Conçu pour durer, built to last
Mon compte Last.fm fêtait hier 11 novembre ses 15 ans. 84,921 titres, 15 titres par jour, 4,717 heures, soit 196 journées entières de musique écoutée si l’on donne une moyenne arrondie de 3 minutes 20 secondes (200 secondes) par titre !
Dommage que ce site n’ait pas existé plus tôt, il m’aurait plu d’avoir cette base de donnée depuis mon enfance. Mes parents jouant divers instruments il y a toujours eu de la musique à la maison, mon père possédait une impressionnante collection de vinyles, la radio musicale luxembourgeoise Eldoradio, MTV, ou encore son équivalent allemand VIVA me servaient à la fois de berceuse et de réveil. Mais quand ai-je commencé à m’intéresser à la musique de manière active ? Quel a été le premier cd acheté de ma poche ?
Les souvenirs sont flous. Avant d’avoir de véritables préférences musicales, je me souviens enregistrer sur cassette les titres qui me plaisaient à la radio sur ma chaine stéréo et les recompiler en sorte de mix tape à l’aide d’un double deck cassette player, mais je suis bien incapable de me souvenir quel âge j’avais et encore moins de quelles chansons il s’agissait. Je faisais également la même chose avec les cd de mes parents, et me souviens y enregistrer puis écouter en boucle ‘En l’an 2001‘ de Pierre Bachelet (?!), ‘I like Chopin‘ de Gazebo, ‘El fallo positivo‘ de Mecano ou encore ‘The Dachstein Angels‘ de Wally Badarou. Il y aussi ce souvenir de mon grand-père qui lors d’un repas de famille me supplie d’arrêter de mettre en boucle ‘Ce rêve bleu‘. Ces cassettes – il devait bien y en avoir plus d’une vingtaine ! traînent-elles quelque part dans les cartons ? Je suis prêt à mettre la maison sens dessus-dessous pour les retrouver la prochaine fois que je rentrerai au pays.
Pour ce qui est de mon premier cd, il doit s’agit de ‘Tourism‘ (’92) de Roxette, ‘Crazy world‘ (’90) de Scorpions ou bien ‘Dangerous‘ (’91) de Michael Jackson, dont je reconnais immédiatement les pochettes de cd en cherchant sur le web leur date de sortie, sans doute à force de les avoir sortis des centaines de fois de leurs boîtiers (quelle tristesse, le digital, de ce point de vue là). S’il se peut que les deux premiers appartenaient à mes parents, je me souviens très précisément avoir acheté ‘Dangerous‘ après être rentré d’une colonie de vacances en Italie lors de laquelle chaque matin les hauts-parleurs hurlaient la chanson du même nom pour nous réveiller.