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architecture/Nagoya

Void phobia – Hoshigaoka, Nagoya

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Hoshigaoka magasin de vêtements
Hoshigaoka bâtiment
arrière-boutique Japon
reflets miroir
Porsche en vitrine magasin
bâtiments Hoshigaoka
appartements x terminal de bus Hoshigaoka

Le quartier de Hoshigaoka se signale également par son luxe. La chaine de grands magasins Mitsukoshi se trouve juste à la sortie du métro et un nouveau complexe de boutiques et de restaurants, appelé Hoshigaoka Terrace, y a été ouvert en 2003. De l’avenue principale jusqu’aux arrière-boutique, tout est méticuleusement propre et rangé au point que c’en est presque ennuyant. C’est également ici que je tombe par hasard sur un magasin vendant des Porsche d’occasion puis le fameux concessionnaire Lexus réputé pour être celui vendant le plus grand nombre de véhicules de la marque de tout le pays, grâce notamment à un service clients que l’on dit exceptionnel. La petite histoire selon laquelle le garde à l’entrée du magasin, habillé comme un portier d’hôtel, fait en forme de respect et de remerciement une courbette à chaque fois qu’une Lexus passe devant est maintenant célèbre à force d’avoir été repris dans les médias et de nombreux livres. Apparement l’endroit aurait servi de modèle pour une scène apparaissant dans le livre de Haruki MurakamiL’Incolore Tsukuru Tazaki’, qui se déroule en partie à Nagoya, mais je ne parviens pas à me souvenir de cette scène en particulier. A force de lire ses livres depuis vingt ans en français et en japonais toutes ses histoires se chamboulent.

La dernière photo pourra sembler banale mais j’ai eu comme une révélation en passant devant cet immeuble. Si la gare de Fujigaoka sert de terminus pour une partie des bus municipaux de Nagoya, on pourra s’étonner que le rez-de-chaussée d’un logement social serve d’entrepôt de bus. Ce modèle d’optimisation de l’espace m’a immédiatement fait penser à l’exemple nommé ‘bus housing’ dans le bouquin Made in Tokyo (2001, Kajima Institute Publishing) qui répertorie les étonnantes cohabitations architecturales dans la capitale. ‘There is a ‘void phobia’ in Tokyo, which instils a reaction of ‘what a waste!’ when we see unused space. Everywhere, the desire to find and fill gaps can be seen.‘ J’imagine l’odeur des gaz d’échappement et surtout le vacarme que font les bus aux départs et aux arrivées. Un rêve, un cauchemar plutôt !

a blast from the past

De fil en aiguille …

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Photo 069

Photo 066

Photo 068

Je parlais des photos en noir et blanc de ce post post comme étant les premières sur ce blog, mais la question semble me titiller depuis bien longtemps. Les photos ci-dessus on été prises à Okazaki lors de mon premier séjour au Japon en tant qu’étudiant, en 2002, dans mon appartement. Alors que je suis toujours en train de corriger mes posts, j’ai été très surpris de constater qu’elles avaient été publiées dans un un précédent article et semblent être d’ailleurs les premières photos prises depuis mon arrivée au Japon, probablement une petite semaine après mon arrivée. J’ai beau réfléchir, je suis incapable de me souvenir si j’avais amené avec moi un appareil photo. Il faut croire que non puisque je n’ai pas réussi à retrouver la moindre photo antérieure à celle de ce post et ne me souviens d’ailleurs pas m’être arrêté où quoi ce soit pour immortaliser mon arrivée.

Les informations sur la photo m’indiquent pourtant qu’elles ont été prises avec un ‘SONY Cybershot‘. En passant sur internet en revue les photos des vieux modèles d’appareils numériques SONY j’ai fini par tomber sur un certain modèle DSC-P30 qui m’est plus que familier. Il s’agit de mon premier appareil numérique. J’avais claqué l’intégralité de l’argent gagné pendant mon job d’été pour me l’acheter. Cet achat coïncidait avec mon intérêt grandissant pour le webdesign. Je me souviens avoir proclamé (auprès de qui, d’ailleurs?) que l’avenir était au digital, que cette camera était un outil indispensable à mon développement personnel, qu’une vocation était née ! Je l’avais acheté au Hi-Fi International du Cactus Belle Etoile, cela me revient maintenant (Quelle surprise au passage de constater que ce magasin existe toujours!)  Je me souviens avoir consciencieusement pris une dizaine de photos de mon clavier d’ordinateur de biais, en gros plan, en rendant les contours flous comme sur ces photos-ci, afin de m’en servir comme banner de mon site !

Curieusement, impossible de mettre la moindre date sur ces événements. Je ne comprends pas non plus pourquoi je n’ai pas davantage de photos du début de mon séjour. Je suis persuadé qu’il manque quelques pièces au puzzle, c’est le post de made in tokyo et ses superbes photos du Forum International de Tokyo qui m’ont mis la puce à l’oreille. Je me souviens y être allé et avoir été très impressionné par ce bâtiment et même m’être appliqué à en prendre quelques photos, mais impossible de mettre le grappin dessus.

Si j’aime via le blog faire des aller-retour dans ma mémoire de la sorte, je suis à chaque fois atterré lorsqu’ils y ouvrent une brèche qui se transforme peu à peu en gouffre. Si seulement l’on pouvait tout noter, tout prendre en photo, tout enregistrer.

vie quotidienne

Push stop to listen [2] Sakae, Nagoya.

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Bien que je ne sois qu’à 20 minutes en train du centre de Nagoya, je ne m’y rends pas souvent, préférant souvent la campagne, les montagnes, la mer. En effet, La ville m’épuise autant qu’elle m’excite et m’inspire. Quand je réfléchis pourquoi, je me rends compte que c’est à cause du bruit qui y est omniprésent.

J’ai sorti mon dictaphone et tenté de capturer quelques bribes de ce brouhaha qui n’en est peut-être pas un tant le son de la ville est particulier. Une manière de dompter la bête.

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D’ailleurs, mon voisin de palier a eu la même idée, sur made in tokyo.