Je me réveille, j’émerge, non, réémerge tout doucement. S’il fait encore 35 degrés en plein jour la relative fraîcheur en matinée et en soirée me permet enfin d’aller courir. A partir là la machine se met en route, le corps et l’esprit semblent enfin pouvoir s’activer. Je peux ressentir en moi leur progressive montée en puissance, le corps vibrant de plus en plus fort telle une turbine d’avion au fur et à mesure que les jours passent.
Ainsi, j’ai sorti mon carnet dans lequel je n’ai plus écrit un mot depuis le 16 juillet dernier et j’ai pris deux heures pour y inscrire tous le projets et idées en rapport avec ce blog. Il n’est guère étonnant que je sois un peu perdu par rapport à la direction que je veuille donner à celui-ci, mes gribouillis ayant rapidement remplis deux pages et certaines idées pouvant faire l’objet d’un site à part entière. En attendant que mes projets s’organisent, que tous les voyants soient au vert et que la piste soit dégagée pour que l’inspiration s’élève et que ce blog redécolle, je gagne un peu de temps en recyclant quelques photos prises au début de l’été.
On imagine toujours les rues des grandes villes japonaises surpeuplées, mais ce n’est pas forcément le cas. En plus d’être pendant l’été vidée de ses habitants, la ville de Nagoya, grand pôle industriel et économique, ‘bénéficie’ de surcroit de son statut de ville ‘boudée par les touristes’ et ses rues sont bien moins fréquentées que ce l’on pourrait penser. Le temps est lourd mais on ne se marche pas sur les pieds, c’est déjà ça !