Une intrigante façade aux formes asymétriques, des balcons qui semblent être comme copié-collés à l’infini. Et puis … ? Je suis sans doute passé une centaine de fois devant cette petite ruelle à sens unique de l’autre côté de l’avenue où se trouve le magasin Parco à Sakae mais je n’avais jamais remarqué l’étrange jeu de lumière qui a lieu quand le soleil haut dans le ciel frappe en biais la façade de l’immeuble de cinq étages tout en verre situé au nord du discret temple Shōmanji (勝鬘寺), puis se reflète sur le mur en béton de la propriété à côté, ajoutant par ces curieux reflets un petit plus à la simple photo ‘contraste bois-béton‘. Je suis surtout fasciné par ce phénomène qui fait que l’ombre du poteau électrique sur lequel je suis appuyé se propage sur le mur en face de moi alors que je suis pourtant déjà à contre-jour. Je ne trafique d’habitude que très peu mon appareil quand je prends des photos, mais dans ces conditions je galère avec les réglages, l’un ou l’autre flare semble inévitable.
Petite virée à Handa en fin d’apres-midi. Les travaux sont maintenant terminés, à l’approche du jour des enfants qu’est le 5 mai, les carpes volantes japonaises koinobori flottent dans le ciel le long du canal. J’aime beaucoup cet endroit car bien que la plupart des maisons et bâtiments soient en bois, leur apparence est très sobre et raffinée à la fois, comme si tout avait été minutieusement pensé.
Depuis un petit moment un son de shinobue, la petite flûte traversière en bambou jouée pendant les fêtes folkloriques, nous parvient au loin selon le sens du vent. En remontant jusqu’à sa source (telle une carpe !), nous tombons sur un cortège de chars dashi, mais malheureusement nous arrivons trop tard. La fête semble terminée, les adultes bavardent et rigolent en buvant leur bière, les enfants excités courent en tous sens.
En réalité j’étais venu au Meijō Kōen (名城公園), le large parc qui s’étend autour du château de Nagoya afin de jeter un coup d’oeil sur un complexe commercial ouvert en 2017 intitulé tonarino (トナリノ) dont j’avais vaguement entendu parler dans les médias à l’époque. Comme lors de ma visite au OTO Riverside à Okazaki je ne comprends vraiment pas ce qui se passe par la tête des gens à la tête de ce genre de projets. Sont-ils assez naïfs pour croire qu’il suffise de construire un bâtiment architectural partiellement en bois, planter quelques arbres autour pour faire ‘symbiose avec la nature’ et qu’on leur propose un Starbucks – avec terrasse, certes pour que l’endroit devienne populaire ? Ni l’architecture ni les magasins proposés n’ont quoique ce soit d’intéressant, je regrette presque d’avoir fait le chemin exprès.
Heureusement, tout n’est pas perdu. J’ai en effet aperçu en sortant de la bouche de métro une curieuse construction à deux étages dont l’étage supérieur est comme posé sur un socle formé de quatre formes rectangulaires aux façades parsemées d’ouvertures de formes carrées. Il s’agit de la Nagoya Zokei University (NZU, 名古屋造形大学), une université privée spécialisée dans le design et l’architecture, dessinée par l’architecte japonais Riken Yamamoto (山本理顕), qui en est également le doyen. Le campus se situait auparavant à Komaki, au nord de Nagoya, et vient d’aménager dans ses nouveaux locaux en 2022. Je suis fasciné par la simplicité, le côté minimaliste de la répétition des motifs et le complexe jeu de lumières que forment les trous dans le toit au fur et à mesure que le soleil monte dans le ciel. J’hésite à entrer à l’intérieur de l’université car rien qu’en faisant le tour du bâtiment je croise le regard de deux ou trois professeurs qui me regardent d’un drôle d’oeil. Je n’ai manifestement ni l’air d’un étudiant, ni d’un professeur ! Une fois rentré j’apprends qu’une visite guidée payante est possible sur réservation. Je suis plutôt intéressé mais me demande si l’on me laissera le temps de prendre des photos. On va certainement me demander pour quel support elles seront utilisées et j’ai bien peur que la sorte de portofolio que représenterait ce blog ne soit pas très convaincant.
J’écris le début de ce billet dans un café en faisant gueuler (puisque la musique de fond y est toujours trop forte) en boucle dans mon casque le transcendant black enuff, la collaboration entre les rappeurs redveil et JPEGMAFIA. Chaos total durant cent-cinquante cinq trop courtes secondes, flow énergique et énervé, basses saturées au point qu’on se demande si ce n’est pas accidentel, et ce refrain entêtant … On imagine très facilement le déchaînement de la foule au moment où le titre sera joué en concert. Je n’aurai jamais cette chance, c’est donc la fête dans ma tête qui bouge en rythme. Tout excité que je suis je suis incapable d’écrire, j’amorce une redescente en écoutant quelque chose de plus calme, l’album ‘Temperamental‘ du duo anglais Everything but the Girl, en guise d’introduction à l’écoute ultérieure de leur album FUSE qui vient de sortir récemment après un blanc de 24 ans dans leur carrière, et dont le premier single ‘Nobody knows we’re dancing‘ est très prometteur.
Le bâtiment de la première photo, le department store Meitetsu Lejac, va être démoli à la fin du mois. Ouvert en 1972 à deux pas de la gare de Nagoya il s’agit aujourd’hui quelque part d’un symbole du quartier, mais mis à part le MacDo au premier étage je n’y ai jamais mis les pieds. Des soldes ont lieu avant la fermeture mais cela ne m’intéresse pas non plus. Peut-être le regretterais-je plus tard ? Je n’en sais rien. Autant l’extérieur d’un bâtiment, ses courbes, la répétition de motifs ou même un détail de sa façade peut attirer mon attention ou me fasciner, autant l’intérieur me laisse de marbre. Le principal intérêt de cet immeuble n’a toujours été à mes yeux que son emplacement, ces curieux losanges que forment sur ses parois la lumière du soleil se reflétant sur les panels du Mode Gakuen Spiral Towers situé en face. J’ai pris de par le passé cette même photo plus d’une dizaine de fois mais les formes ne sont jamais identiques. Cela semblera exagéré de dire cela, mais m’être rendu compte de ce ‘phénomène’ a complètement changé ma vision de l’architecture et de la photographie, comme si mon oeil et ma vision des choses avaient évolués par son biais.
Je quitte les lieux en me demandant à quoi ressemblera le bâtiment qui prendra sa place et si les personnes en charge de sa construction auront conscience de la (toute relative) magie du lieu et sauront en tirer avantage. Je poursuis ma balade, obsédé toujours par les ombres et les reflets. Il est amusant de se dire que ces détails dans la ville n’auraient sans doute jamais attiré mon attention si je ne rédigeais pas ce blog. Ecrire me permet en quelque sorte de canaliser mes idées que j’éparpillais avant sur des feuilles volantes.
Pendant ma balade ‘Nothing is still’ (2018), l’album de Leon Vynehall s’écoule dans mon casque. Cet album tranche très distinctement avec ses albums précédents, plus orientés deep house, que j’ai écouté par la suite sans y trouver la même intensité. Dans la manière dont l’album s’écoute non pas morceau par morceau mais comme une oeuvre à part entière il me remémore l’album Virgins (2013) de Tim Hecker (et surtout le très obsédant titre Virginal II ) dont je pense retrouver certaines influences même si cet album est moins sombre et malade que ce dernier, et les premiers albums de Nicolás Jaar ‘Space Is Only Noise (2011)’ ou encore ‘Nymphs (2016)’ et son somptueux titre ‘Swim‘, dans le côté minimaliste et régulier de leurs musiques, que je ressens à ce moment comme étant le coeur battant de la ville. A l’écoute de Nothing is still les objets et les gens me semblent envoûtés par la musique de Vynehall et bouger au ralenti, comme pour mieux me laisser les capturer.
Vers la fin de ma balade du billet précédent, je passe à côté d’un parking aérien à étages. Bien que son entrée ne soit pas bloquée, pas une seule voiture n’y est garée. J’en fait rapidement le tour, pas d’écriteaux, ni de barrières ou de gardiens, les caméras de surveillance semblent également hors service, le lieu est manifestement abandonné ou du moins délaissé alors qu’il se trouve tout juste à proximité du hangar 3 de l’exposition. Je m’engouffre discrètement à l’intérieur sans vraiment avoir l’impression d’enfreindre quelque règle que ce soit, même si je suis bien conscient que répondre aux interrogations d’un agent par ‘j’ai oublié où j’ai garé ma voiture‘ ne sera pas une excuse valable.
Le parking a trois niveaux que je parcours un par un de long en large. Je suis dans un premier temps fasciné par toutes sortes d’ombres aux formes géométriques diverses qui se détachent très distinctement sur le sol. Le parking a une forme rectangulaire, en son centre une ouverture laisse de grands arbres plus hauts que le bâtiment s’épanouir. Je monte d’un étage à un autre en utilisant une rampe d’accès destinée aux véhicules, qui monte en spirale autour de deux arbres tout aussi gigantesques. J’ai cherché un peu mais n’ai pas réussi à trouver quand le parking a été construit, les photos les plus anciennes sur Google Maps datent de juin 2011 et pratiquement rien n’a changé depuis. J’imagine, sans fondement aucun, que le parking a été construit tout en prenant bien soin, ne serait-ce que partiellement, de préserver l’environnement alentour.
Ma promenade dans le port de Nagoya, à Kinjō Futō (金城ふ頭), au sain du groupuscule de bâtiments appartenant au Nagoya International Exhibition Center plus communément appelé Portmesse Nagoya, avait deux objectifs : Le premier était d’aller jeter un coup d’oeil à l’ancien Exhibition Hall 1 achevé en 1974 avant que celui-ci ne soit détruit, le deuxième de visiter le bâtiment tout moderne qui remplace celui-ci depuis son ouverture au public le mois d’octobre dernier. Le quartier de Kinjō Futō est depuis quelques années en pleine transformation, afin de donner une dimension globale à la ville de Nagoya le SCMAGLEV and Railway Park et Legoland y ont été construits, et c’est maintenant au tour du centre d’expositions de faire peau neuve.
Les choses commencent plutôt mal. Un immonde bateau grue est à quai et gâche la vue du nouveau l’Exhibition Hall. En attendant qu’il bouge je me balade le long du parc Legoland et tombe à mi-chemin sur un gigantesque chantier. Je ne suis pas arrivé à temps, le Hall 1 a déjà été complètement détruit. Je n’y suis entré qu’une seule fois à l’occasion du Nagoya Motor Show 2013, mais j’aimais assez sa structure en forme de dôme qui me faisait penser à un ovni qui se serait pose là un instant. Nous verrons bien ce qui va pousser ou se poser à la place. Je suis un peu déçu mais puisque je suis là autant en profiter. Je poursuis ma balade et longe les quais. D’immenses bateaux y sont amarrés, un nombre incalculable de voitures sont parquées en attendant d’être embarquées. Je passe ensuite sous le gigantesque pont Meikō Nishi Roadway Bridge, l’un des trois ponts qui forment le Meikō Triton (名港トリトン). Tout dans ce quartier est surdimensionné, on s’y sent minuscule.
Depuis la sorte de révélation que j’ai eu en me baladant aux alentours du Mode Gakuen Spiral Tower par un beau jour de mois de mai l’année dernière, je ne peux m’empêcher d’y faire un tour à chaque fois que je me rends à Nagoya, d’autant plus qu’il n’est qu’à cinq minutes à pied de la gare. Il doit certainement y avoir un rapport entre la saison et l’heure du jour pour que ce forment ces sortes de losanges difformes sur les immeubles alentours. Alors qu’ils étaient presque imperceptibles lors de mes dernières venues, en ce matin de fin de mois de novembre les reflets s’y détachent très distinctement. Tout ébahi que j’étais par ce jeu de lumière je suis incapable de dire si j’écoutais de la musique à ce moment, mais me souviens m’être demandé pourquoi les gens autour de moi ne prêtaient aucune attention à ce spectacle.
Je me devais d’aller à Nagakute, ville au nord est de Nagoya, pour faire un tour au Parc commémoratif de l’Exposition Universelle 2005 (愛・地球博記念公園), communément appelé Moricoro Park(モリコロパーク) et voir où en sont les travaux du très attendu Parc Ghibli qui va y ouvrir ses portes le 1 novembre prochain. Je comprends rapidement que les différentes aires du futur parc sont dispersées sur l’intégralité du gigantesque parc et que bien entendu, afin que rien ne soit dévoilé tout accès est interdit par des grilles revêtues de grandes bâches. Je me demande pendant un moment si l’on peut apercevoir quelque chose à partir de la Grande Roue, mais me réserve le plaisir de découvrir le parc sous cet angle après son ouverture, même s’il faudra attendre quelques temps avant que l’on ne s’y marche plus sur les pieds.
Les souvenirs les plus nets que j’ai de ce parc est d’y être venu en novembre 2018 avec ma mère et d’y avoir couru ma première course au Japon lors d’un semi-marathon en novembre 2015. Je ne me souviens pas à l’époque y avoir vu ces curieuses constructions sphériques pourtant construites en 2010 par l’Atelier Bow-Wow, ce qui me fait me rendre compte une nouvelle fois à quel point le parc est vaste. Je comprends mieux également pourquoi Goro Miyazaki (fils du célèbre réalisateur Hayao Miyazaki), qui supervise le Parc Ghibli expliquait dans une interview qu’il serait pratiquement impossible d’en faire le tour en une seule journée.
Le Global Citizens Exchange Center (地球市民交流センター) où je me promène, pratiquement seul visiteur, est un complexe sportif et de loisirs comprenant diverses salles polyvalentes, courts de tennis et de Futsal. L’imposant bâtiment blanc de près de 30 mètres de haut de la quatrième photo est un gymnase. Je n’ai pas pu pénétrer à l’intérieur, mais en en cherchant des photos j’apprends qu’il s’agit d’une construction de type géodésique (une structure sphérique, ou partiellement sphérique, en treillis dont les barres suivent les grands cercles de la sphère ), comme si la structure que l’on peut voir sur la première photo était en quelque la réplique miniature de l’intérieur du gymnase. Je n’avais absolument pas fait le rapprochement, mais le toit du Nagoya Dome, le stade qui sert pour les matchs de baseball des Chunichi Dragons, possède cette même structure. J’ai même trouvé un article qui le mentionne comme étant le plus grand stade au monde recouvert d’un toit de ce type. Je saurai quoi faire la prochaine fois que je m’ennuierai pendant un match de baseball.
Ce n’est pas le célèbre titre du groupe britannique Madness sorti en 1982 que j’écoute en marchant au hasard dans le quartier d’Osu après avoir pris les photos du billet précédent, mais la House de la DJ et productrice péruvienne basée à Berlin, Sofia Kourtesis, découverte via Bandcamp grâce au titre ‘Estación Esperanza‘, son dernier titre, qui sample ‘Me Gustas Tu‘ de Manu Chao sorti en 2001. Comme elle officie principalement comme DJ elle n’a malheureusement que trois EP à son actif, mais tous sont d’excellente facture. L’EP éponyme que j’écoute à ce moment a un son un brin plus complexe et hirsute, moins dansant que les deux autres. Avant d’en entamer l’écoute je me suis aperçu que le deuxième titre de l’album s’intitulait Trains & Airports, il n’en faut pas plus pour que je piétine d’impatience. Je me demandais si le fait d’avoir le savoir au préalable allait changer ma façon d’appréhender le morceau (je me pose des questions bien difficiles pour une simple chanson) mais l’intention est spoilé dés le début du morceau avec une annonce qui retentit : ‘Welcome to New Tokyo International Airport‘. Ce n’est certainement pas l’intention de l’annonce mais celle-ci me sort un moment de mes rêveries. En effet, cette appellation qui désigne aujourd’hui l’Aéroport International de Narita n’est plus utilisée depuis que celui-ci a changé de nom en 2004 (après vérification). Je me demande bien d’où sort ce sample. Bref.
Au détour d’une rue j’aperçois un curieux bâtiment qui se démarque des vieilles bâtisses alentours. De profil il peut donner l’impression qu’on aurait empilé sur cinq niveaux des blocs de béton de tailles variables sans se soucier de la symétrie en agrémentant le tout de quelques vitres placées au hasard, mais pareille architecture prend tout sens une fois qu’on y pénètre, et je me demande donc bien à quoi peut bien ressembler l’intérieur. Des recherches ultérieures m’apprendront qu’il s’agit d’une maison intitulée sobrement OOSU, construite en 2020 et conçue par un jeune architecte basé à Gifu, Keitaro Muto. Celui-ci montre sur son blog quelques photos prises à l’intérieur, sans mobilier. Alors que j’aurai cru l’endroit sombre et froid, j’aime beaucoup la façon dont la lumière entre et se faufile dans chaque pièce en créant des formes sur les murs. La lumière et les formes doivent être très différentes selon le temps et l’heure du jour, on ne doit jamais s’y ennuyer. Elégamment éclairée, la demeure prend encore une toute autre dimension une fois la nuit tombée, comme en témoignent ces photos sur le site de l’entreprise en charge de la construction. La terrasse sur le toit fait rêver, il me faudrait faire connaissance avec le propriétaire pour qu’il m’invite à une garden-party.
J’avais dans l’idée de me balader de la gare de Nagoya jusqu’à Sasashima Live mais le soleil tape trop fort, la lumière qui se reflète sur le sol pavé blanc derrière la gare m’éblouit au point que je marche presque les yeux fermés. Je ne porte jamais de lunettes de soleil car étourdi comme je suis je sais que j’en perdrai une paire ou deux par an aux quatre coins de la ville lors de mes promenades. Je reviens sur mes pas et erre sans but mais au frais dans l’immense labyrinthe qu’est la gare de Nagoya. J’ai dans les oreilles le cinquième album de Kendrick Lamar, Mr. Morale & the Big Steppers. A la première écoute j’ai l’impression de lire en diagonale un énorme pavé constitué de 18 chapitres où chaque morceau raconte une histoire bien distincte avec certains personnages récurrents. Je n’ai pas compris grand chose, mais me réjouis d’avoir acheté l’album physique pour pouvoir en lire plus tard les paroles à tête reposée. Alors que j’arrive vers la fin de l’album mes pas me mènent vers la sortie nord du KITTE Nagoya. Démarre l’avant dernier titre, Mother I Sober, où sur un accord au piano sans fioritures Kendrick dévoile 7 longues minutes durant ses traumatismes de gosse. Sur le refrain je suis surpris d’entendre la voix frêle de Beth Gibbons, qui donne encore davantage d’intensité au morceau. Je sors mon appareil, la lumière qui m’irritait tout à l’heure est soudainement plus douce et semble vouloir se laisser dompter.
Quand après plusieurs écoutes successives je parviens enfin à passer au morceau suivant, Mirror, je suis soulagé qu’il soit plutôt dansant comparé au reste de l’album. Presque un happy end. Epuisé par la marche et le coup de massue qu’a été cette première écoute, je monte au 15ème étage du KITTE Nagoya et reprend mon souffle à la terrasse du Starbucks, plein à craquer alors que la pause-déjeuner est terminée. Je ne me lasserai jamais de contempler le Dai Nagoya Building en face, mais suis également étonné de ne pas encore m’être rendu au Sky Garden situé au 5ème étage.