Pourquoi n’avez vous pas étudié l’économie comme tout le monde ? C’est bien l’économie, non ?’

Non, vraiment pas !

vie quotidienne/Luxembourg

Malade …

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Alors qu’en 15 mois passés au Japon je n’ai pas contracté la moindre petite maladie, ne serait-ce qu’un rhume, voilà que je rentre au Luxembourg et qu’en un mois je trouve le moyen de tomber malade par deux fois. Maintenant … un jour il tombe 20 cm de neige, le lendemain il fait 15C, il y a de quoi être un peu détraqué aussi …

vie quotidienne/langue japonaise

Sur les forums …

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‘[ … ] pour qu’on puisse comprendre ce que vous dites car si c’est pour faire style d’écrire en japonais pour que le maximum de monde ne comprenne pas, vous pouvez le faire en MP [ messages privés ]’

L’on rencontrera ce genre de tirades sur une multitude de forums concernant le Japon. A chaque fois qu’un groupe de personnes écrira en japonais, pour les personnes ne pratiquant pas la langue cela impliquera toujours la même chose : Ils parlent en japonais soit ‘pour faire style’, soit pour qu’on ne les comprenne pas. Est-il à ce point difficile de considérer le fait d’écrire en japonais comme étant un simple moyen de converser, et non pas de se mettre en valeur ou de dire des méchancetés sur le dos des autres ?

daydreamin'/Luxembourg/daydreamin'/Luxembourg

Retour à la banalité

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Les difficultés que j’éprouve à écrire quoique ce soit qui puisse avoir un intérêt quelconque a quelque chose d’effrayant. J’avoue ressentir de la gêne à dire pareille chose mais il faut dire ce qui est : Le plus difficile depuis mon retour est sans doute le retour à la banalité, à la vie ‘à la luxembourgeoise’, à cette vie honteusement facile. Au Japon j’ai connu quelques moments pénibles, il m’est arrivé de prendre peur, de paniquer pour de bon à ne pas savoir comment j’allais faire, financièrement parlant. Que je m’en sois finalement sorti n’est pas tant la question, c’est surtout le fait de ne rien devoir à personne qui donne son importance à cette aventure. C’est probablement cela ce que l’on appelle l’indépendance …