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Nagoya/Nagoya

‘… and don’t you come back no more’ – Meieki, Nagoya.

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Balade autour de la gare de Nagoya. Dans un premier temps j’avais l’intention de faire la tournée des papeteries pour voir si le nouveau modèle édition limitée du stylo LAMY Safari Spring Green était en vente, mais il faudra apparemment encore patienter un peu. J’en profite d’être dans le coin pour jeter un oeil sur ce qu’est devenu le Meitetsu Lejac qui, comme j’en parlais ici, a fermé définitivement fin mars. Portes et fenêtres ont été scellées, le gigantesque panneau publicitaire au sommet retiré, on peut juste encore apercevoir l’une des deux mascottes du magasin, Kujakku (クジャック) représentant un paon, faisant le guignol sur l’une ou l’autre affiche.

Puisqu’on est dans la (dé)construction, je me souviens soudainement que je m’étais promis d’aller voir où en était le chantier de la future gare de Nagoya. Comme toutes les grandes gares dans le monde semble-t-il, alors que devant celle-ci beaux bâtiments et boutiques de luxe et se côtoient (ou s’entassent, plutôt), le quartier derrière la gare est très populaire, je ne dirai pas mal fréquenté, mais la clientèle n’est pas la même et il n’y a photographiquement parlant pas grand chose à y capturer et je n’y mets pratiquement jamais les pieds. Lorsque je me balade derrière la gare je regrette un peu d’avoir boudé l’endroit car le chantier semble avoir déjà bien avancé sans que je parvienne à me remémorer ce qu’il y avait à sa place auparavant ! La future gare étant perpendiculaire à la gare actuelle de grandes portions de terrains ont dû être complètement rasées, d’immenses machines forent, soulèvent et broient en faisant un bruit d’enfer. Je trouve sans grosses difficultés le Tsubaki-shinmei-sha 椿神明社, un discret petit sanctuaire dont l’autel principal a dû être déplacé parce qu’il se trouvait dans le périmètre du chantier. J’y passe quelques minutes mais le vacarme des machines alentours et la crainte de me faire écraser par l’une des poutres qui voltigent tout près dans le ciel me fait vite quitter les lieux.

balades au Japon

‘Dekai Tokyo’ (4) – Tokyo Sky Tree

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En cas de pluie le lendemain, j’avais prévu de faire la tournée des papeteries, notamment du Ginza Itoya et de son Lamy Shop. Mais la pluie a cessé, je décide donc de me rendre au nouveau symbole de la mégapole, le Tokyo Sky Tree.

Je me souviens qu’à son ouverture en mai 2012 il y avait une cohue monstre, 1.6 millions de visiteurs dans la première semaine. Je m’attendais au pire, mais à l’ouverture à 10h il y a tout juste une dizaine de personnes. Au Tokyo Skytree Tempo Deck situé à 350m, la vue est phénoménale, bien qu’à cause de la brume il me soit impossible d’apercevoir le Mont Fuji ou même l’aéroport d’Haneda au loin. Toutes les photos prises sont absolument quelconques. En vérité, mon enthousiasme est érodé par l’exposition tournant autour du jeu vidéo Kingdom Hearts qui s’y tient sous le nom de Tower of Radiance and Shadow. Musique en boucle, voix inutiles de Mickey et compagnie, murs intégralement tapissés de personnages du jeu … On ne peut pas juste s’assoir sur un banc et admirer le paysage au calme ?

Le prix pour monter au Floor 450, le point accessible le plus haut de la tour me semble un brin exorbitant, mais après tout il s’agit de la plus haute tour au monde, ‘il faut y monter une fois dans sa vie’, comme dit l’autre. La montée en ascenseur est soigneusement mise en scène à l’aide d’une petite musique céleste. L’impatience est à son comble, la vue ne peut être que grandiose, nous surplomberons toute la mégapole de cette hauteur. Et là, ce qui s’offre immédiatement à nous alors que les portes s’ouvrent, ce sont deux gugusses qui nous proposent … de prendre une photo souvenir devant un stand en carton tout moche en forme de nuage, et je n’exagère pas en disant qu’ils nous barrent presque le passage. Je refuse peut-être plus sèchement que nécessaire, l’un des employés a le regard mauvais …

Je comprends qu’il faille rentabiliser les 68 milliards de Yens qu’ont coûté ce projet, mais cette obsession à vouloir grappiller la moindre petite pièce m’exaspère. Qu’on me laisse profiter du paysage bon sang !