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Un endroit où mettre tout ce que j’avais fait – la sélection du moi(s) (8)

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[…] Je le faisais pour moi. Je le mettais en ligne, parce que ça me faisait un endroit où mettre tout ce que j’avais fait‘, dit le producteur Stwo dans l’émission Grünt sur Radio Nova. Cette rubrique sera désormais semestrielle. On y trouvera (j’y retrouverai) pas forcément les morceaux les plus écoutés, mais les plus marquants.

Pour débuter cette série, je choisis un peu la facilité. Sans trop même avoir lu les articles en profondeur, il est clair que le dernier album de FKA Twigs, ‘Magdalene‘ a été très bien accueilli voire adulé par la plupart des critiques et magazines spécialisés, et seul the needle drop sort son épingle du jeu en lui donnant ‘a decent 7‘. Hormis le très moyen et inutile Holy Terrain qui vient me tirer à chaque fois de mes rêveries à mi-parcours, l’album dans son intégralité est cohérent. A ceux qui lui reprochent sa trop courte durée (39 minutes) je leur conseille d’écouter la chanteuse Sevdaliza, que l’on compare à FKA Twigs de par son style. ISON est de très bonne qualité, mais difficile de rester concentré pendant les 66 minutes de l’album.

On entre dans le vif du sujet. Si l’hiver a été moins coriace que prévu, il aura quand fallu du son pour me bousculer. LORN par exemple. Son électro noir et blanc, dégoulinante de basses grasses et de sons triturés, me fait le même effet que Turning Dragon de Clark il y a 10 ans déjà. Électrochoc !

Déjà au sous-sol, descendons encore d’un étage. Dans un de ses livres (‘Kitchen’, si ma mémoire est bonne), l’écrivaine Banana Yoshimoto expliquait que le son régulier du tambour du lave-linge lui permettait de trouver le sommeil. Au moment de sa lecture, j’écoutais l’étourdissant album éponyme de l’allemand Novisad qui me faisait le même effet, et je me souviens m’être demandé ce que Yoshimoto en penserait. Je retrouve dans l’album Decascend 幽​.​存​.​明. de Constant Value le même côté hypnotisant et obsédant, le son idéal pour ne plus penser à rien puisque toute réflexion devient impossible. La vidéo ci-dessus est un condensé en 3 minutes des 22 minutes que fait l’album pour trois titres seulement et donne un aspect encore plus malsain et cinglé à la musique. Je me demande bien quel genre de personnes assistent à ses concerts. Contre toute attente, des personnes comme vous et moi, ou même Banana Yoshimoto peut-être ?

Rémy Charrier est l’un des quatre membres du groupe électro Depth Affect, à qui l’on doit l’internationally acclaimed album Hero Crisis. Je me demandais ce qu’il était advenu du groupe après leur séparation en 2012 et suis tombé sur ce profil sur Bandcamp, au sein du label Oreille Gardée, label basé à Mexico City et Lorient. Avec des titres comme Carnage, Ghosts, Coup d’état et Aftermath je m’attendais à la fin du monde ou au moins à une révolution, mais il n’en sera rien. Le son est épuré et mélodieux, on est plutôt proche du paradis. Aftermath clôture merveilleusement l’album. Il me donne l’impression d’être perdu en pleine forêt par une belle nuit étoilée et de rencontrer par hasard Harry Potter en pleine conversation avec un hibou. 

Retour au calme. Camelblues est un court morceau du prolifique producteur américain Mndsgn. Parmi ses morceaux on trouve beaucoup d’expérimentations parfois difficiles d’accès, mais je ne me lasse pas de ce petit son low-tempo minimaliste au synthé. Je ne sais pas si c’est pas volontaire, mais il reprend en partie la rythmique du refrain de Find A Way d’A Tribe Called Quest, qui me replonge 20 ans en arrière.

a blast from the past/musiques

Plein de choses …

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Que de nouvelles … c’est payé, c’est signé, c’est désormais officiel : je reste pour 6 mois de plus.

Pour ce qui est d’un éventuel retour au pays, j’ai bel et bien trouvé un billet d’avion pas trop cher Tokyo-Francfort-Paris-Francfort-Nagoya, mais déjà que de monter à Tokyo pour le retour ne m’enchantait guère financièrement car mon vol partant de bon matin il fallait que je passe la nuit à Tokyo, avoir encore à payer un aller-retour en train Paris-Luxembourg, ça me fait cher la semaine : /

De plus, comme j’étais quasiment certain de ne pas rentrer j’ai donné mon accord vendredi dernier pour travailler un jour sur deux pendant les deux semaines, ce qui permettait à un collègue de prendre congé. Je me vois mal maintenant revenir sur ma décision ? Pas évident …

D’ailleurs, le restaurant dans lequel je travaille fait peau neuve à partir du 1er avril, pour se transformer en pub. Nouveau décor, nouvelle ambiance, nouvelle clientèle plus djeunz … du coup on me demande conseil pour la musique, comme si je m’y connaissais, en me disant de ramener mes cds. Ce qui est idiot, c’est qu’à part deux albums de Fiona Apple, deux albums de Saez, le dernier double d’A Tribe Called Quest, mon sacro-saint ‘Ambrosia’ d’A reminiscent drive, la b.o. d’Amelie Poulain -je pense d’ailleurs m’embarquer le dvd sous peu, ‘ameri’ en japonais, ça doit faire bizarre- un peu d’Autechre et de Jill Scott, tout ce qui reste est japonais, plutôt dépressif, calme, bref ça peut passer comme musique de fond dans un bar, mais mise à part l’une ou l’autre chanson piochée à droite à gauche, y’a pas de quoi ‘pogotter’ …

Ouais … ouvrir un bar une fois de retour au pays en n’y passer que de la musique japonaise ou de l’électro … *rêvasse*

A part ça … pas de réaction et encore moins de réponse à ma lettre. Soit elle n’est jamais arrivée, soit elle n’a pas encore été lue, soit j’y dit suffisamment de conneries pour que la-dite personne ait decidée qu’il vaille mieux ne pas y répondre … à suivre …